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    Steve Jobs
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    354 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2016
    "Steve Jobs" est tel un coup de poing, un nouveau biopic très ciblé sur cette personnalité si particulière, ceci après le premier du genre sorti en 2013, "Jobs" qui était finalement en se limitant qu'au seul patronyme, juste une mise en bouche !
    Car cette nouvelle tentative vise en plein cœur ce personnage plus que charismatique pour le transcender, le transfigurer et le magnifier sur grand écran !
    Il voulait être vu et on ne voit que lui...
    Michael Fassbender, incroyable, est ni plus ni moins dans la peau de Steve Jobs, homme génial, visionnaire, détestable, égocentrique et égocentré, à la limite de l'autisme...
    Personnalité complexe, savante, brillante, cet homme fascine et tétanise, attire et repousse ceux qui l'entourent !
    Joutes verbales puissantes, rapides, nerveuses, violentes sous forme d'échanges qui montent et qui montent crescendo !
    Aussitôt un semblant de calme apparaît, qu'un autre conflit encore plus dur reprend le dessus...
    À ce "jeu", le film est aussi brillant que le héros et l'acteur réunis, film d'ailleurs porté avec talent par le duo réalisateur/scénariste, Danny Boyle et Aaron Sorkin.
    Trois périodes clés sont déterminantes et en sont les points forts, trois moments décisifs de la vie de Steve Jobs autour desquels s'articulent sa carrière !
    Afin d'y arriver, chaque époque est clairement identifiée et illustrée par un portrait de chaque acteur qui évolue au fil du temps, autant physiquement que psychologiquement...
    On entre ainsi carrément dans un mental inquiétant, un mental qui se mure sur lui-même et franchement, par une observation pointue et une démonstration inouïe de l'homme, cette réalisation parvient à faire passer tout le malaise, toute l'obsession et la rage de réussir qui l'habitent...
    On perçoit indiciblement tout le dysfonctionnement de cet être au niveau de sa fille, de son assistante dévouée corps et âme, (magnifique Kate Winslet !), par un tas de menus détails, des précisions sur ses idées, jusqu'à même des révélations saisissantes sur sa petite enfance.
    Cet homme buté, entêté dans ses choix, ses principes de vie et de travail, ses idéaux sans bornes, quasiment dangereux pour ses collaborateurs et ses partenaires, valait bien ce biopic de plus, ici encore plus pertinent et original que le premier qu'il complèterait presque finalement...
    Car autant le premier était académique, classique en permettant d'avoir un aperçu de ce chef d'entreprise et de son œuvre, autant ce deuxième apporte tout ce qui manquait, c'est à dire l'essentiel !
    Bravo pour ce travail fouillé, précis qui colle à la peau d'une icône aussi visionnaire de l'informatique et de la communication, dont l'aura n'a pas fini de briller, même si Jobs avoue sans se tromper qu'il avait de son côté, un sérieux "défaut de fabrication" !!!
    À découvrir sans modération !
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2016
    Danny Boyle nous offre trois moments clés de la vie de Steve Jobs, choisis intelligemment, sur un scénario du brillant Aaron Sorkin. Alors qu'en 2013 on découvrait Ashton Kutcher dans le rôle du visionnaire d'Apple, et dont la ressemblance physique était frappante, aujourd'hui on a droit à une vision tout à fait différente, loin du biopic classique, avec Michael Fassbender, moins ressemblant, mais très convainquant.
    La mise en scène est théâtrale, le film est construit en trois actes bien distincts, avec toujours les mêmes personnages qui viennent remuer l'esprit de Jobs, toujours avant le lancement d'un de ses produits phare. C'est ce que ce film montre d'un côté avec l'éternelle querelle entre lui et l'autre Steve, Wozniak, l'informaticien, le technicien, le vrai créateur en quelque sorte. Mais on découvre une autre facette du personnage mythique que le film de Joshua Michael Stern n'avait pas trouvé important à traiter, celui d'un père qui ne s'assume pas.
    Les dialogues sont percutants et le film mériterait un deuxième visionnage pour en profiter pleinement.

