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    Les Garçons sauvages
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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    147 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Bien étrange ces Garçons Sauvages...sorte de délire érotico-mystique qui convie le cinéma expérimental, le non-jeu théâtral des années 70, les effets spéciaux de Méliès de façon totalement prétentieuse et indigeste....je n'ai aucun problème avec le "cinéma des marges" mais ce film se prend beaucoup trop au sérieux alors que le résultat frôle souvent le ridicule, ...pour finir (et pour rire) une phrase entendue dans ce joli navet arty "Cette île est une huitre et je suis sa perle"
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 286 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2018
    Cinq garçons de bonne famille commettent une crime sauvage sur leur ancienne professeure. Ils passent en jugement. Ils sont remis à un capitaine louche qui promet de les redresser. Commence pour eux une longue odyssée vers une île mystérieuse.

    "Les Garçons sauvages" arrivent sur les écrans nimbé d'un parfum de scandale. Bertrand Mandico s'est fait un nom dans les courts et moyens métrages. Le nom d'un réalisateur au style unique, qui n'hésite pas à bousculer les genres, à transgresser les frontières. Son premier long est lesté de références aussi écrasantes qu'hétéroclites : Robert Louis Stevenson pour le récit d'aventures et le capitaine cruel, William Golding pour cette histoire de jeunes garçons échoués sur une île déserte, William Burroughs pour l'onirisme halluciné, David Lynch pour le bizarre et le fantastique, Alain Robbe-Grillet pour l'esthétique érotique, Guy Maddin pour le noir et blanc satiné, etc.

    J'ai tout détesté dans "Les Garçons sauvages". Son esthétique prétentieuse qui se voudrait gothique et queer à la fois. Son maniérisme. Son noir et blanc chichiteux - entrelardé de quelques plans en couleurs d'une rare laideur. Son attachement fétichiste à une forme d'autant plus sophistiquée qu'elle peine à cacher un contenu totalement creux. Les giclées de sperme et les jets d'urine qui ponctuent son film et qui voudraient choquer le bourgeois - qui en a vu d'autres. Ses dialogues ridicules ("l'espérance est un bonheur presque égal au bonheur"). La fausse bonne idée qui consiste à faire endosser le rôle des ces cinq jeunes hommes par cinq actrices. Sa longueur interminable (près de deux heures) là où un format plus court aurait amplement suffi.

    Mais mon opinion est personnelle et mon "coup de gueule" subjectif. Tout en détestant ce film et en m'y étant copieusement rasé, j'en reconnais de bonne grâce l'originalité sinon la qualité. Mon goût pour des formes de cinéma plus conventionnelles, moins audacieuses, ne doit pas me conduire à vouer aux gémonies celles qui s'en écartent pour explorer d'autres voies moins balisées et à reprocher aux critiques unanimes leur enthousiasme excessif pour un film surfait.
    djams
    djams

    27 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Je trouve grotesque l'idée principale du film selon laquelle les filles seraient plus portées par la gentillesse que les hommes qui seraient eux plus violents. Cette croyance vient sûrement du fait que les femmes n'ont jamais vraiment été au pouvoir. Si elle l'étaient je suis sûre qu'elles feraient pareil que les hommes. J'en suis une de femme donc ce n'est pas de la misogynie de ma part juste du réalisme de l'égalité des sexes...
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2018
    Étrange film, à la fois somptueux d’un point de vue purement esthétique et totalement creux du point de vue du contenu.
    Formellement, on ne peut rêver mieux que la photographie superbe dont ce film est doté : le plus souvent en noir et blanc avec, parfois, de rapides plans en couleurs réalisés au moyen de filtres qui leur donnent une apparence déconcertante et onirique. Beaucoup des décors sont également étonnants, fascinants, avec cependant quelques ratés (les attributs masculins ne m’ont pas semblé très réussis, par exemple !!!).
    Quoi qu’il en soit, la beauté esthétique du film n’est mise au service que d’une histoire très décevante, une histoire prétentieuse mais, en vérité, insignifiante. Cinq garçons de bonne famille s’étant conduits de façon scélérate sont envoyés sur une île en compagnie d’un capitaine chargé de les dresser. Arrivés à destination, les garçons découvrent un lieu marqué d’érotisme, une île gouvernée par une femme sortie d’on ne sait où et qui exerce sur eux un pouvoir magique de transformation, de métamorphose.
    Que dire ? Tout le film est construit comme une sorte de cauchemar gorgé de brutalité et d’érotisme plus ou moins sordide. spoiler: Rien de très affriolant dans tout ça, même quand on découvre le pot aux roses et que les prétendus garçons en mutation, perdant leur virilité, dévoilent des charmes inattendus (d’autant plus que, comme nous le révèle la liste des interprètes, les supposés garçons sont joués par… des actrices)
    . Voilà pour les vaines audaces de ce film qui essaie de dissimuler comme il peut, sous des dehors séduisants, sa stupéfiante inanité.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    J'ai entendu pour la première fois parler de ce film lorsqu'il a fini en tête des films préférés des Cahiers du Cinéma pour l'année 2018 (devant le Bruno Dumont qui plus est !) et je dois dire que je ne regrette absolument pas de l'avoir vu, c'était une claque monumentale.

