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    Les Aventures de Philibert, capitaine puceau
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Aventures de Philibert, capitaine puceau" et de son tournage !

    Le OSS 117 de la Renaissance

    Jean-François Halin, le coscénariste du film, est aussi un des scénaristes à la base du relancement de la saga OSS 117 avec Jean Dujardin dans le rôle-titre. Une expérience qui se fait sentir dans l'esprit comique de Philibert.

    Des tours et détours

    Le projet de Philibert a été lancé avant la sortie de OSS 117, mais ce film ayant eu du succès, les producteurs ont demandé à Jean-François Halin, en pleine écriture du scénario, de s'atteler en priorité à une suite aux aventures burlesques de l'agent secret (très) français. Ce qu'il fit en donnant vie à sa suite: Rio ne répond plus. C'est après avoir fini l'écriture du scénario de ce deuxième épisode que le scénariste se replongea sur le "Capitaine Puceau", aidé alors par Karine Angeli qui avait déjà travaillé avec les frères Altmayer sur Brice de Nice.

    Un pastiche mais pas une parodie

    Sylvain Fusée, lui aussi, exprime le degré d'humour qu'il a voulu atteindre avec son film: "Le défi était de pasticher les films de cape et d'épée sans tomber dans la parodie. On n'est ni chez les Zucker -Abrahams -Zucker, ni chez Mel Brooks, ni chez les Monty Python (...) dans Philibert, on ne mise pas sur l'outrance ou l'effet comique. On joue sur les règles, les codes du genre, en les respectant mais aussi en les pointant et les forçant pour que s'en dégage la comédie."

    Un hommage au genre

    Jean-François Halin, le scénariste, raconte comment le producteur Nicolas Altmayer a lancé le projet en lui amenant "un tas de DVD de films de cape et d'épée" français pour la plupart, parmi lesquels Le Bossu, Le Capitan, La Tulipe noire. Mais la culture du scénariste le conduisait plutôt vers la part hollywoodienne du genre: Scaramouche, Ivanhoé, Le Prisonnier de Zenda, Les Trois mousquetaires... Le film est donc un hommage à tous ces films de répertoire, le tout teinté d'humour!

    Une complicité de longue date

    C'est Jean-François Halin qui a pensé à Sylvain Fusée pour réaliser le film. En effet, les deux hommes avaient déjà souvent travaillé ensemble sur des sketches de Groland ou des Guignols de l'Info: "il a le sens de la comédie, du soin, une grande exigence... Les gens comme lui, dans notre métier, on appelle ça "des chieurs"", confie-t-il.

    Un style d'humour assez compliqué

    "C'est (...) un style d'humour assez compliqué. (...) Karine et moi nous sommes vraiment amusés avec la langue et les dialogues", nous révèle Jean-François Halin, qui a voulu travailler sur un humour que l'on n'a pas l'habitude de suivre dans le cinéma d'aujourd'hui et éviter le plus possible l'humour facile vers lequel ils auraient pu tendre en se laissant aller à la parodie: "Il n'y a aucune allusion au monde moderne (...) Nous aurions pu faire de Clotindre un politicien petit et agité. Mais non! C'est un film qui se suffit à lui-même. Nous ne voulions pas non plus de calembours. Et nous tenions absolument à ce qu'il n'y ait aucun anachronisme verbal ou visuel; ça a tellement été fait. (On en a quand même gardé un... une sorte de bonus caché!)". Alors, à vous d'essayer de trouver ce petit clin d'oeil aux spectateurs!

    Un jeu physique particulier

    Pour pouvoir s'imprégner plus facilement du jeu physique propre au genre de cape et d'épée, Sylvain Fusée a demandé à Jérémie Renier de voir les films avec Errol Flynn et Jean Marais sans le son, afin de se concentrer sur leurs postures.

    Crise de confiance

    Jérémie Renier a failli refuser le rôle de Philibert. En effet, il ne se voyait pas dedans: "A la lecture, j'ai trouvé le scénario génial (...) Je voyais très bien Jean Dujardin le faire, mais moi !? Je ne pensais pas en être capable". Ce sont les frères Altmayer, avec qui il venait de tourner Potiche de François Ozon, qui l'ont assuré qu'il conviendrait parfaitement pour le rôle.

    Deux mois d'entrainement

    Jérémie Renier s'est entrainé pendant deux mois avant le tournage pour pouvoir jouer Philibert. Il a ainsi fait de l'escrime, du bâton, du trapèze, ce qui lui a permis de faire ses cascades lui-même. Il a aussi fait de l'équitation ce qu'il nous raconte: "Je monte depuis longtemps mais là, il fallait que je saute plusieurs fois d'un rocher pour retomber sur la selle. Nous tournions avec des selles d'époque qui ont d'énormes armatures. Si on se loupe, ça fait très mal."

