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    Le Lac aux oies sauvages
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    SuperJS
    SuperJS

    22 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Si vous êtes amateur des films asiatiques authentiques au rythme lent lent lent très lent et fort sombre, allez voir ce film... Attention : possible somnolence si vous n'êtes pas en pleine forme !
    tupper
    tupper

    115 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    L’esthétique est indéniablement remarquable. Mais c’est tout et c’est insuffisant. Scénario vide voir ridicule par moment, personnages inconsistants, manque total de crédibilité. Ce film ne fait à mon goût pas honneur au cinéma asiatique qui regorge par ailleurs d’originalité, de créativité et de talent.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le film est d'une beauté plastique souvent hallucinante mais le cinéma n'est pas un simple art plastique et l'on s'ennuie devant tant de vacuité. L'écriture est extrêmement faible, c'est simple l'intrigue et les personnages sont inexistants. Reste une belle photo qui fait souvent référence aux film noir américains.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Sous la pluie battante d'une nuit sans lune, un homme et une femme se rencontrent sur le quai d'une gare. Ils ne se connaissent pas ; mais leurs destins seront désormais liés. Lui est un petit malfrat dont la tête a été mise à prix par la police ; elle est une "baigneuse", une prostituée, qui rêve d'une vie merveille.

    En 2014, Diao Yinan remportait l'Ours d'or à Berlin avec "Black Coal", un polar noir de la couleur du charbon de Mandchourie. Il a fallu attendre cinq ans son film suivant, sélectionné illico en compétition officielle à Cannes. Il y creuse la même veine, celle du polar expressionniste, mélange efficace du film noir américain des années cinquante façon Raoul Walsh et du cinéma hongkongais esthétisant des années quatre-vingt-dix façon Wong Kar Wai.

    Le polar est en train de devenir un genre chinois à part entière. Comme si le cinéma chinois se réappropriait toutes les variantes du cinéma américain. Sans remonter bien loin, on en a vu, ces deux dernières années, toutes les déclinaisons possibles : les héros criminels ("Les Éternels"), la traque du serial killer ("Pluie sans fin"), l'enquête policière neurasthénique ("Un été à Changsha") et même le film d'animation tarantinesque ("Have a nice day"), des quatre précédemment cités celui que j'ai préféré.

    Dans cette galerie très riche, les films de Diao Yinan ne font pas pâle figure. Ils ont du style, voire même une certaine flamboyance. Mais le souci porté à la forme, qu'il s'agisse de l'image très travaillée ou du scénario construit autour de savants flash-back qui reviennent toujours à la même gare inondée de pluie, se fait au détriment du fond.

    On ne comprend pas toujours tout du scénario alambiqué de ce "Lac aux oies sauvages". On nous rétorquera qu'on ne comprenait pas grand-chose non plus au "Faucon maltais". Mais le plus gênant est qu'on ne s'attache pas vraiment non plus aux personnages, réduits à des caricatures sans relief. Comme Humphrey Bogart et Lauren Bacall, lui encaisse les coups et les balles en serrant les dents tandis qu'elle démontrera une grandeur d'âme et une fidélité inhabituelle dans sa profession.

    Et qu'on ne vienne pas nous dire que "Le Lac…" dessine un portrait accusateur de la Chine contemporaine. Ce n'est pas parce que son action se déroule dans des immeubles décrépits, qu'il met en scène des policiers et des voyous usant quasiment des mêmes méthodes expéditives, qu'il faut y voir un témoignage à charge sur les laissés-pour-compte de la croissance chinoise. On n'a jamais donné une telle portée au "Grand Sommeil" ou au "Faucon maltais" ; ne la donnons pas à ses épigones chinois.
    lancelo25
    lancelo25

    30 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Désolé d’élire ce film le nanar de l’année : un jeu plus que théâtral et parfois maniéré de certains acteurs (ou actrices), une histoire qui ne nous intéresse pas, une longueur infinie, des scènes grotesques, un enchaînement de scènes collées avec du scotch tant le montage est découpé et abrupt…Tous les ingrédients sont présents pour nous faire fuir ou nous endormir, on peut juste lui accorder de beaux éclairages, ce qui ne suffit pas pour faire un film…
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Ah ça c’est sûr que c’est un vrai piège à cinéphiles amoureux de la belle forme ce dernier film de Diao Yinan !
    Et un peu comme un moustique bien naïf, j’y suis allé, me laissant attirer par toute cette myriade de jolies couleurs électriques, même si au fond je savais que je risquais de m’y brûler les ailes…