    Voir ma critique complète sur :
    matt240490
    matt240490

    70 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2016
    Joshua Michael Stern avait dirigé Ashton Kutcher dans le rôle clé, Danny Boyle prend la relève avec Michael Fassbender. Steve Jobs, biopic consacré à l'un des cofondateurs d'Apple Inc. (n'oublions pas Steve Wozniak), se distingue des autres par son approche segmentée. Ainsi, il ne contente pas de retracer linéairement la vie de l'homme, mais axe son développement autour de trois événements majeurs : le lancement du Mac, du NeXt cube et de l'iMac. Et, au-delà de cette simple idée, le spectateur se voit transporté à trois époques différentes, chacune avec ses points forts : la réalisation en 16mm, le plan avec le conseil d'administration sous une pluie battante, les applaudissements finaux. Derrière l'excellent travail qui a été fait du côté du maquillage, Fassbender et Winslet crèvent l'écran. Belles prestations, mise en scène de qualité, scénario puissant : on reste partagé entre le dégoût et l'admiration pour celui qui, à preuve du contraire, révolutionna l'informatique.
    Anthony O
    Anthony O

    54 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    Fassbender est absolument remarquable. La personnalité complexe et légèrement bornée de Steve Jobs est magnifiquement mise en scène.
    Le rythme du film est bon. Boyle a l'intelligence de ne pas prendre le risque de montrer une présentation à la Steve Jobs car cela est probablement impossible à reprendre.
    Nyns
    Nyns

    189 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2016
    J'ai entendu quelqu'un dire à la sortie du ciné "pour apprendre quelque chose fallait taper Steve Jobs sur Wikipedia". Ben c'est triste, mais vrai. En gros ce film n'est qu'un dialogue interminable de 2h ou on apprend rien d'important qui ne soit pas de notoriété publique. L'homme qui a révolutionné le marketing en rendant indispensable ce qui est complètement inutile reste pour moi après le visionnage... L'homme qui a révolutionné le marketing etc. C'est dommage parce qu'en fait l'idée de ce biopic a le mérite d'être original et de sortir vraiment des sentiers battus du biopic. Ici, exit l'enfance du protagoniste etc... On se concentre sur 3 événements qui sont 3 présentations de produit déterminantes. Les plus grands moments de la carrière de l'entrepreneur sont là (quoi que, où est l'Iphone et l'Ipod... Au moins un des 2 non... ? ) donc c'est plutôt intéressant, en même temps Danny Boyle c'est pas le réalisateur lambda donc bon. Sauf que cet atout en apparence devient un véritable handicap très rapidement : on y croit pas une seconde. Rien d'important se passe avant de tels événements donc j'ai vraiment eu trop de mal à valider le concept. Le sempiternel défilé des personnes entourant Steve Jobs devient très vite d'un ennuie... Et puis oui il était arrogant, tout le monde le sait, et alors ? Il n'avait quasi aucune notions d'informatique et a révolutionné le milieu et donc ? Biopic obligatoire ? Non. Je vote archi contre. Typiquement le genre de parcours tout sauf taillé pour le cinéma. Mais bon, c'est la mode que voulez-vous... Enfin bon voilà une histoire trop proche de la réalité tout en écartant des passages gênants car incasables dans le format (son mariage et ses 3 autres enfants ? ) donc c'est très étrange. Puis les engueulades au boulot, j'ai pas envie de me détendre au cinéma pour voir ça. Un gros point positif quand même, car grâce à cette façon de raconter on évite le côté mélodramatique de la fin de vie, parce là pour le coup la sienne était vraiment trop délicate... Bref, je ne pense pas que ce film va marcher, j'ose espérer que les gens en ont un peu marre. Next ! ( c'est le cas de le dire ah ah....)
    Raphaël O
    Raphaël O

    121 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2016
    Danny Boyle signe une oeuvre en 3 actes audacieux, brillants et sans temps mort montrant la face cachée du célèbre PDG d'Apple, Steve Jobs. La mise en scène est maitrisée, la mitrailles de répliques cinglantes est excellente et la distribution de haute volée. Mention spéciale à Michael Fassbender qui livre une performance saisissante. Une sacrée réussite qui restera gravée dans les disques durs !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 février 2016
    A part le jeu des acteurs et quelques idées de mise en scène plutôt sympathiques, je n'ai trouvé aucun intérêt à ce film.
    Je ne sais pas quoi dire de plus... lisez les bouquins si vous voulez en savoir plus sur Steve Jobs, c'est mieux.
    cylon86
    cylon86

