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    Le Roman de ma femme
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Roman de ma femme" et de son tournage !

    Un réalisateur qui vient de loin

    Le Roman de ma femme est le quatrième film de Djamshed Usmonov, mais c'est son premier film français. En effet, ses trois premiers films ont tous été tournés dans son pays d'origine, le Tasjikistan. Face aux difficultés qu'il a à tourner ces trois films, le réalisateur décide de faire une pause et en profite pour partir en France. C'est donc naturellement, souhaitant s'intégrer pleinement à son "environnement culturel", qu'il tourne son film dans l'Hexagone.

    Des méthodes bien différentes

    Le Tadjikistan a connu il y a quelques années une guerre civile, ce qui a infligé de nombreuses séquelles au pays (pénuries d’électricité, routes défoncées) et a mis beaucoup de gens sans emplois. L’industrie du cinéma a naturellement pâti de cela et Djamshed Usmonov a dû faire ses premiers films avec des "bouts de ficelles" et des acteurs non professionnels. Cette expérience est la première qu'il fait dans un contexte "normal" de tournage.

    Léa Seydoux, une figure internationale

    Léa Seydoux a été l'une des actrices françaises les plus sollicitées en 2009-2010. Après avoir tourné avec des réalisateurs aux univers forts comme Catherine Breillat (Une vieille maîtresse), Jean-Pierre Mocky (13th French Street) et Christophe Honoré (La belle personne), la jeune actrice s'est ouvert une vraie carrière internationale, aux côtés des américains Quentin Tarantino (Inglourious Basterds, 2009) et Woody Allen (Minuit à Paris, 2011), du britannique Ridley Scott (Robin des Bois, 2010), du chilien Raoul Ruiz (Mystères de Lisbonne, 2010), de l'israëlien Amos Gitaï (Roses à crédit, 2011) et avec Le Roman de ma femme, du tadjik Djamshed Usmonov (ces deux films étant par contre des productions françaises et francophones). Ce dernier explique d'ailleurs pourquoi il l'a choisie: "J’ai choisi Léa Seydoux d’après des photos. Je ne l’avais pas vue dans des films. J’ai été intrigué par sa beauté qui peut avoir un air russe. Et j’ai travaillé avec elle non pas comme avec une actrice professionnelle, mais comme avec un modèle. Selon la conception de Bresson. Léa est très souple, confiante, consciencieuse et cela a été pour moi une grande chance."

    Une administration qui donne des cauchemars

    En tournant pour la première fois en France, Djamshed Usmonov en a découvert les spécificités. Il commente avec humour: "Ma première formation étant celle d’un comédien, peut-être est-ce pour cela que j’ai deux cauchemars récurrents liés à la scène : dans le premier, j’entre en scène et me rend compte avec horreur que j’ai oublié mon texte. Le second est une variante du premier : en plus de mes problèmes de texte, je n’ai pas de pantalon. Maintenant, grâce à ce film, j’ai un troisième cauchemar : nous tournons demain mais n’avons pas encore reçu l’autorisation de tournage."

    Vus d'un autre angle

    Une autre caractéristique a marqué le réalisateur en arrivant en France: "Il y a en France de vieilles traditions de production cinématographique. En plus, vous êtes connus pour votre rationalisme, un côté carré. En regardant les jardins ou les boulevards parisiens, on peut apprendre la géométrie."

    Le bon chasseur...

    S'inspirant ouvertement de la tradition du "polar" à la française et des romans de Georges Simenon, Djamshed Usmonov nous explique ce qui fait pour lui, une bonne histoire policière: "Vous connaissez la différence entre une bonne et une mauvaise pièce ? Dans une mauvaise pièce les personnages déballent leurs secrets dès le début, mais dans une bonne pièce ils les gardent pour la fin. Dans un film policier les secrets ne se dévoilent qu’à la fin. C’est dans ce sens que j’ai utilisé les éléments du genre."

    Travail en famille

    On retrouve dans le film le frère de Djamshed Usmonov, Maruf Pulodzoda, qui a déjà joué dans tous les films de son frère.

    La littérature pour inspiratrice

    "Le titre n’est bien sûr pas un hasard", nous apprend Djamshed Usmonov du Roman de ma femme. En effet, les romans en général l'ont beaucoup influencé. Ceux de Georges Simenon bien sûr, mais pas seulement: "J’ai choisi un milieu bourgeois parce qu’il m’est devenu compréhensible et proche grâce à des oeuvres de la littérature française classique comme celle de Balzac, Stendhal, Flaubert. … L’espace et les personnages de leurs romans sont pour moi plus réels que la réalité elle-même. Peut-être que de là découle ce côté romanesque ou romancé qu’il n’y a pas dans mes autres films, coupé de la réalité quotidienne, un aspect hors du temps, asocial."

    Les prémisses d'un scénario

    L'origine de l'histoire plonge étonnamment à la fois dans les cultures russes et égyptiennes, ainsi que l'explique le réalisateur: "Il y a quinze ans j’avais écrit un scénario sur un homme qui passe une nuit avec une femme en sachant que le lendemain matin on le tuera à cause de cela. Ce sujet était lui-même lié à un poème inachevé d’Alexandre Pouchkine sur Cléopâtre qui propose à ses guerriers une nuit d’amour avec elle en échange de leur vie. Chez Pouchkine trois hommes répondent à la proposition de la reine. Le poème s’arrête là. L’atmosphère de ce poème et plus encore son caractère inachevé, ont éveillé mon imagination."

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