    Parce qu’en effet, même si je sais que nombreux seront celles et ceux qui y trouveront leur compte, moi je n’oublie pas le souvenir que j’ai conservé de « Black Coal », le précédent film du même Diao Yinan.
    Un souvenir de quelques jolies touches visuelles certes, mais un souvenir surtout constitué de beaucoup de vide…
    Mais vraiment de beaucoup de vide…

    Pourtant, le premier contact avec ce « lac aux oies sauvages » fut encourageant.
    Plus que ça : il fut même totalement enivrant me concernant.
    Ah ! Mais cette introduction ! Mais quel savoir faire !
    Au-delà de toute considération esthétique, il y a dans ces premiers plans un remarquable savoir-faire narratif par l’image.
    spoiler: On pose un lieu et une atmosphère par un seul plan. Puis vient un personnage. Gros plan sur sa montre : l’occasion de montrer à la fois l’heure – presque minuit – tout en suggérant l’idée que ce personnage attend un rendez-vous. Sur sa main : un tatouage qui laisse supposer l’appartenance à un gang. Plan sur son visage. Il a l’œil observateur et méfiant. Il est bien en train d’attendre quelqu’un. Il tourne la tête à droite et à gauche. On observe une balafre encore vive et on comprend alors que ce malfrat ressort certainement d’une sale affaire. Surgit soudain une silhouette féminine. On insiste sur son sac. Du sac sort une cigarette. Et en suivant la cigarette on découvre un visage. Une femme qui se met à fumer nerveusement. C’est bon – on a compris – elle est dans le coup. L’homme demande du feu. Méfiant. On comprend qu’il s’attendait à voir quelqu’un mais pas forcément cette femme là. Il demande où est sa femme. Elle lui répond qu’elle peut jouer son rôle s’il le veut.

    Bim ! En quelques plans me voilà ferré comme un pauvre merlan.
    J’ai été pris et je ne me débats même pas. Je suis presque content qu’on tire sur la ligne tellement je suis sous le charme.

    Alors certes, je me doute que pour certains ç’en serait presque trop, cette introduction.
    C’est vrai que, sur ce coup le Diao Yinan est carrément en parade ; en démonstration totale. Mais bon, c’est tellement limpide que moi je succombe.
    Un vrai merlan vous disais-je…
    Ou plutôt non… Plutôt un moustique bien naïf comme je vous disais plus tôt…

    Parce que bon, si le premier quart d’heure fait un peu illusion en termes de promesse d’intrigue et de propos, très rapidement le film va prendre le chemin de l’enlisement.
    Tout un symbole : c’est dès qu’on commence à nous parler de ce fameux lac aux oies sauvages que, tout doucement, les fougueuses motos du début commencent à patiner dans la gadoue qui entoure tout ce plan d’eau vaseux.

    Alors OK, ça continue à être beau, soigné, travaillé… Mais les minutes passent et le fantôme de « Black Coal » refait surface.
    Certes, en termes de richesse formelle, ce « Lac aux oies sauvages » dépasse de loin son ainé. Si bien que si on veut juste se laisser bercer par les belles séquences joliment filmées pour ne pas sombrer dans le plus morne des ennuis, on peut aisément le faire.

    spoiler: Moi ne serait-ce que pour ces images d’animaux de zoo qui se retrouvent spectateurs étonnés et étonnants d’une course-poursuite entre humains, ou bien encore pour ces danses robotiques sur fond de vieux Dschinghis Khan (si si), je ne regrette absolument pas mon déplacement.


    Mais à force d’accumulation de ce type de scènes n’existant que pour leur pouvoir esthétique, la vacuité de toute cette démonstration finit par ne plus pouvoir se cacher bien longtemps. Personnellement, je me suis surpris à regarder ma montre une première fois, puis une seconde fois, puis une vingtième fois. Plus d’une heure d’écoulée et l’intrigue n’avait toujours pas bougée depuis qu’on s’était rapproché de ce foutu lac.
    Toujours cette chasse à l’homme. Toujours les mêmes enjeux.
    On court. On tape. On tue de manière esthétisée. Et puis on s’arrête. On mange des pâtes. On se fait turlutter sur une petite barque au milieu des vagues flasques, et puis on repart. On recourt. On retape. Et on retue de manière esthétisée…
    Toujours la même boucle jusqu’à… Bas jusqu’à ce que le réalisateur en ait marre en fait.