    2 258 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2016
    Steve Jobs est un génie. Steve Jobs a révolutionné le monde de l'informatique. Bon jusqu'à présent rien de nouveau.Pas besoin de jeter des fleurs au cofondateur d'Apple et pas besoin d'un autre biopic sur lui. Pour dire quoi ? Et puis Aaron Sorkin est arrivé. Le scénariste, à qui l'on doit "The Social Network" et "A la Maison Blanche", n'est pas comme tout le monde. Un biopic ? Le genre est casse-gueule et dangereux et dans un cas comme celui de Steve Jobs, le manque de recul est assez évident, l'homme étant décédé en 2011. La solution est pourtant simple : éviter le biopic et ses pièges à tout prix. Culotté, Sorkin propose un scénario divisé en trois parties. Le film se déroule donc en 1984, en 1988 et en 1998. Trois séquences, situées juste avant le lancement d'un produit (le Mac, le NeXT, l'iMac). Trois séquences permettant de condenser la vie de son personnage principal, de montrer son évolution et de montrer tous ses conflits intérieurs. Avec ce procédé, Aaron Sorkin désamorce tous les pièges de la narration classique. Certes, quelques séquences de flash-back viennent s'introduire dans la structure mais uniquement pour servir les propos du présent que l'on nous montre. Et en se concentrant sur ces trois événements d'une vie, "Steve Jobs" démontre sa plus grande qualité : ce n'est pas un film sur le cofondateur d'Apple, c'est un film à la portée beaucoup plus universelle. Pas besoin de savoir manier un mac ou d'être passionné d'informatique pour se prendre au jeu. Car Steve Jobs est un homme comme un autre, avec sa complexité, son génie, ses paradoxes, ses défauts, ses failles, ses inquiétudes et ses qualités. "Steve Jobs" est bien plus que le portrait de l'homme qui a révolutionné l'informatique, c'est avant tout le portrait d'un homme complexe, dont on peut saisir chaque nuance sans pour autant le comprendre entièrement. Pour appuyer le tout, Sorkin s'appuie sur des dialogues de chocs qui viennent rythmer l'ensemble du film. Des dialogues que le scénariste maîtrise à merveille et que ses personnages utilisent comme des armes. Le climax de la deuxième séquence, affrontement verbal entre Jobs et Sculley, sera aussi violent qu'une scène de castagne entre James Bond et Jason Bourne. Les répliques fusent, les mots font mal et en disent long sur la relation entre les personnages. Bavard ? Bien sûr. Mais n'allez pas croire un seul instant que rien n'est millimétré dans ces joutes. Tout est calculé, pensé pour viser juste et à ce niveau-là, le scénario est tout simplement brillant. Danny Boyle n'a donc pas grand chose à faire si ce n'est se mettre au service du scénario et dynamiser un peu l'ensemble avec sa mise en scène mais juste ce qu'il faut. Les acteurs font le reste. Michael Fassbender prouve une fois de plus l'étendue de son talent, offrant toutes ses nuances à un personnage complexe, mégalomane et difficile à aimer. Kate Winslet, Seth Rogen, Michael Stuhlbarg et Jeff Daniels viennent compléter le tableau et donner à chaque réplique l'intonation qu'il faut. Mais que le doute ne plane pas. Si "Steve Jobs" est un grand film, c'est grâce à son scénario, aussi couillu qu'ambitieux.
    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2016
    « Les musiciens jouent d'un instrument, moi je joue de l'orchestre ». Après le convenable Jobs avec Ashton Kutcher, personne n'était intéressé de faire un second long-métrage sur le co-créateur d'Apple. Une exception pour ce nouveau projet doté d'une distribution cinq étoiles qui est réalisé par Danny Boyle (Slumdog Millionnaire) et scénarisé par Aaron Sorkin (The Social Network). Une équipe de choc qui fait presque de Steve Jobs, un grand film. Oui, presque... La construction du récit est découpé en trois actes spoiler: qui est centrée autour de lancements importants (le Macintosh en 1984, le NeXT en 1988 et le iMac en 1998). Le film traite essentiellement sur des discussions et des conflits que Jobs a eu avec ses proches, en particulier avec Joanna Hoffman, la responsable marketing, Steve Wozniak, son associé des débuts, John Sculley, le PDG d'Apple, et sa fille Lisa.
    Dès le départ, un rythme démoniaque s'empare de l'écran. spoiler: Tout le monde crie et passe dans les coulisses : une sensation d'étourdissement qui rappelle Birdman.
    La caméra pleine de tension ne lâche plus les personnages, campés par des acteurs étincelants. L'excessif Michael Fassbender offre une interprétation exceptionnelle dans la peau de cet être aussi brillant que manipulateur, dévoré par son ego. Kate Winslet utilise sa raison, elle s'avère très crédible. Plus effacé, Seth Rogen est élégant et Jeff Daniels reste satisfaisant... Les dialogues d'Aaron Sorkin sont reconnaissables et ils s'avèrent souvent bons. Une bande sonore éclatante et fort distrayante. La mise en scène, comme à son habitude propre de Danny Boyle n'est pas sans faille non plus. Le spectateur a tendance à s'ennuyer à quelques reprises, ce qui est dommage. spoiler: La relation intime et personnelle entre Jobs et sa fille, Lisa semble plus importante que toutes les autres.
    Certaines émotions sont au rendez-vous, et les 15 dernières minutes sont extrêmement merveilleuses, on verse une larme ! Pour conclure, Steve Jobs est un biopic honnête, même si on aurait aimé que se soit plus prenant et plus efficace dans sa mise en scène. Presque un grand film !
    Dandure
    Dandure

