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    Following, le suiveur
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    stebbins
    stebbins

    506 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Un premier film plein de promesses tenues, d'une rare intelligence, partant paradoxalement d'une idée aberrante, hypothétique, d'une idée qui justement ressemble plus à une non-idée qu'à autre chose. Des premières minutes aux suivantes, puis aux dernières, le scénario évolue dans un vertige de complexité, exposant ses informations comme un enfant sage construirait une boule de neige pour une éventuelle bataille, avec un soin méthodique, redoutablement malin et retord, alliant effet d'accumulations et perfectibilité. Christopher Nolan choisit un quidam comme cible de sa manipulation, personnage-outil dont le vide existentiel l'amène à suivre les gens qui l'entoure... Difficile de partir d'un canevas plus absurde, plus ténu, reposant sur aussi peu d'enjeux narratifs. Et pourtant, au fur et à mesure que Following se dévoile aux spectateurs sa futilité devient toute autre, se mue en thriller déphasé - schizophrénique, diront certains - en petite perle scénaristique diabolique et passionnante. Pouvant être a posteriori considéré comme l'anti-Inception ( le dernier film de Nolan s'étayant de prime abord sur une masse d'informations pour finalement se clôturer dans la banalité... à la différence dudit Following qui, fort de son postulat bateau, s'amuse à nous faire perdre pied petit à petit ), Following répond pourtant aux mêmes exigences structurales et narratives : parier sur la fable à tout prix sans pour autant délaisser le rythme et la forme. Le cinéma de Nolan, c'est tout simplement le circuit intégré de la matière grise. A voir absolument.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 049 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Following que dire: j'ai vu tout les Nolan et j'ai était bluffé a chaque fois, c'est le dernier film qui me manque a voir et je me suis dit, est ce que je vais être encore bluffé: et bien maintenant je peux dire que OUI, j'ai était encore une fois bluffé de part la qualité de la réalisation qui est juste excellent, soigné et très stylé, vraiment magnifique réalisation grâce au talent de Nolan. Ainsi que par le montage qui est vraiment énorme, montage inversé, ce qui rend le film un vrai puzzle, un puzzle captivant de bout en bout. Le scénario est très travaillé, très soigné et très intéressante a suivre, captivant du début jusqu'à la fin: est quelle fin, encore un twist final qui ma encore bien scotché et bien surprit: Bravo. Les personnages sont très bien écrit, très charismatique et magnifiquement bien interprétée par des acteurs qui sont plus que convaincant: chapeau. Les musiques sont vraiment très sympa et colle parfaitement a l'ambiance du film qui est vraiment excellent: ambiance mystérieuse qui est vraiment très prenant. Voila rythmé ,captivant, réalisation magnifique, acteurs parfait dans leur rôle: voila ce qui vous attend dans ce film qui est juste énorme. Premier film de grand Nolan qui encore une fois montre l'étendu du son talent. Un pur chef oeurvre.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    83 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2015
    Premier long-métrage pour le réalisateur Christopher Nolan qui, malgré qu’il soit méconnu du grand public, beaucoup de spectateurs considérant encore Memento comme le premier film du Britannique, a su se faire connaître via divers festivals indépendants durant lesquels il a raflé quelques récompenses et des critiques élogieuses. Un succès certes discret aux yeux du monde entier mais qui sera pourtant les prémices d’une carrière internationale et reconnue. À l’occasion de cette rétrospective sur le papa d’Inception et d’Interstellar, voici la critique de Following, le suiveur, un film qui mérite d’être vu au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour les aficionados acharnés du réalisateur.