    Ce film, il aurait pu s’arrêter une heure plus tôt comme une heure plus tard.
    Si Diao Yinan avait eu quelques idées de plans ou de scènes supplémentaires, on aurait très bien pu s’étaler comme ça pendant plus de trois heures.
    D’ailleurs la fin tombe un peu comme ça, comme un cheveu sur la soupe.
    Comme un moustique qui s’écrase bêtement sur la grille électrifiée alors que ça faisait déjà une bonne heure qu’il savait qu’il avançait vers le néon sans raison…
    Et le générique de fin tombe, laissant ce constat : au-delà des pirouettes formalistes, Diao Yinan n’a rien trouvé à dire. N’a rien trouvé à raconter.

    Alors après, il y en aura toujours quelques-uns qui vous trouveront au travers de cette longue chasse à l’homme un portrait fin de la Chine d’aujourd’hui, avec ses travers, ses inégalités, son Etat policier en perpétuelle conquête…
    Mouais… Perso moi je ne suis pas si convaincu que ça. Après tout, par définition, un film qui se passe en Chine et qui se veut un minimum contemplatif sera toujours un portrait de la Chine. Celui lui autant qu’un autre…
    Maintenant, je serais vous, je ne me laisserais pas guider par ce genre d’arguments là pour savoir si vous comptez vous rapprocher de ce lac pour barboter ou pas.