    En fait j'avais juste lu le synopsis, je ne crois pas avoir vu une image du film et quelle surprise de voir un film aussi abouti visuellement, aussi fou, osant autant de choses. Dès le début on est happé dans un univers onirique, avec des garçons (qui ont des voix de filles) qui racontent leur histoire, comment ils ont tué leur prof de français, comment ils se sont retrouvés abandonné à un Capitaine étrange qui prétend pouvoir les mater.

    Visuellement, c'est clairement à toute épreuve, le mélange entre les séquences qui semblent tout droit sortir d'un film du début du XXe siècle et celles aux couleurs éclatantes, notamment les apparitions du fameux Trevor, est juste parfait. On passe de l'un à l'autre sans se poser de question, sans que cela ne sorte du film, bien au contraire, ça aide à renforcer cet aspect délirant que peut avoir le film.

    La force du film est clairement là, dans sa mise en scène, dans ses idées absolument géniales et perverses, voire carrément flippantes. Le début du film, avec ces garçons qui portent des masques et qui regardent droit vers la caméra en contre-plongée, c'est flippant, on se croirait dans Orange Mécanique. Et puis il y a ce procès, ces gamins qui mentent, difficile de faire plus amoral et derrière ces garçons au premier plan on voir le procureur grossir, grossir jusqu'à que sa tête les domine totalement et prenne tout l'écran.

    Ce qui est fabuleux, c'est que la mise en scène de génie est au service de quelque chose de réellement pervers, on voit ces garçons manger, boire des choses bien plus ressemblantes à des sexes masculins ou féminins qu'ils ne devraient l'être en temps normal... on les voit fantasmer... désirer... Et au lieu que ça soit glauque, peut-être parce que ces garçons sont incarnés par des filles (dont la délicieuse Vimala Pons, qui encore une fois tourne avec un réalisateur qui sait la déshabiller), peut-être parce que tout ceci ressemble plus à un rêve qu'autre chose, ça arrive à être fascinant, sans jamais être dégoûtant.

    Par contre la grande inconnue c'est pour moi ce qu'a bien pu vouloir dire le réalisateur avec film, que les garçons c'est pas civilisé ? que les filles c'est la civilisation ? que la civilisation passait pas la castration ? Peu importe le flacon... l'essentiel est l'ivresse !
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Burroughs est sans doute l'un des romanciers les plus difficiles à mettre en scène. Le cinéaste Cronenberg s'en était sorti magistralement avec son "Festin nu". Ici, le résultat est totalement désolant. Il s'agit de l'histoire de 5 garçons, aux allures juvéniles telles que le romancier les aimait, qui sont condamnés à une cure de redressement moral et spirituel, sur une ile, aux côté d'un capitaine monstrueux. "Les garçons sauvage" devient alors une sorte de film hybride où se mélangent indifféremment les influences de la photographie de Pierre et Gilles, des œuvres cinématographiques de Cocteau ou de Pasolini. La mise en scène, qui se la joue très intellectuelle, souffre de pesanteurs à la limité de la prétention. On ne comprend rien à cette histoire de transformation sexuelle, sinon que l'auteur a l'air de se faire plaisir en regardant ces jeunes gens, presque impubères, s'adonner à la tentation de l'inversion. Il y a une recherche de poésie, certes, mais cet art mérite mieux que la récitation de phrases pompeuses en voix off. A fuir absolument !
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 152 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mars 2018
    Un film de pirate qui vire vite au naufrage... Le ridicule ne tue pas, c'est bien connu : heureusement pour toute l'équipe du film. Pourtant, la richesse picturale, alliée à une sensualité expressionniste, pouvait laisser espérer une "Nuit du chasseur" à la française. Hélas, un scénario paresseux et des dialogues indigents plombent le projet dès les premières minutes.
    Comble de malheur, la divine Vimala Pons est ici insupportable... Mauvaise pioche !
    btravis1
    btravis1

