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scorsesejunior54
152 abonnés
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le seul film de Scorsese accessible à tous. Et qu'il est beau! Les couleurs et décors sont à couper le souffle, le couple De Niro-Minnelli est unique et les chansons sont toutes plus belles les unes que les autres servies par une réalisation de maître. De plus, l'humour est omniprésent et on se gondole devant les pitreries de De Niro nous démontrant tout son talent durant 2heures 40. J'ai rédigé un éloge en cours de Français sur "New York, New York". Je pense que cette seule démarche prouve l'admiration que j'éprouve pour le film. 4 étoiles sans hésiter!
Franchement je n'ai pas aimé ce film. Alors certes il a les qualités d'un Scorsese : on a des acteurs impeccablement dirigés, une mise en scène vivante et inventive, une reconstitution historique parfaite et encore une fois une New York magnifiée par la caméra du maître... Mais derrière je trouve le film long, pas forcément ennuyeux à mourir mais beaucoup trop long, et en plus de ça je n'ai pas apprécié les personnages que je trouve au final trop froids (celui de De Niro est juste super agaçant), et artificiels (même si je sens que Scorsese essaie de les humaniser), je n'ai pas cru une seconde à leur histoire d'amour, l'ambiance jazz ne me déplaisait pas au début, mais au bout de 2 h 30 j'avais juste envie de dire stop, surtout le passage de la comédie musicale de Broadway, long et assez ridicule (même si représentatif de l'époque ; en fait c'est le même problème que j'ai avec Singing in the rain : j'ai beau essayer de recontextualiser le film, je le trouve trop kitch et ridicule pour ne pas m'en moquer). Bof quoi. Sur 2 h 30 je retiens quelques bons passages dont la toute fin qui est très réussie, mais derrière je n'ai pas du tout accroché.
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4,0
Publiée le 22 novembre 2007
"New York New York", ce sont certes des amours chaotiques mais une passion partagèe pour la musique! C'est un brillant hommage à la comèdie musicale, orchestrè par le virtuose Martin Scorsese! La première scène, la drague entre Bob de Niro le saxophoniste et Liza Minnelli la chanteuse, est à elle seule un morceau de bravoure! S'ensuit une relation tout aussi passionnèe que houleuse où Scorsese rend hommage au jazz et aux grands orchestres dans un èblouissement! L'histoire d'amour de ces deux artistes trop orgueilleux est confondante de joie et de tristesse mêlèes! A savoir que le cinèaste de "Taxi Driver" ramena la durèe initiale de son mètrage à 2h45, puis à 2h30, après quelques previews! La mutilation s'accentua pour l'Europe où "New York New York fut ramenè à seulement 2h15, exactement la moitiè du film initial, c'est à dire au nèant puisque Scorsese avait à la base une oeuvre de 4h30! Gance, Von Stroheim, Cimino sont ègalement passès par là mais chacun de leur film est devenu un classique intemporel du cinèma! Tout comme cette histoire d'amour et de jazz tumultueuse aux chansons inoubliables où Marty ne recule pas devant les effets de mise en scène...
