Avis sur Papillon

Un film sans concession qui dépeint avec une belle force dramatique l’enfer carcéral du bagne de Cayenne. Porté par le très bon duo d’acteurs charismatiques Steve McQueen/Dustin Hoffman, la réalisation est émouvante, et l’histoire se laisse suivre avec plaisir jusqu'à une deuxième partie de film, malheureusement plus poussive. Franklin J. Shaffner, réalisateur de "La Planète des Singes" nous offre malgré tout une belle ode à a liberté, tout à fait marquante !

Steve McQueen est le genre de gars impossible à tenir sous les verrous, il faut toujours qu'il s'évade. Dans Papillon, il ne salit pas sa réputation. Le film sert surtout à montrer la cruauté du bagne et les tortures inhumaines qui y étaient pratiquées. La mise en scène est superbe et la BO, sans être exceptionnelle, accompagne bien le film. Steve McQueen trouve son meilleur rôle grâce à un personnage beaucoup moins "invincible" que dans la Grande évasion. Dustin Hoffman est pas mauvais non plus et le reste de la distribution s'en sort. J'ai personnellement adoré la première heure de film qui montre bien la cruauté du bagne. La dernière heure est quand à elle plus axée sur les tentatives d'évasion des personnages. L'un des rares reproches que j'ai à faire à ce film est le fait que la fin traine un peu en longueur.
Un film à voir car mythique.

Le succès de "Papillon" est peut-être dû à celui d'un livre ècrit par l'ex-bagnard Charrière, mort peu d'annèes après la sortie du film de Franklin J. Schaffner, mais dont on fait un hèros exemplaire, parce qu'il s'ètait èvadè du bagne de la Guyane, tarte à la crème assez douloureuse de tout un romantisme aventurier! Le criminel condamnè à une peine exemplaire devient rapidement un hèros populaire! On oublie le "pourquoi" il fut internè pour le plaindre des souffrances endurèes pendant sa dètention, et admirer le courage qu'il mit à s'en tirer! Incarnant Papillon, Steve McQueen en faisait un hèros sympathique, une victime plus qu'un coupable, mais le film montrait pourtant l'inhumanitè de la condition pènitenciaire! il reste aujourd'hui la plus belle composition de l'acteur! il faut l'avoir vu dans le plan final, hurler sa rage, seul au milieu de l'ocèan sur un sac de noix de coco: "Bande de salauds, je suis toujours vivants ! ". Sans oublier Dustin Hoffman, magnifique et grand comme dans ses meilleurs moments! Notons que la reconstitution du bagne est fidèle, sans souci d'en rajouter dans l'horreur! Immense film du cinèma amèricain...

Prenant, stupéfiant, violent, extrême, le film de Franklin J. Schaffner impressionne et fige le spectateur du début à la fin. Le réalisateur américain montre à quoi ressemblait la prison française de Cayenne. Alors là, on se pose des questions et surtout une: comment peut-on justifier que ce ne soit pas le cinéma français qui se soit attaqué au sujet? Manque de courage de reconnaître une vérité, celle qui nous embarrasse? Eh oui tout simplement. La France s'est souvent permise de donner des leçons à tous les peuples mais au regard de ce qui se passait dans ses maisons de prisonniers qui étaient torturés, humiliés, forcés à travailler dangereusement sans récompense, forcés à dénoncer quelqu'un dans le groupe sous peine d'être placés à l'isolement et à la privation de la nourriture, que peut-on dire, que peut-on répondre? Que la France est un pays humaniste et exemplaire? Qu'elle a toujours défendu les bonnes causes? Qu'elle-même s'est souciée de son peuple affamé? La réponse à toutes ces questions est la même: non. La France possède un passé ignoble, ce qui la rend encore plus coupable, c'est de ne pas reconnaître publiquement ses torts. Eh bien, les Américains décident de dévoiler au monde à quoi ressemblait la France dans cette période. Et ce qui s'est passé ne remonte pas à la monarchie, cette honte s'est produite au vingtième siècle! Le film raconte l'histoire d'un homme rebelle, condamné à de nombreuses années de prison dans cet enfer et qui décide de tenter de s'évader. Le long-métrage montre les hommes et les femmes françaises qui se trouvent dans ces îles. Les gardiens profitent de leur pouvoir pour massacrer les prisonniers de telle sorte qu'ils craquent et qu'ils tentent l'évasion afin de justifier un saccage de plus en plus grand. Les prisonniers sont traités comme des animaux par les gardiens. Ces derniers sont des monstres, des pervers, des tortionnaires, des sadiques et tout cela est approuvé par l'Etat français de l'époque. Les bonnes soeurs de l'église catholique n'ont pas plus de clémence envers ceux qui souffrent ce martyre au contraire plus elles peuvent les enfoncer, plus elles se satisfont de leur cupidité et de leur désir malsain de voir souffrir ces hommes. Réquisitoire fort et réaliste contre l'Etat, contre l'Eglise à travers le parcours épique et épouvantable d'un homme interprété magistralement par Steve McQueen, le réalisateur montre du doigt un pays qui se dit exemplaire, en vérité les hommes qui dirigeaient ce pays étaient de parfaits hypocrites, des criminels, la France a fabriqué des établissement contraires à ses valeurs en les approuvant. Quel pays doit-on montrer du doigt en faisant semblant de figurer parmi les vertueux? Quel pays a les mains propres? Quel pays n'a jamais torturé et tué sa propre nation? En tout cas, ce n'est pas la France. Franklin J. Schaffner exploite très bien son scénario riche en profondeur et sans temps mort. Il signe à travers l'horreur un monument du septième art!