    Faire un premier long-métrage qui puisse être repéré par des producteurs beaucoup plus influents qu’à ses débuts est le but primordial d’un cinéaste. La plupart du temps, pour réussir, il faut se plier aux règles des producteurs en question pour que ceux-ci acceptent de financer le film, le réalisateur n’ayant alors pas encore assez de pouvoir pour imposer son style ou ses ambitions, tout en se pliant aux codes du genre auquel il s’attaque (thriller, comédie, horreur…). Bien que cette remarque s’applique principalement au monde hollywoodien, elle s’adresse pourtant à chaque réalisateur en herbe qui ne cherche qu’à montrer son talent, son savoir-faire. Bien avant de connaître la notoriété grâce à la trilogie de The Dark Knight et ses premières œuvres américaines, Christopher Nolan faisait parti de ces cinéastes et pourtant, en livrant Following, le Britannique a su se démarquer très vite grâce notamment à une technique scénaristique qu’il affectionne tout particulièrement et qu’il réutilisera dans d’autres films (principalement Memento, la première partie de Batman Begins et Le Prestige) : la narration non-chronologique.

    Le but est simple : le scénario et donc le film racontent une histoire qui ne suit nullement l’ordre établi par le temps. Ainsi, vous vous retrouverez avec une séquence qui se passe avant celle qui la précède dans le montage. Un procédé assez tortueux et risqué auquel le spectateur n’est pas spécialement habitué, pouvant lui faire peur et se désintéresser du long-métrage. Un danger que courait principalement Following, surtout avec une histoire aussi peu accrocheuse (un écrivain paumé qui s’amuse à suivre des inconnus dans la rue et qui devient cambrioleur malgré lui) et des personnages mis de côté au profit de l’histoire elle-même (juste un seul d’entre eux possède un nom). Au début du film, le résultat donné n’en est que plus frustrant : un enchaînement de scénettes à première vue sans aucun lien qui se terminent brutalement par un fondu en noir. Mais le fait d’utiliser une telle narration va permettre à Christopher Nolan de complexifier une histoire pourtant simple sur le papier, de se jouer aussi bien de son personnage principal que du spectateur, comme il l’avait fait pour son court-métrage Doodlebug.

    Following se présente donc comme un thriller à la trame labyrinthique qui pousse le spectateur à rassembler les morceaux d’un même puzzle pour lui permettre de reconstituer l’histoire dans sa tête, jusqu’au moindre détail, et d’être impressionné par une révélation finale, un twist qu’il n’aura pas su voir venir malgré un synopsis basique. Ce film en quelque sorte interactif, Nolan le raconte certes à sa manière, mais ne laisse jamais le spectateur sur le banc de touche en lui fournissant des plans d’insert, des images subliminales qui permettent d’indiquer l’importance de celle-ci à l’histoire (gros plans sur un objet, séquence qui s’attarde sur le regard d’un personnage…). Un effet de mise en scène classique qui permet néanmoins de titiller la curiosité du spectateur vis-à-vis de l’histoire et d’essayer de la construire lui-même avant que celle-ci ne lui soit révélée. Et comme vous vous laisserez emporter par la trame et les indices disséminés par Nolan, vous vous ferez prendre au jeu comme le personnage principal.

    Et le format en noir et blanc dans tout cela ? Est-ce par manque de moyen (le budget du film s’élève à 6 000 dollars) ou par caprice de Nolan qui utilise ce dernier depuis ses courts-métrages (Doodlebug en tout cas) ? Si Christopher Nolan est souvent considéré comme un excellent conteur d’histoires (ce film et son montage en sont la preuve) et non un metteur en scène exceptionnel qui use d’effets mémorables, Following saura convaincre les plus réticents à son cinéma. S’il est vrai qu’ici, le réalisateur ne fait que filmer et suivre ses comédiens (très bons, soit dit en passant), le fait d’avoir choisi le noir et blanc participe également à se jouer du spectateur. Cela donne une certaine classe à l’image, certes, mais ce format donne un côté 50’s à l’histoire, si bien que le spectateur peut se retrouver perdu en ce qui concerne l’époque à laquelle se déroule le film. Bien que celui-ci semble se passer dans le présent (suffit de voir les vêtements et les décors), le noir et blanc donne pourtant l’impression que Following embarque le spectateur dans l’époque de la Prohibition en faisant dériver son histoire dans une ambiance plutôt mafieuse où défilent décors luxueux et rétros (un club, un appartement chic), objets anciens (une machine à écrire) et une blonde hitchcockienne (coiffure et apparence vestimentaire d’époque) au service d’une histoire de gangster. Une simple apparence filmique dans laquelle le spectateur va pourtant se laisser plonger sans se rendre compte qu’il a affaire à une illusion, se retrouvant ainsi aussi naïf et impuissant que ne le sera le héros au cours de l’histoire.