    151 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2016
    Attention cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: comme tant d'autres, les produits Apple souffrent d'obsolescence programmée. Ce n'est pas très original pour une fois.

    Là où tant de biopics assènent le banal schéma chronologique, ascension, grandeur et décadence, Danny Boyle choisit un dispositif malicieux. Le film fait semblant de retracer 3 moments clé dans la vie de Steve Jobs, soit une heure avant le début de 3 conférences de lancement d'un produit. Coulisses, scène, flashbacks, vie publique, vie privée, tout se mélange dans un maelstrom qui verse côté théâtre augmenté plutôt que côté cinéma. Forcement moins virtuose (mais beaucoup moins futile) que Birdman, le film de Boyle parvient à compiler et faire vivre tous les sujets qui fâchent à propos de ce (anti) héros idolâtré ou décrié.
    Moralité : pensez différent.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    164 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2016
    C'est principalement pour la performance de Michael Fassbender, qui est mon acteur favori, que je voulais regarder ce "Steve Jobs". Le personnage ne m'intéressant pas plus que cela. Toutefois, l'équipe dans l'ensemble m'a intrigué. Projet initialement prévu pour David Fincher ("Fight Club") avec Christian Bale ("The Dark Knight"), la production de "Steve Jobs" a été chaotique. Danny Boyle, réalisateur de "Trainspotting" et "127 Heures", a finalement mis en scène ce Biopic, pour un résultat pour ma part très satisfaisant.

    En effet, "Steve Jobs" est à mes yeux une réussite qui ne méritait pas son Flop au Box-Office, un divertissement entrainant porté par la plume de Aaron Sorkin à qui l'on doit l'excellent "The Social Network", long-métrage sur la création de Facebook, et "Sunset". Le scénariste a su rendre un homme qui ne m'intéresse guère fascinant à suivre, grâce à un rythme prenant et immersif ainsi que des dialogues intelligents. L'écriture est de qualité, de même pour la mise en scène. Danny Boyle a choisi de retranscrire 3 étapes de la vie de l'ingénieur, à savoir la création du Mac, de Next et du iMac. Théâtre filmé se déroulant majoritairement dans les loges avant les conférences pour présenter les créations informatiques, "Steve Jobs" m'a captivé, m'a entrainé avec lui. L'indéniable talent du scénariste s'est encore une fois montré efficace, au rendez-vous. Danny Boyle a mis en scène un script envahit sous les punchlines des personnages avec fulgurance et élégance. Un script sous les punchlines oui, car en effet les protagonistes ne font que parler durant 2 heures : les répliques sont percutantes, les échanges très intéressants ; chaque conversation est un bijou scénaristique. La réalisation vient aider le scénario à rendre le récit coupé en 3 parties plus beau encore. Celle-ci est vraiment magnifique. les plans sont léchées, très travaillés ; les plans-séquences superbement composés et fluides. Les couleurs de l'image rendent cette merveille technique éblouissante. Les teinture sont très belles, les décors bien exploités ; l'ambiance est vraiment immersive pour ma part. Si je regrette toutefois un rythme en peu moins rapide lors de la dernière partie (la redondance sans doute), l'ensemble reste très bon à suivre.