Souvent on est déçu par les adaptations de livres à l'écran, mais Papillon , tiré du célèbre récit autobiographique d' Henri Charrière, fait exception à la règle. Ce fut en effet d'abord un énorme best-seller écrit par un ex-taulard, vendu à 17 millions d'exemplaires dans le monde. Puis ce film en 1973 relança le livre et permit au réalisateur de La Planète des singes et de Patton, de signer une oeuvre puissante, parfois violente, où l'émotion passe dans le sillage de son héros bagnard qui manifeste une énergie, une endurance et une rage peu communes pour s'en sortir, tout en dénonçant la sauvagerie et les conditions inhumaines du système pénitentiaire français dans les années 30. Le bagne de Cayenne, reconstitué en Jamaïque, est un décor très réaliste de ce que pouvait être l'horreur de cet univers carcéral. Franklin Schaffner joue la carte de l'aventure en accumulant les péripéties, étant ainsi fidèle au livre de Charrière qui a vécu cet enfer ; donc rien n'est inventé, et certaines scènes parfois très dures, sont un reflet d'authenticité. Rien n'est épargné au spectateur : brutalités, brimades, privations, saleté, obscurité, isolement, maladie, avilissement, délation... Charrière a écrit ce qu'il a vu et vécu, il a été pris au mot, et de cette façon, Steve McQueen vit d'une façon quasi viscérale ce rôle de Papillon, condamné injustement pour meurtre, en lutte perpétuelle pour sa dignité, sa survie et sa liberté, obsédé par l'évasion. Son face à face avec Dustin Hoffman également remarquable dans le rôle d'un faussaire subtil qui finira épuisé et brisé par ses geôliers, ne manque pas de chaleur humaine. Le réalisme saisissant des images, agrémenté par le lyrisme de la musique de Jerry Goldsmith, donne une vision fidèle de la cruauté de ce monde des bagnes français. Un grand film.

Dommage qu'il y ait quelques incongruités (les cheveux et la barbe restent bien courts après tout ce temps en cachot), quelques facilités de scénario (le tatoué) et un maquillage grotesque (le lépreux). Sinon c'est très bon aussi bien sur la forme que sur le fond. (on appréciera au passage la charge anticatholique) Si Hoffman est excellent (comme à son habitude) McQueen trouve ici son meilleur rôle. Un film qui nous scotche dans notre fauteuil.

D'abord prévu pour Roman Polanski derrière la caméra et Belmondo puis Warren Beatty devant, mais c'est finalement Franklin J. Schaffner qui s'occupe de la réalisation avec Steve McQueen dans le rôle titre. Cette adaptation très romancé du livre auto-biographique de Henri "Papillon" Charrière nous fait suivre cette homme qui pense être accusé à tort envoyé en prison (à vie) dans une colonie française.

La réussite du film de Schaffner tient avant tout par son habile mélange des genres et nous faisant passer par différentes émotions et notamment sachant se faire émouvant.
Tout d'abord on suit cet homme, découvrant peu à peu l'univers carcéral tout en se disant innocent, sa rencontre avec un autre détenu, pensant qu'il aurait des privilèges, puis finalement après quelques péripéties, se retrouvant sur une ile dans une prison bien pire que celle là. Il découvre alors l'enfer de l'univers carcéral, Schaffner montre le peu voir le néant d'humanité que l'on peut y trouver et ce de manière forte et émouvante, notamment à travers les scènes où il est privé de nourriture.
Peu à peu ca se transforme en récit d'aventure, tout aussi captivant et très bien fait. Il fait de son film une ode à la liberté et à l'amitié, notamment à travers une superbe mise en scène, un scénario intelligent et très bien écrit et des personnages attachant. Il capte bien les paysages et les reconstitutions sont parfaite, tout comme la musique de Jerry Goldsmith. Plusieurs scènes sont mémorable et marquante.
Steve McQueen est génial dans le rôle principal, il trouve là l'un de ses meilleurs rôles, sachant se faire émouvant quand il le faut. En face de lui, Dustin Hoffman est parfait.