    97 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Ce film sort de l'ordinaire, mais ça ne l'empêche pas d'être mauvais. Un scénario ridicule, voire de mauvais goût; des images laides à l'esthétisme bancal (certains mettent en valeur le noir et blanc, pour ma part, je l'ai trouvé particulièrement moche, surtout par rapport à des films sortis récemment comme "l'étreinte du serpent"). Et c'est très mal joué, Vimala Pons en tête, on n'y croit pas une seule seconde.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2018
    À la lecture du synopsis des "Garçons sauvages", on est excité à l'idée de se voir mêlés aventure et érotisme dans une forme de transgression a priori nouvelle. Sauf que Mandico signe un film totalement désincarné, alignant des vignettes imagées mais jamais mises en scène. L'ennui pointe rapidement devant un style aussi maniéré et suffisant que celui-ci, avec son noir et blanc chic sans contrastes, sa direction d'acteurs volontairement décalée mais au final ridicule – il faut dire que les dialogues sont d'une nullité abyssale – et son esprit soi-disant provocateur qui ne l'est au final absolument pas. Pour faire simple, le film raconte l'histoire de garçons joués par des filles qui vont, sur une île luxuriante et sexuée, se transformer en filles. À aucun moment le film ne va dévier de ce programme et ne va donc jamais tomber dans la transgression mais va tranquillement se faire succéder ses petites références et ses symboles lourdingues, dont Mandico visiblement se délecte. Mais ceux-ci ne sont jamais appropriés et articulés dans un montage original. C'est un film purement autiste qui ne plaira qu'à une poignée d'aficionados, assommant de bêtise alors qu'il se croit très intelligent, qui étale sa petite imagerie désuète mais qui n'est à aucun moment mis en scène.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Malgré une bande annonce attirante, je vous déconseille d’aller voir « Les garçons sauvages » de Bertrand Mandico.
    Une bande de 5 fils de bonne famille vont sous l’effet de l’alcool répondre aux charmes de leur professeure de lettres et commettre un crime à caractère sexuel mais si cette bande d’ados délinquants évoque un court instant la bande d’Alex dans « Orange mécanique » de Kubrick (1972), la dite professeure de lettre (toute ressemblance avec … est exclue !) est – premier hic – assise sur un fauteuil de type « Emmanuelle » avec – second hic - un long porte-cigarette à la Marlène Dietrich et – troisième hic - intervient forcément un cheval blanc ! Bref après jugement (pas trop mal filmé), ces 5 jeunes vont contre argent et bijoux sonnant et trébuchant être confiés à un vieux capitaine forcément hollandais pour une croisière de « désintoxication ». C’est là qu’on tombe dans le n’importe quoi car le bateau va rapidement s’échouer sur une ile mystérieuse et forcément volcanique au sable noire, l’ile des Robes, où règne une flore particulièrement exubérante et aux attraits érotiques. Une ile de rêve mais pendant que ces 5 condamnés vont user et abuser de la luxure, cette île à la fois attirante et repoussante, va engluer ses prisonniers avant une certaine métamorphose.
    L’idée dévoilée quasiment à la fin du film permet de comprendre ce que le cinéaste a voulu faire mais que ce film est glauque sans onirisme malgré les dires de certains qui osent évoquer Cocteau ! Un film mal foutu, mal filmé avec des surimpressions grossières à la Méliès, une maquette de bateau ridicule dans la tempête, un capitaine à Némo de Jules Verne mais sur une coque de noix avec des poils partout sur la voile et les fruits que les garçons doivent manger tous les jours… L’esthétisme de ce film en noir & blanc mais avec– pour faire beau (?) – de temps en temps des scènes « colorisées » pour rythmer l’histoire (des « montées de sève » selon les dires du réalisateur) est - en dehors d’une seule scène filmée en couleur sur la plage avec une musique de Nina Hagen - est vraiment brouillon et on est très souvent à la limite de l’obscénité (le sexe du capitaine est une langue de bœuf tatouée !) … Bref que c’est long (1 h 50) et fastidieux pour comprendre le secret du Docteur Séverin.e qui a découvert cette ile aux bienfaits pourtant potentiels utiles pour l’avenir de l’humanité !
    Bref et malgré 6 nominations dans différents festivals peu connus : 0,5 sur 5 et à fuir !
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2018
    Réalisateur d'une quinzaine de court-métrages, Bertand Mandico n'avait jamais réalisé de long métrage avant "Les garçons sauvages". Ce film qu'on peut qualifier d'OFNI (objet filmé non identifié) va, c'est certain, surprendre et, sans doute, choquer plus d'un spectateur. Manifestement, le réalisateur a tenu à laisser libre cours à ses obsessions : les sexes d'homme, l'urine, les seins, une certaine forme de violence, la confusion des sexes, etc. Allo, papa Sigmund, êtes vous en ligne ? Bien que le titre du film reprenne le titre d'un roman de William S. Burroughs, il n'en est pas l'adaptation. Tourné à la Réunion, "Les garçons sauvages" est un film qui ne se raconte pas et qui soulève plein d'interrogations. Tout juste peut-on dire que l'histoire tourne autour de 5 jeunes hommes dont la violence éclate dans la scène d'ouverture et qu'un capitaine hollandais va emmener dans son bateau, se faisant fort de supprimer chez eux la violence qui les habite. Les influences cinématographiques sont nombreuses : on pense à Franju, à Cocteau, à Buñuel, à Raoul Ruiz, à Pasolini, à d'autres encore. Il y a parfois de grosses maladresses, telle une scène beaucoup, beaucoup trop longue au cours de laquelle on voit des hommes s'embrasser et se bagarrer sur fond d'une chanson de Nina Hagen. Mais, par ailleurs, réussite majeur du film, l'image et la lumière de ce film, très majoritairement en noir et blanc, sont d'une très grande beauté.
    JackFost
    JackFost