    Bien que Following préfère s’attarder sur son enquête et non sur l’histoire des personnages qui ne servent de pions qu’au déroulement du script, Christopher Nolan livre une première œuvre tout simplement bluffante de maîtrise tout en imposant son style scénaristique. Un coup d’essai réussi pour celui qui deviendra le réalisateur hollywoodien le plus acclamé du XIXe siècle.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 196 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2020
    Avant d'être le réalisateur respecté qu'il est devenu suite à sa participation à la réactivation du personnage de Batman qui avait disparu des grands écrans après le bide commercial des deux épisodes de la saga réalisés en 1995 et 1997 par Joel Schumacher, Christopher Nolan était jugé comme un jeune prodige venu d'Angleterre ayant réalisé quelques films au mode de narration plutôt surprenant qui indiquaient une personnalité affirmée. "Following, le suiveur", son premier long métrage réalisé avec quelques bouts de ficelle, qu'il a lui-même produit et scénarisé annonce clairement les futurs partis-pris narratifs de Nolan qui se jouera constamment des codes habituels pour faire vivre une expérience sensorielle déroutante à ses spectateurs. Dans ce premier essai qui tient plutôt du moyen métrage, Bill (Jeremy Théobald) est un jeune écrivain oisif qui pour trouver l'inspiration qui lui fait défaut, décide de se laisser aller à suivre des inconnus dans la rue pour tenter d'allumer le feu sacré de l'inspiration à partir de ces personnages inconnus. Les règles très strictes qu'il tente de s'imposer dans sa démarche volent très vite en éclat, la curiosité étant souvent, on le sait tous, très mauvaise conseillère. C'est de cette manière qu'il va faire la connaissance de Cobb (Alex Haw), un voleur aux pratiques très particulières l'apparentant plus à un esthète de la cambriole qu'à un stakhanoviste de la fauche. Bill assez naïf a mis le doigt sans le savoir dans un engrenage qui va progressivement l'engloutir. A l'aide d'un noir et blanc et d'une caméra tenue à l'épaule qui donne à son film un style documentaire très immersif, Christopher Nolan délivre ça et là des images incongrues de prime abord qui prendront toute leur signification avec le dénouement de l'intrigue. Un procédé qu'il radicalisera avec "Memento" sorti deux ans plus tard, pour lequel le procédé narratif complétement chamboulé tient lieu désormais de principal argument. "Inception" thriller d'anticipation sorti en 2010 alors que Nolan est au fait de sa gloire déroutera encore plus, ce qui n'empêchera pas cet exercice de style un peu surfait d'être un formidable succès au box-office. Une démarche qui rapproche sans doute davantage Christopher Nolan des adeptes de jeux vidéo que des véritables cinéphiles. On peut certes le regretter sans que cela ne remette en cause le talent intrinsèque de Nolan. "Following, le suiveur" œuvre des débuts non exempte de défauts fait preuve d'une fraîcheur et d'une tonicité qui en sus laissaient entrevoir des qualités qui si elles se sont clairement affirmées avec l'arrivée à Hollywood ont peut-être conduit le réalisateur suite à son succès phénoménal à l'enfermement dans une expression un peu trop narcissique de son art. L'avenir nous dira si le grand réalisateur qui se cache encore un peu derrière l'ex-jeune prodige va enfin éclore. A noter, la partition musicale envoûtante de David Julyan devenu le compositeur attitré de Nolan.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 089 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2013
    Bon Nolan est un petit malin et je ne sais plus pourquoi j'ai voulu voir son premier film. Sans doute histoire de boucler la boucle.
    J'ai trouvé au départ l'utilisation de la voix off et du flash back vraiment casse gueule, mais j'ai fini par m'y faire et à m'intéresser à ce personnage, bien que je le trouvasse assez artificiel. Effectivement dans sa façon de raconter l'on sent qu'il n'est qu'un prétexte pour ce film. J'ai trouvé le film vraiment intéressant à partir du moment où il rencontre Cobb. J'espère qu'il ne s'agit pas là d'une autoréférence lourdingue avec conneries à décortiquer (avec Nolan on ne sait jamais) vis à vis d'Inception. Je suis certain que certains peuvent se toucher pendant des heures là-dessus.