    Bien évidemment, les acteurs ont servi à rendre cette expérience cinématographique vivante. Michael Fassbender ("Macbeth") est parfait dans la peau de son personnage. Tantôt touchant, tantôt antipathique, son rôle lui va à merveille ; la prestation du comédien est d'une grande justesse, et aurait mérité son Oscar. Kate Winslet ("Triple 9") est elle aussi très convaincante dans la peau de Joanna Hoffman, tout comme Seth Rogen ("Délire Express") en Steve Wozniak. Celui-ci change de genre filmique, et trouve un ton plus sérieux qui lui réussit. Jeff Daniels ("Looper") est quant à lui très crédible en John Sculley, idem pour Michael Stuhlbarg ("Le Prodige") interprétant Andy Hertzfeld. Chaque comédien trouve sa place, et se l'accapare brillamment.

    Si le sujet informatique n'est pas ce qui m'intéresse le plus, les sujets abordés sont bien traités, et l'homme derrière l'ingénieur qu'est S. Jobs est bien exploité. Exploité, à l'instar de la Bande Originale, certes se rapprochant du "Social Network" de D. Fincher. Celle-ci s'inscrit bien dans la pensée du long-métrage avec ses intonations et compositions sonores. Légère et informatisée, la musique accompagne bien l'ensemble de ce nouveau Biopic. Un divertissement que je recommande car c'est un très bon film, malgré un rythme qui ne peut plaire à certains. Loin d'une démarche classique et ennuyeuse comme je le pensais, j'ai aimé *Steve Jobs*.
    selenie
    selenie

    5 439 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2016
    Adapté de la biographie (2011) de Walter Isaacson le film se dote d'un scénario judicieux signé Aaron Sorkin, lequel s'est fait remarqué pour son excellent travail sur "The Social Network" déjà de Fincher. Sorkin signe un scénario qui se focalise sur les minutes précédant le lancement médiatique, et où Jobs commandent, gèrent et surtout croisent, discutent et se fâchent avec ses proches, famille et collègues. Le soucis c'est que Sorkin imagine quasi la totalité des dialogues et que le tout reste quand très subjectif. Le bon point c'est que les dialogues percutants, toujours sous un fort effet énergisants qui sonne toujours vrais et pertinents.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2016
    Faux biopic autour du mythe Steve Jobs. Une réalisation qui éclabousse le spectateur par son éclat ♥♥♥½

    En 1984, le Macintosh est sur le point d’être révélé au grand public.

    Quelques pépins techniques enragent son co-créateur Steve Jobs qui n’hésite pas à le faire savoir à ses employés. Sa fidèle directrice marketing tente de gérer le peu de temps qui lui reste avant le dévoilement. Entre son associé et son patron, tout le monde semble vouloir lui parler. Principalement son ancienne amoureuse qui débarque pour lui demander une pension afin de subvenir aux besoins de leur fille que Steve Jobs n’a toujours pas reconnue…..

    On l’attendait depuis plusieurs semaines, depuis ces premières images d’un Michael Fassbender incroyable de ressemblance avec le réel Steve Jobs. Et depuis quelques jours, certains critiques dans la presse américaine annonçaient ici et là cette nouvelle réalisation comme le film de l’année, le nouveau Social Network…

    En sachant que la précédente adaptation concernant l’ancien leader d’Apple avait été un échec (Jobs avec Ashton Kutcher), le résultat final signé Danny Boyle serait-il finalement à la hauteur ?

    Steve Jobs2

    A vrai dire, son adaptation kaleidoscope n’est en fait pas véritable biopic, car le récit s’arrête sur trois moments dans la vie du bonhomme, trois moments que l’équipe de production jugea forcement pertinente d’étudier…et qu’elle proposa au génial réalisateur anglais afin qu’il en fasse une représentation forcément subjective !

    Dès les premières minutes du long métrage, nous voici en 1984, à quelques secondes d’une présentation, le lancement du premier Mac. Et dès ce début sur les chapeaux de roue, dialogues qui fusent et mise en scène brillante en mettront plein la vue au spectateur. Pour exemple les deux premiers dialogues: « L’univers entier a été créé en une semaine » lance Steve Jobs à Andy Hertzfeld…et lui de répondre: « Il faudra nous expliquer comment tu t’y es pris alors » ! Ambiance !

    Les dialogues de Sorkin sont fins, bien sentis et peuplent le long métrage de façon incroyable.

    D’ailleurs, qu’on ait été fan de l’homme (Steve Jobs) ou son détracteur, qu’on croit en cette version des faits ou non, Steve Jobs met tout le monde d’accord et embarque, sur le même bateau, hommes femmes enfants….un grand merci à l’écriture qui permet à l’ensemble de bien doser réalisme avec humour et fluidité.