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2018
    Au milieu de l'océan de films actuels qui se suivent et se ressemblent, tout ce qui ose sortir du lot mérite qu'on y prête attention et il s'agit ici d'un film extrêmement singulier à plus d'un titre.

    L'univers de Bertrand Mandico est assez proche de celui de Jean Cocteau, avec une bonne dose d'érotisme à la Borowczyk en plus. Ses courts métrages avaient déjà illustré son immense talent de conteur onirique et son premier long métrage ne trahit pas ses origines.

    Bien que tourné en pellicule Super 16 mm en noir et blanc, quelques plans en couleurs surgissent périodiquement, tels des fruits colorés nés des "montées de sève du film", pour reprendre les mots du réalisateur. Par souci d'économie et surtout d'authenticité, les effets spéciaux sont tous réalisés au moment du tournage au moyen de double-expositions et de rétroprojections. Visuellement, l'ensemble fonctionne parfaitement et prouve qu'il n'est pas nécessaire de consacrer un an à une post-production numérique du moment qu'on a du talent.

    Le film est porté par des actrices toutes plus formidables les unes que les autres. Mandico offre d'ailleurs à sa muse Elina Löwensohn son rôle le plus marquant. Mentions spéciales à Anaël Snoek, bluffante dans le rôle de Tanguy et Vimala Pons, méconnaissable en Jean-Louis.

    La bande originale relève elle aussi du génie mais mon incapacité à commenter la musique m'oblige à m'arrêter là. Disons simplement qu'elle participe pleinement à donner vie à cet univers étrange et envoûtant. N'oubliez pas de danser un peu sur la musique du générique de fin en quittant la salle.