Un film intelligent, émouvant, humain et captivant, montrant l'inhumanité dont est capable l'humain, mais aussi le courage à travers cette ode à la liberté et à l'amitié.

Grand classique du cinéma d'aventure, Papillon bénéficie d'un casting de premier ordre et d'une réalisation qui n'a rien perdu de sa force.
Suspense, aventure, exotisme, ode au courage et à la liberté, histoire d'amitié...
Un film de légende qu'on ne se lasse pas de revoir.

De grands acteurs au profit d'une histoire qui tient la route, on suit le personnage principal sans problème.
PLV : une plongée dans l'univers carcéral

Voilà un film qui dans mon cœur occupe un capital sympathie extrêmement important. Sans savoir le pourquoi du comment, à ma première vision étant alors plus jeune, l'adoration a été immédiate. Le revoyant aujourd’hui encore, la même aura est toujours présente, la sensation échappant de cette réalisation typique des années 70 me rattache délibérément à ce joyau de cette décennie. Regroupant un duo désormais mythique, celui de McQueen et Hoffman maintenant ancré dans le paysage historique du cinéma, « Papillon » est une étape emblématique que tout cinéphile se doit d'avoir vu, et ne doit pas se résumer à une simple croix dans votre check-list (avis à vous chers cinéphages), car ce film vaut beaucoup mieux que cela. Sa réalisation signée Franklin Schaffner - connu pour la célèbre « Planète des Singes » -est si immersive que dès les premier pas dans cette expédition, on se laisse charmer par les atouts que recèle cette aventure extraordinaire, à commencer par sa célèbre et formidable musique en harmonie parfaite avec son univers. En cette époque révolue, des décors paradisiaques abritait un enfer où il était impossible de s'en échapper, où « Papillon » était et est encore un parfait symbole d’espoir et de liberté, vivant en marge d'un monde hostile. Tout a été filmer de sorte à faire ressortir une ambiance quasi-onirique de ses décors naturels pour ainsi faire revivre ces lieux en les exposant et figeant leurs beautés dans un incroyable parcours authentique. Une histoire émotionnelle, portant à dénoncer cet univers carcéral de manière puissante et pertinente, un récit tragique narré de façon profonde, mais avant tout l'histoire d'un homme, accusé à tort par la justice de son propre pays. « Papillon » est un film qui agit comme son héros du même nom, ne se laissant emprisonner par les codes, ne se laissant imposer aucune limite, il s'agit là d'un film d'une force exceptionnel qui ne ressemble à aucun autre, et qui ne cesse de m'éblouir à chaque visionnage. Je ne pourrais m'arrêter d'encenser ce chef d'oeuvre intemporel, cette aventure unique je ne peux que conseiller. Si l'on veut vraiment une chose, on peut l'obtenir à force de persévérance, la preuve en est que cette histoire donne l'impression d'être tout droit sortie d'un livre de fiction, alors qu'elle n'est que le fruit d'une vérité, pourtant dure à concevoir « Hey you, bastards I'm still here ! »

Ce film a une puissance a couper le souffle !
Une histoire pertinente très profonde !
Qui dissimule beaucoup d'idées humaniste et actuelle !
Le casting est très bon !
BRAVO a Frankin a steve et dustin

Domage que les derniers 3/4 heure du film de soit pas aussi bon que le debut et milieux du film. Quelques carence égale scénaristique avec des enchainement un peu facile, téléphoné et pas crédible. Scène au honduras avec les indient et les bonne soeur totalement inutile...

Quand un film s'inspire de fait réels, c'est souvent mieux que ce que nous pondent les apprentis scénaristes Hollywood. Et puis Hoffman et McQueen quel régal, quels talents

Une claque. Tout simplement. Steve McQueen et Dustin Hoffman forment un duo iconique, ils s'aiment comme deux frères mais ne se le disent jamais, l'histoire touchante de deux personnes attachantes et mystérieuse, où la fin nous laisse la permission de nous imaginer la suite de ce récit ... Parfait, en tout point.

Un sans faute, une réalisation excellente voir parfaite. Les paysages nous en mettent plein la vue, on est complètement dépaysé dans cette jungle tropicale. Les musiques sont bonnes et le duo Steve McQueen (qui déborde de charisme) et Dustin Hoffman (épatant) décoiffe. L'histoire est géniale et donne de l'espoir.