On ne peut passer outre l'hommage rendu à Vincente Minnelli lors de la dernière demi-heure de "New York, New York" où s’enchaînent des numéros musicaux inventifs, colorés et inscrits dans une flamboyante mise en abyme; mais avant ce final à la fois survolté et mélancolique, Scorsese aura moins réalisé une comédie musicale qu'un film sur la musique, et l'émotion qui en émane est autant liée à la structure de l'ensemble et aux différentes tonalités convoquées qu'à la capacité du cinéaste à nous avoir fait croire en un amour que l'on pensait impossible. Il faut dire que la relation entre Jimmy et Francine ne démarrait pas très bien, le premier accostant la seconde avec une lourdeur pachydermique mais sans reculer devant les refus successifs. C'est sur un ton résolument joyeux qui met en avant le jeu burlesque de l’extravagant Robert De Niro et le caractère affirmé de l'irrésistible Liza Minnelli que le film nous embarque, et ce durant trois bons quarts d'heure, avant de prendre un virage plus sombre qui ausculte le quotidien torturé du couple. Dans un segment central fait de quelques longueurs, Scorsese filme une guerre des egos ravageuse, incarnée dans la violence des situations et des dialogues – la scène de l'hôpital est terrible –, qui rend compte des limites d'un amour ne survivant pas à la représentation médiatique des deux personnages; en effet, si Jimmy se fait une place respectable dans son orchestre de jazz à Harlem, il n'a pas la renommée de Francine, qui est devenue une chanteuse mondialement connue, et peine à accepter sa place dans l'ombre de celle qui l'aime. On pourrait donc croire que le film s'oriente vers le drame, et c'est en partie vrai, mais les dernières minutes – lesquelles font un malicieux clin d’œil au "Singin' in the Rain" de Donen – créent un sentiment plus contrasté : si le happy end n'est pas permis, on quitte les deux musiciens avec l'idée qu'ils ont été heureux autant qu'ils le pouvaient et que, s'ils pensent que leur couple ne peut perdurer, alors l'expression de leur séparation est moins déchirante que douce-amère. Une mise en scène étincelante, un couple merveilleux et, dès le générique de fin, la certitude que ce film, on ne l'oubliera pas.
Oula cela faisait un moment que je n'avais pas vu un film de Scorsese.
J'avais envie de regarder un Pialat, mais bon j'avais ce film poser sur la table qui me narguait.
J'aime New york, j'aime les orchestres de jazz et évidemment j'aime la musique et puis Scorsese n'est pas un nul et puis pour une fois il fait autre chose qu'un film de mafieux.
Donc voilà je me suis laissé tenter.
New york, New york un film dont beaucoup de gens ont entendu parler ne serait ce que pour les fameuses chansons interpréter par Liza Minnelli.
C'est la fin de la guerre et c'est la fête à Time square autrement dit ce qu'ils fêtent ce sont les bombes atomiques tomber sur le Japon ( aaah les idiots).
Je m'égare un peu, ce film est une comédie musical sympathique.
Je ne suis pas vraiment fan des comédies musicale en général, mais le film de Scorsese à une bonne histoire.
Un homme et une femme qui se rencontre et qui sont en quête de gloire et ils vont avoir du succès seulement voilà comme il est difficile de réussir dans tout, ils vont avoir des problèmes de couple.
Bonne histoire donc, et des acteurs excellents Liza Minnelli est une sacré chanteuse mais elle réussit à être un personnage très sensible et fragile quant à Deniro tout le monde connait ses qualités et il est une nouvelle fois excellent.
Par-contre je regrette un peu les décors en carton pattes et toutes ces lumières artificielles insupportable quand il tente de reproduire les extérieures, le film à été tourné en studio donc, bon!
Scorsese nous offre un film fort sympathique qui ne tombe pas dans le cliché, pas de pathos ni de happy end.
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5,0
Publiée le 21 juin 2021
Ce qui est fantastique et merveilleux dans ce film de Martin Scorsese c'est la musique, les décors et quand Liza Minnelli chante. Liza est superbe dans sa performance et Robert De Niro joue un personnage arrogant brutal et légèrement erratique comme seul De Niro sait le faire. Son personnage est assez troublant à regarder alors que le film prend une tournure sérieuse. Essayez de voir la version de 2 heures et 44 minutes qui inclut davantage le numéro musical Happy Ending avec Larry Kent. Méfiez-vous des copies qui ont été réduites à 153 minutes et 137 minutes. Ce film est à son meilleur dans sa version de 164 minutes. J'apprécie la performance de la femme qui chante Honeysuckle Rose. Que ce film ait une fin heureuse est quelque chose à voir mais c'est au spectateur de l'interpréter. Certaines femmes et hommes peuvent dire hourra pour Liza tandis que les mâles alpha peuvent être du côté du personnage de De Niro. Regardez le pour Liza et pour son excellente performance dramatique. C'est un film dont j'aurais aimé avoir une suite...
Scorsese s'essaye à la comédie musicale et nous livre un film formidable sur le jazz, les clubs. Le duo Robert De Niro-Liza Minnelli fonctionne à merveille, la chanson finale est devenue culte. La bande-son est magnifique, la photo admirable, le scénario magistral. Bref, Scorsese nous livre un nouveau grand film.