    J'avoue avoir pensé sur le coup, tiens c'est pas mal, il n'y a pas d'intrigue, juste des mecs qui aiment deviner des choses sur les gens. Et ça m'a intéressé. Je crois que ça m'a rappelé une scène des valseuses (en moins bien, forcément) où ils rentraient dans une maison et humaient des culottes de gamines (si je me souviens bien).

    Et petit à petit j'ai senti venir l'entourloupe. Nolan ne pouvait pas faire simple, il fallait qu'il s'amuse à compliquer inutilement son film avec la narration, les flash backs qui s'entremêlent, les coups fourrés qui sont bien visibles... C'est trop artificiel, trop faux pour moi. Tout ceci relève plutôt du théâtre que du cinéma. En tous cas ça m'a emmerdé au possible sur les dernières 40 minutes. Sachant que le film dure une heure dix, c'est pas mal.

    Je ne trouve ça ni bien amené, ni fluide pour un sous. C'est franchement décevant. On part d'un principe assez saugrenue et difficilement crédible et puis on tombe dans le grotesque malgré une première demi-heure sympa comme tout.

    Ce qui m'agace aussi c'est cette volonté de faire passer le suiveur pour un saint. Il n'est pas censé être un pervers ou un délinquant sexuel malgré qu'il suive des gens dans la rue. Justement, ça aurait pu être crédible et ajouter une touche d'authenticité au film qui n'est que rarement dans le vrai et qui n'est pas juste.

    Bref Nolan a tarabiscoté son scénario et a filmé le tout en noir et blanc pour faire "arty". Mais moi cette soupe ne prend pas.
    Kloden
    Kloden

    127 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Premier chef-d'oeuvre de Christopher Nolan, réalisateur au style atypique (et par ailleurs tout bonnement génial) déjà en place dès ce long-métrage qui inaugure une carrière désormais propulsée au sommet d'Hollywood, sans que le réalisateur n'ait pour autant perdu sa personnalité. Chronologie non linéaire, personnages opaques, scénario travaillé et twist final surprenant ; tous les éléments qui ont fait le succès du réalisateur britannique 2 ans plus tard avec Memento sont déjà là. Le noir et blanc, le jeu sur l'éclairage et l'image tremblée recherchés par Nolan donnent à l'esthétique du film un côté glauque, froid. Les personnages sont très intéressants, et le fait qu'ils soient campés par des acteurs pratiquement inconnus qui se chargent de leur rôle sans esbroufe ajoute encore au réalisme d'un polar peu connu, mais qui témoigne déjà d'un talent incontestable caméra en main chez celui qui est, vous l'aurez sans doute compris, mon réalisateur préféré. Pour ses fans comme pour les autres, je n'aurai qu'un seul mot : foncez !
    mr. edward
    mr. edward

    164 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2013
    Premier film de Christopher Nolan, sorti en 1999, Following nous dévoile déjà les thèmes et le style de réalisation cher au réalisateur, que l'on retrouve dans ses films suivants. En lui-même, le film est assez bon, bien qu'un peu maladroit. On sent que c'est un premier fait avec peu de moyen mais déjà prometteur, cela se confirmera par la suite.
    Plume231
    Plume231

    3 919 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Un premier film très fauché pour Christopher Nolan mais le manque de moyens n'empêche pas l'imagination, et on a déjà son goût pour la narration non-chronologique. La direction d'acteurs est impeccable, le scénario est retors, principalement psychologiquement, et il y a de l'idée dans la technique en particulier sur le dernier plan. Bref on n'est nullement étonné que le réalisateur de ce petit film est très bien réussi par la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Pas besoin de beaucoup d'argent pour réaliser des chefs d'oeuvre, Christopher Nolan nous le prouve ici dans un film qui bien que court n'en est pas moins excellent de part de nombreux aspects, à voir et à revoir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    566 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2013
    Un polar anglais en noir et blanc divertissant, filmé caméra à l'épaule. Un bel exercice de style pour le premier film de Christopher Nolan.
    Henrico
    Henrico