    En conclusion, Les Garçons Sauvages est une pépite riche et foisonnante qui fait fi des tabous socioculturels et des tendances actuelles en matière de productions cinématographies. Bertrand Mandico nous offre un grand moment de cinéma à même de raviver les flammes des cinéphiles déçus par les trop nombreuses productions formatées récentes. Vivement la sortie nationale, j'ai déjà hâte d'y retourner.

    PS : Si vous vous demandez si le film a un lien avec le livre éponyme de William S. Burroughs, la réponse est : oui et non. Non car il ne s'agit pas d'une adaptation de ce livre très bizarre et de toute façon parfaitement inadaptable au cinéma. Oui, car on y retrouve un peu le même esprit, sa violence, sa sexualité et son désir de liberté.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 165 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Et le prix du film le plus obscène de l’année est attribué à Bertrand Mandico pour son long-métrage Les Garçons Sauvages. Avant la projection, le cinéaste nous indique qu’il avait envie de voir ce film alors il l’a réalisé. Nous on ne sait pas si on aurait souhaité le voir. En effet, la splendide photographie qui alterne les couleurs psychédéliques et les différentes nuances de noir et blanc ont de quoi nous charmer. Mais sous cette mise en scène se cache le fantasme d’un pervers sexuel qui retrouve tous ses désirs les plus enfouis. Nous allons suivre cinq adolescents, qui font vraisemblablement penser à ceux d’Orange Mécanique avec une forte note de Pier Paolo Pasolini. Repris en main par un Capitaine, ils vont échouer sur une île sauvage et se métamorphoser peu à peu… Si le conte aurait pu poser la question du genre, il est gâché par ce trop plein d’outrage. Viol sur une vieille dame, sadomasochisme avec des prépubères, éjaculation sur un cheval, étranglements, sexe tatoué et démesuré, orgie avec la nature, urine à gogo et divers échanges bizarroïdes mis en scène sous acide, le film va assez loin pour faire quitter de nombreuses personnes dans la salle. Les moins sensibles resteront avec ce sentiment perplexe qu’il finira bien par en découler quelque chose de bon. Oui, Les Garçons Sauvages a au moins de quoi faire réagir. Deux heures plus tard, le film nous sort un conseil bidon pour les femmes qui ne doivent jamais être vulgaire. Euh, ce qu’on vient de voir est tout à fait l’inverse…
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    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2018
    Cet ofni, aux allure pseudo-poétiques mais chargé de violences indigestes, nous entraîne dans une aventure décalée aux chemins obscurs. L'ensemble se retrouve gâché par un traitement de sens trop tardif et mal exploité. Les passages sur l'île aux plaisirs confinent parfois au ridicule, par répétition et par choix d'effets cheap, qui n'ont en rien l'élégance du cinéma de Cocteau. Le style rétro-désuet, aux accents surréalistes et souligné par un cadre d'image aux angles arrondis, sert un projet discursif lourdingue, longuet et, pour finir, vain. Ce qui désole, plus encore que les longueurs inutiles, c'est le fond du sujet. On réalise que ce film attribue et associe la violence au sexe masculin, faisant de l'arrivée du sexe féminin spoiler: (par transformation des garçons en filles via leur contact avec la nourriture de l'île)
    la solution aux problèmes de non intégration sociale. Confondant genre et sexe, chimie et apparence, on tombe de plus dans l’écueil ô combien sexiste de la naturalisation des comportements. En cela, l'histoire qui se veut queer, ne l'est que superficiellement et s'avère, en réalité, une injure complète aux enseignements de la sociologie queer: Bertrand Mandico n'a absolument rien compris. C'est une arnaque. Comme le synopsis qui parle d'échouage sur une île alors que c'était voulu. Certes, le style peut sembler séduisant, encore qu'on nous inflige pas mal d'horreurs (comme une sorte de crucifixion, des phallus qui se détachent du corps, un ventre qui s'ouvre par magie). mais sérieusement, on ne peut percevoir dans ce film autre chose qu'un ratage spéculatif.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2018
    Un style de cinéma étrange qui plaira sans doute à certains ou le mot "plaisir" est uniquement utilisé pour nous anoncer une orgie... J'ai eu la malchance de m'emballer sur le synopsis au quel il ne faut surtout pas faire confiance. Durant la rencontre après séance le réalisateur a eu du mal à nous expliquer le propos de son film.
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