    La suite du film emmène le spectateur vers deux autres moments clés dans la vie de Jobs : Le lancement raté de l’ordinateur NeXT en 1988 et celui du premier iMac en 1998, chaque moment établissant comme un chapitre du film mais aussi dans la carrière du brillant homme d’affaires.

    Steve Jobs3

    Boyle, considéré comme un véritable artiste depuis le succès mainstream de son Slumdog Millionnaire, s’amuse même avec ses trois chapitres à nous donner trois tonalités bien différentes afin de retranscrire les époques au mieux. Si la première partie de 1984 filmée en 16mm est facilement perceptible, les deux autres sont plus discrètes (1988 étant filmée en 35mm et 1998 en numérique). Outre ce choix artistique, il s’amuse avec sa caméra qui danse, virevolte et s’efface parfois (certes rarement) dans les coulisses des théâtres. Il y a fort à parier que Birdman ait donné quelques idées au réalisateur anglais tant certains moments du film rappellent l’oscarisé de cette année.

    Boyle pousse encore plus loin l’arrogance (et donc forcément rejoint la proximité de Birdman) en proposant trois chapitres assez identiques avec les six mêmes personnages, voulant ainsi créer une métaphore personnelle au demeurant assez cruelle.

    S’il est incroyable de technicité, le long métrage de Danny Boyle a le mérite de poser des questions intéressantes…comme la possibilité d’attraction vers un homme aux procédures très rigides; le charisme des leaders malgré leur cruauté : « Le roseau plie mais ne rompt pas » disait La Fontaine…Ce long métrage peut-être analysé par bien des psychologues ou responsables RH afin de prouver une démonstration

    Ici Michael Fassbender est tellement incroyable de réalisme dans ses émotions qu’il semble avoir pris des cours pendant des semaines avec Steve Jobs lui-même.

    Steve Jobs1

    Quelques petits éléments réduisent toutefois le dernier film du réalisateur :

    Le problème avec les choix de mise-en-scène (et trois chapitres plutôt similaires) c’est que le film donne l’impression d’être un perpétuel prologue, comme une présentation qui ne viendra jamais avec une musique d’introduction qui avance crescendo et finit par taper légèrement sur les nerfs.

    En outre, si les dialogues du film sont incessants (on est à deux doigts de se dire que Boyle a dû être subjugué par Jesse Eisenberg dans Social Network), vient un moment durant le développement de l’intrigue où le cerveau finit par lâcher. Tellement d’informations sont envoyées de manière quasi-systématique qu’il devient difficile de ne pas être relégué dans le fonds. Il faut dire que Sorkin est un spécialiste du walk and talk, à savoir des plans séquences interminables où les personnages se parlent tout en avançant….Aussi, plutôt que d’apprécier les dialogues et effets humoristiques comme dans la première partie, le spectateur finit tant bien que mal par essayer de ne pas en perdre une miette pour plus tard.

    Alors bien sûr, Michael Fassbender est, comme on l’attendait, formidable et devrait obtenir au minimum une nomination aux Oscars. En outre, le retour sur grand écran de Kate Winslet est relativement jouissif même si elle passe la majeure partie de son temps à donner l’heure; Les deux faisant le film bien entendu. Mais à force de vouloir éblouir le spectateur, Boyle en fait sans doute un peu trop, espérant bien entendu entrer dans la légende ce que le film fera sans doute avec le bénéfice du temps.

    « Les musiciens jouent d’un instrument. Moi je joue de l’orchestre! »
    David B.
    David B.

    39 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2016
    Un exercice de style que je n'ai que peu apprécié : les coulisses du lancement de 3 produits phare lancés par Steve Jobs sont l'occasion de faire connaître son avancée professionnelle, sa vie personnelle et les relations avec les gens qui l'entourent. S'en suit un mélange brouillon de dialogues, vire-voltant à toute vitesse, sans retenue et jusqu'à plus soif d'un sujet à l'autre. On a grand mal à suivre, on ne comprend pas bien où l'on veut en venir. L'exercice veut sûrement transcrire la modernité du personnage, il nous perd très rapidement. Un comble...
    lionelb30
    lionelb30

    385 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2016
    D'un ennui profond. Parti pris de ne montrer que les avant presentation rate et sans interet. A moins qu'il ne soit que réellement egocentrique et detestable sinon biopic rate.
    Les meilleurs films de tous les temps
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