    167 abonnés 1 332 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    "Following" était basé sur une intrigante histoire inventée par Jeremy Theobald, le scénariste et acteur principal du film. Nolan en a fait un bon polar. Le britannique avait d'autant plus de mérite que le film était son premier. La production artistique de Nolan s'est révélée par la suite très inégale avec quelques rares fois un chef-d'oeuvre comme "Memento", Le dernier-né, "Tenet", ne rachète rien à un ensemble très décevant.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    92 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Le premier long-métrage de Christopher Nolan parvient, malgré son budget dérisoire, à instaurer une ambiance morne et désabusée qui sied parfaitement à son intrigue sombre. Following est un film noir qui annonce déjà Memento par sa narration anti-chronologique. Le cinéaste y aborde le thème du "trouble identitaire", omniprésent dans sa filmographie. Malgré quelques petites faiblesses techniques et scénaristiques (excusables pour une première œuvre) Following vaut clairement le détour pour découvrir les débuts en fanfare d'un jeune réalisateur plein de promesses (largement tenues depuis).
    gnurff
    gnurff

    25 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    Encore un excellent film de Nolan... Et c'est son premier !

    Un splendide polar avec un sujet original et une manière curieuse de le tourner !

    De plus selon la fiche "allociné" c'est un budget de 6000$

    chapeau ! regret de ne pas l'avoir vu en V.O
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    131 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Premier film de Christopher Nolan, ce Following souffre simplement du fait d'être un premier film justement. L'intrigue est très intéressante, le jeu des acteurs convainquant et il y a un gros soin apporté sur l'ambiance. Mais la maitrise n'est pas totale non plus et ainsi Nolan sombre dans le piège de la scène où les méchants parlent entre eux du plan machiavélique qu'ils ont dressé et ce sans un contexte "valable". Il ne manquait plus que les rires maléfiques. C'est ce genre de maladresse qui nous ramènent au fait que nous sommes bel et bien devant un premier film. Après, pour être franc, en revoyant le film je me suis demandé comment il aurait pu faire autrement finalement... Bon mais sinon ce Following est globalement bon, mais loin d'être excellent. Si vous le voyez comme ça c'est juste un petit thriller assez prenant et tout ce qu'il y a de plus sympathique. En revanche quand vous le remettez dans la filmographie de Christopher Nolan, là le film gagne un tout autre intérêt. En effet il est intéressant de voir la "genèse" des tics visuels et narratifs de Nolan et comment ce réalisateur a toujours inscrit ses films autour des thématiques de la manipulation et des faux semblants. En bref je vous conseille surtout de regarder ce Follwoing après Memento et le Prestige qui sont, en ce qui me concerne, les deux films les plus significatifs du style de Nolan et ainsi vous aurez une autre vision sur ce Following.
    TUTUR29
    TUTUR29

    34 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2020
    Premier film de Christopher Nolan, et on sent vraiment qu'il n'avait pas encore trouvé son style et n'avait pas autant d'expérience. Le scénario de Following est intéressant à suivre et offre un très bon retournement de situation à la fin, comme Nolan a pu le faire dans Mémento ou Le Prestige notamment. Cependant, le reste du film n'est pas extraordinaire : les acteurs sont loin d'être inoubliable, la mise en scène est selon moi assez ridicule (en particulier les scènes de "bagarre", elles sont très peu nombreuses mais vraiment nanardesques) et l'esthétique du film est vraiment moche. Heureusement, le film garde un bon scénario qui m'a permis de ne pas passer un mauvais moment devant Following. Ça reste cependant le moinse bon film de Nolan selon moi (je n'ai pas encore vu Tenet), mais ça reste très correct pour un premier film.
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