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    Le Journal de David Holzman
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Journal de David Holzman" et de son tournage !

    Un mot sur le réalisateur

    Né à New York en 1941, Jim McBride a longtemps fréquenté la Filmaker’s Cinematheque de Jonas Mekas. Cinéphile avéré, il a tourné, outre Le Journal de David Holzman, un remake américain d’A bout de souffle de Jean-Luc Godard, intitulé A bout de souffle made in USA. Produit par Hollywood, le film met en scène Valérie Kaprisky et Richard Gere dans les rôles initialement tenus par Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo. En 2001, il a tourné l'un des épisodes de la série américaine Six Feet Under. Il fait une courte apparition dans Les plages d'Agnès (2008) sous la direction d'Agnès Varda, l'une de ses plus vieilles amies.

    L'étonnant Kit Carson

    L.M. Kit Carson est un scénariste des plus éclectiques. Il a co-écrit Le Journal de David Holzman avec Jim McBride, avec qui il collaborera de nouveau sur A bout de souffle made in USA (1983). Il est à l'origine des scénarii de Paris, Texas (1984) de Wim Wenders et de... Massacre à la tronçonneuse 2 (1986) de Tobe Hooper.

    Le futur caméraman de Woodstock

    Le chef opérateur du Journal de David Holzman n'est autre que Michael Wadleigh, qui dirigera ensuite la lumière sur Who's that Knocking at My Door de Martin Scorsese. Il a participé à la réalisation de Woodstock, le film d'après l'historique concert américain. Wadleigh y a tourné des dizaines d'heures de concert, filmant notamment la performance de Jimmy Hendrix réinterprétant l'hymne national.

    A moindre coût

    Le Journal de David Holzman a été tourné avec un minuscule budget de 2 500 $.

    Pionnier du documenteur

    Tourné en 1967, Le Journal de David Holzman est un film précurseur du genre "documenteur" (ou faux documentaire) qui était encore totalement méconnu à l'époque. Le documenteur est un film de fiction qui utilise les formes du documentaire afin de paraître authentique. Au moment de la sortie du Journal de David Holzman, les spectateurs n'avaient donc aucun moyen de savoir s'il s'agissait d'un documentaire à part entière ou d'une œuvre fictionnelle. Ni même s'il y avait un peu des deux... Ont suivi Punishment Park (1970) de Peter Watkins, L'Ambassade (1973) de Chris Marker ou encore Vérité et mensonges (1973) d'Orson Welles, références incontournables en matière de "documenteur".

    Les images peuvent mentir

    Bien que se faisant passer pour documentaire, Le Journal de David Holzman reste un exercice très subtil. Le cinéaste Jim McBride a souhaité proposer une réflexion sur le cinéma. Son film se place en contre-point du cinéma direct, à l'époque très en vogue (Frederick Wiseman, D.A. Pennebaker, Richard Leacock). McBride voulait que le spectateur s'interroge sur ce qui apparaît comme étant vrai et se méfie de ce qui semble être authentique.

    Cinéma : vérité ou tromperie ?

    "Le cinéma c'est la vérité 24 fois par seconde" : l'une des répliques du personnage de David Holzman dans le film est en fait une référence directe à Jean-Luc Godard. Dans Le Petit Soldat, tourné par ce dernier, l'un des protagonistes affirme en effet que la photographie, c'est la vérité, et donc que le cinéma, c'est 24 fois la vérité par seconde. Derrière cette allusion, un seul objectif visé par Jim McBride : démentir le fait que le cinéma enregistre la vérité et rien que la vérité.

    Vers un voyeurisme filmique

    Jim McBride a voulu réfléchir sur l'aspect voyeuriste du cinéma, notamment lorsqu'une caméra filme tout ce qui se passe dans un espace privé et intime. Le réalisateur a cherché à reprendre les arguments de Michael Powell et de Emeric Pressburger distillés dans leur film intitulé Le Voyeur (1960).

    Le ciné-vérité est mort, vive le ciné-vérité

    A la sortie d'une projection du Journal de David Holzman, D.A. Pennebaker (précurseur du cinéma direct) aurait affirmé avec humour à L.M. Kit Carson, scénariste du film : "Vous avez tué le cinéma-vérité". Ce à quoi Carson a répondu: "Non il ne fait que commencer !".

    Deux films en un

    Le producteur du Journal de David Holzman a trouvé le premier montage du film beaucoup trop court pour être distribué en salles. C'est pourquoi Jim McBride a décidé d'y inclure un court métrage personnel nommé My Girlfriend’s Wedding. Il y questionne sa petite amie de l'époque, Clarissa, qui entreprend de se marier avec un militant pacifiste pour pouvoir rester sur le sol américain. La version finale du film, proposée ainsi sous forme de diptyque, dépasse l'heure de projection, suffisant pour obtenir le format long métrage.

    Au Panthéon des films

    En 1911, Le Journal de David Holzman a été inclu dans le Registre national du film de la Librairie du Congrès. Il figure ainsi sur une liste qui contient des œuvres estimées majeures pour le 7ème art.

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