    Une belle rencontre

    Jérémie Renier et Manu Payet qui ne se connaissaient pas avant le tournage, se sont découverts sur Philibert et une véritable amitié est née entre eux. Ainsi Jérémie Rénier parle de son nouvel ami : "Manu et moi, c'est une super rencontre. On ne se lâche plus depuis le tournage. On a un vrai côté "Dumb et Dumber"!". Sylvain Fusée est également très content de cette amitié: "Dès leur première lecture commune, à ma grande joie, Jérémie et Manu se sont trouvés. Et leur complicité naissante, à la ville comme à la scène, a servi le film sans aucun doute."

    Un fil tenu entre l'hommage et le détournement

    Dans un registre fixé entre le premier degré et le pastiche, Philibert a présenté quelques difficultés à Alexandre Astier: "C'est une des choses les plus difficiles que j'ai eu à jouer jusqu'à présent. (...) Il ne faut pas se mettre à grimacer pour faire le méchant ou s'enfermer dans les clichés. Il faut laisser le personnage ouvert. (...) Clotindre, c'est un mec qui frime, qui fait des effets. Or, la frontière entre l'effet du personnage et l'effet d'acteur est très délicate. Je ne pouvais me fier qu'à Sylvain."

    Philibert...je suis ton père!

    "J'aime les méchants. Dans Star Wars (...) je préfère Dark Vador à Luke", nous apprend Alexandre Astier. L'acteur reconnaît la fameuse saga de George Lucas comme sa référence majeure. Ainsi dans une scène, où Inès (Elodie Navarre) est sous l'emprise de Clotindre qui tente de la ferrer sous son joug, l'acteur a eu une façon bien particulière de jouer le personnage: "Je me suis rendu compte que ce qui plaisait le plus à Sylvain, c'était quand je le faisais à la manière de l'empereur Palpatine quand il parle de la force à Anakin dans Star Wars. Le personnage s'exprime avec une énergie très sombre, comme s'il voulait endormir l'autre. Sylvain ne le sait pas mais, dans cette scène, je joue Palpatine!", s'amuse-t-il.

    L'homme qui aimait les femmes...ou presque

    L'allure physique (la coiffure, les costumes) du méchant Clotindre, interprété par Alexandre Astier, ont été inspirés par le méchant interprété par Robert Douglas dans Les Aventures de Don Juan.

    L'enfance a le dessus sur tout!

    Alexandre Astier avoue ne pas être initialement un vrai amateur de cape et d'épée. Il fait part de sa théorie du goût cinématographique: "J'ai l'impression que l'on est avant tout attiré par les films de l'époque de notre naissance. Et moi, mon âge d'or, c'est le cinéma américain du milieu des années 1970".

    Une pour toutes et toutes en une!

    Elodie Navarre voit son personnage d'Inès comme un "pot-pourri de plein de "garces": "Elle a un côté Michèle Mercier dans Angélique (...) Un côté Juliette de Roméo et Juliette (...) Un côté Vivien Leigh, capricieuse à la Scarlett O'Hara. Le côté très femme de Lana Turner dans Les Trois mousquetaires. Le côté vivant, nature du jeu d'Eleanor Parker dans Scaramouche. Et le côté théâtral de Sarah Bernhardt", commente-t-il.

    Un tournage européen

    Philibert a été tourné en République tchèque, dans les studios Barrandov sur lesquels 1000m² de décors ont été construits. Le tournage a duré deux mois. Une partie de l'équipe technique ainsi que certains membres du casting sont d'ailleurs des gens du pays.

    D'un rôle à l'autre

    Alexandre Astier s'est initialement vu proposer le rôle de Martin, interprété dans le film par Manu Payet, mais il lui a préféré le rôle du "méchant" Clotindre.

    R.I.P.

    C'était à l'origine l'acteur Jocelyn Quivrin qui devait jouer le rôle de Philibert, mais la mort brutale du comédien l'en a empêché.

    Du vin, du hasch et du vin...

    Sylvain Fusée n'est pas un réalisateur français. Non, il vient de la présipauté de Groland! En effet, Fusée est l'un des fondateurs du "Groland" et le réalisateur d'origine des sketches des émissions qui se sont succédées sur Canal Plus autour du présentateur Jules-Edouard Moustic. Et si d'autres réalisateurs sont venus par la suite se greffer à l'équipe, le programme prenant de l'ampleur avec le temps, celui-ci y est toujours resté, réalisant et écrivant certains sketches pour l'émission.

    Notre président!

    Dans le rôle du prêtre, on retrouve Christophe Salengro, qui est le président Salengro du Groland, ou plutôt "Notre président"! Il accompagne ainsi Sylvain Fusée, avec qui il a déjà beaucoup travaillé.

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