Scorcese continue son portrait de New-York en approchant ici l'aspect artistique, créatif et unique de N-Y, avec pour héros, deux artistes en montée pour conclure sur leur apogée artistique, l'apogée artistique de N-Y.
Aussitôt après avoir présenté une image nocturne et désespérée de New-York à travers le regard désabusé du héros de Taxi Driver, Martin Scorsese essaie de reconstituer sa ville natale telle qu’elle put l’être dans les années 40-50 par le prisme d’un hommage appuyé aux comédies musicales de l’époque. Le choix même de la fille de Vincente Minnelli, un des spécialistes du genre, ainsi que le travail effectué par Robert De Niro pour maitriser l’art du saxophone prouvent la volonté que pouvait avoir le réalisateur de faire de ce drame passionnel une œuvre musicale incontournable. Malheureusement, même si les deux personnages sont attachants et que certaines mélodies (à commencer par l’inoubliable chanson-titre qui clôt le film) sont particulièrement entrainantes, la narration elliptique est parfois trop décousue pour maintenir du début à la fin l’intensité romantique censée les lier.
Soyons d'entrée honnête.Pour moi,"New York,New York" est ce que j'ai vu de plus faible chez Martin Scorsese avec "Kundun".Pourtant,on sent son envie de faire partager son amour pour sa ville natale,pour la musique piano-jazz des années 50 et pour les films de studio.Un triple hommage,qui l'a entraîné dans une entreprise titanesque(volonté de tout reconstituer en studio),ayant parfois cotoyée le fait divers(Marty était alors accroc à la cocaïne).En résulte une oeuvre bigarrée,morcelée,qui ne trouve jamais sa cohérence entre histoire d'amour dramatique à géométrie variable et numéros musicaux qui arrivent là comme un cheveu sur la soupe.De plus,l'alchimie du couple Robert De Niro/Liza Minnelli nez saute pas aux yeux.Lui,dans un rôle de trublion,farceur,méprisable,exigeant;est impressionnant mais peu tourné vers sa partenaire.Elle,se révèle infiniment plus à l'aise dans le chant et la danse,que dans l'interprétation pure.La BO n'est pas si mémorable que ça en dépit du fameux "New York,New York" entonné par Minnelli et devenu le symbole musical de la Grosse Pomme.Par ailleurs,le film est d'une longueur,vraiment rédhibitoire,et on se lasse de l'incessant petit jeu amoureux vain du saxophoniste et de la chanteuse.Bref,un tout petit Scorsese.
Les talents de Robert de Niro encore à l'oeuvre. Mais petite histoire pas très intéressante et une succession de morceaux de musique et de longs dialogues sans saveur. Plaira aux purs fans du genre.
Si la grande Pomme devait choisir ses deux meilleurs tuteurs cinématographiques, elle désignerait sans doute Woody Allen et Martin Scorsese. Après le choc "Taxi Driver" le faisant littéralement exploser à la face du monde, celui-ci réalise donc en 1977 un projet lui tenant à coeur, "New York, New York". Échec cinglant à sa sortie, plongeant son auteur dans un profond désarroi, l'oeuvre n'en constitue pas moins une des plus grandes comédies musicales américaines de la seconde moitié du XXe siècle, porté par le duo inoubliable Liza Minnelli-Robert de Niro. Après sa composition hallucinant du cultissime Travis Bickle, l'acteur fétiche du cinéaste récidive donc de plus belle, toujours dans la veine de l'Actor's Studio, livrant une autre interprétation tonitruante, teintée de saillants coups de saxo. Plus qu'un éloge à la ville qui ne dort jamais, le film constitue aussi un vibrant hommage à l'âge d'or hollywoodien disparu et aux maîtres ayant sublimé autrefois le genre, tel Vincente Minnelli, père de la belle Liza. Émouvant et enlevé, il demeure ainsi l'un des points d'orgue de son auteur, une fresque fleuve pourvue de chansons mémorables, dont évidemment l'irremplaçable "New York, New York", exécutée au cours d'un final on peut plus grandiose. La classe, tout simplement.