    Moi, personnellement, je pense plutôt que le plus honnête à dire au sujet de ce film, c’est que c’est surtout un trip d’esthète. Et que si les belles démonstrations plastiques vous branchent alors vous n’avez pas forcément besoin d’en savoir plus.
    Parce qu’au fond, ce « Lac aux oies sauvages » n’est pas forcément plus, justement.
    Il n’est même d’ailleurs – de mon point de vue – que ça.
    Alors tant mieux pour les merlans.
    Et tant pis pour les moustiques…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 984 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2019
    Resté sur le bas coté devant ce film froid comme ses personnages. Il ne suffit pas de réussir quelques grandes scènes, ou la violence sait surgir de manière inattendu, pour réussir un film. Les personnages sont poseurs, désincarnés, le mystère fait pschittt pour reprendre la formule d'un ancien président. Quelques scènes sauvent du néant un film dans lequel je ne suis jamais entré.
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2019
    Malheureusement j'ai pas réussi à rentrer dans l'univers du film, trop des longueurs pour un résultat moyen. Belles images et ambiance bien adapté au contenu du film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    C’est l’éclatement du point de vue, redoublé par une construction en labyrinthe constituée, en réalité, de deux flashbacks principaux qui se suivent et finissent par aboutir au même point narratif – un procédé similaire était déjà employé, par exemple, dans l’introduction de La La Land –, qui donne à ce Lac aux Oies sauvages son aspect le plus factice, voire ridicule par instants, où l’enchaînement des séquences ne semble instauré que pour perdre le spectateur dans un dédale de rues et de nuits qui, à cause de ce saut de puce permanent, échoue à embarquer un regard qui devrait être captivé non par l’artificialité du montage, mais bien par sa propre incapacité à s’orienter, à trouver ses repères parmi des personnages spectraux, d’incessantes courses-poursuites à moto, des échanges langagiers dont nous ne percevons que des fragments épars et obscurs. Le réalisateur adopte un rythme en dents de scie qui ne retranscrit ni le lyrisme noir d’une déambulation ni la paranoïa d’un fugitif que mafieux et policiers traquent sans relâche. Bien au contraire, nous avons l’impression d’assister à une rixe au loin depuis une fenêtre dans laquelle l’action viendrait se colorer de mille et un reflets déformants et approximatifs, conservatoire kaléidoscopique d’une vision d’artiste qui pioche à gauche à droite, agrémentant de poses grandiloquentes et de prestations parfois peu convaincantes sa mixture à la manière de cette soupe de nouilles qui intervient en fin de film. Néanmoins, ces fragilités congénitales ne doivent pas cacher une première partie très efficace qui, une fois passée la laborieuse rencontre des deux protagonistes principaux sous une pluie battante avec formules mystérieuses et jeux de cache-cache entre les murs de béton, compose une rudesse poétique, met en image cette puissance tragique propre au genre du polar : la compétition de motos est virtuose, tout comme le glissement brutal d’une œuvre axée sur l’opposition entre deux groupes (ou gangs) à celle d’une lente agonie solitaire. En ramenant la survie à ce qu’elle a de plus primale et paranoïaque, en transformant les visages de ses personnages en masques de duplicité potentiels, Le Lac aux oies sauvages capte une humanité revenue à l’état sauvage, dimension accentuée par une scène de traque dans un zoo aussi déconcertante que pertinente. Enfin, la grande qualité du long-métrage réside dans son travail du son : le réalisateur réussit à nous immerger dans une ambiance urbaine faite de coups de pistolet, de cris, de pétarades motocyclistes et surtout de pluie, de cette pluie qui n’arrête de couler sur l’écran qu’au détour de brèves scènes de plage à la puissance visuelle aussitôt décuplée. Trop expéditif et pourtant trop long par moments, Le Lac des oies sauvages est traversé de fulgurances qu’il ne sait comment agencer, ou plutôt qu’il choisit de désorganiser en pensant là accroître leur potentiel énergétique. L’œuvre aurait gagné à resserrer son intrigue autour de la seule focalisation de Zhou Ne-Nong, ou à penser une véritable répartition des points de vue plus en phase avec la mécanique de l’action tragique. En résulte une ébauche de chef-d’œuvre qui s’éparpille trop et se contente souvent de reflets, là où il pouvait viser le cœur (ou les cœurs) de ce cauchemar éveillé.
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2019
    Ayant été un grand admirateur de Black coal, j'étais ravi d'assister à l'avant première du Lac aux oies sauvages, d'autant plus qu'il était en sélection officielle à Cannes (alors certes cela n'est pas toujours gage de qualité mais quand même) et que les critiques furent relativement positives à son égard. La déception fut aussi grande que l'excitation d'aller à sa rencontre. C'est forcément une critique personnelle, mais il n'y a absolument rien de positif à dire sur ce film, hormis peut-être qu'on a certainement jamais aussi bien réussi à s'ennuyer aussi profondément. Moi qui tombe rarement de sommeil, c'est bien malheureux de l'être à ce moment là. Mise en scène, scénario, jeu des acteurs, photo, non il n'y a rien à sauver, c'est un film totalement inutile. Par pitié il y aura bien évidemment des personnes qui l'aimeront et c'est tant mieux car l'art est heureusement subjectif mais j'avoue être très intéressé d'écouter leurs arguments!
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Honnêtement, j'ai l'impression de me répéter mais on dirait qu'on nous passe toujours le même film depuis des années. J'ai vu beaucoup de films asiatiques de tous les genres et un particulier les thrillers / drames donc je pense que j'ai un minimum d'objectivité pour juger ses films. Alors tout commence super bien avec une ambiance réussie, une mise en scène qui nous plonge dedans, de bons acteurs qui incarnent des personnages très marqués, etc. Mais pour tout le reste, c'est du réchauffé, très clairement. C'est une copie, d'une copie, d'une copie et on y retrouve toujours les mêmes codes depuis un certain temps. L'originalité n'existe plus et on est même plus surpris même pas un dénouement qui se veut inattendu. Après, j'ai bien apprécié la photographie et l'atmosphère pensante mais malgré ses quelques points positifs, ça reste trop simple à mon goût. Avec les les moyens que l'on a quasiment en 2020, que ce soit financiers ou matériels, on est clairement en mesure de s'attendre à de meilleurs longs métrages. Mais bon, ce n'est que mon avis, je suis peut-être parfois trop exigeant. 11/20.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2019
    Présenté en compétition au Festival de Cannes 2019, « Le Lac aux Oies Sauvages » nous plonge en Chine dans la cavale d’un gangster ennemi de tous. Dans une ambiance nocturne et pluvieuse, il tombera amoureux d’une baigneuse, c’est-à-dire une prostituée qui souhaite s’échapper de son malheureux sort. Le film est très violent et le travail sur les sons et les plans sont étonnants. Mais le film est également très romantique et la photographie valorise la femme avec un style presque céleste. « Le Lac aux Oies Sauvages » est un polar envoûtant grâce à une mise en scène et un esthétisme irréprochable et ce, malgré la complexité de l’intrigue.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le paradoxe de ce film policier, noir et violent, c’est la beauté de son cadre, la force de sa mise en scène, presque élégante, parfois virtuose. Sur une histoire banale le réalisateur-scénariste imagine son voyou se faire courser dans une zone de non droit où les prostituées font l’amour dans des barques et dans l’eau. On sait qu’il va vers une mort inéluctable, mais la manière de la conduire est déjà un regard sur ce monde désespéré qui prend pour décor la Chine mais pourrait tout aussi bien s’accommoder des taudis du monde entier. Mais aujourd’hui le renouveau du filon passe par cette veine chinoise qui ne renouvelle pas le genre, mais l’adapte à sa culture et en fait un genre nouveau. L’interprétation lente, énigmatique, est tout aussi exemplaire de cet esthétisme particulier qui donne des lettres de noblesse à un style qui s’en accommode parfaitement.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    nid clair
    nid clair

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Film très lent: on s'ennuie beaucoup pour un film policier..
    Bonne description de la Chine profonde et de ses conditions de vie, sous une pluie torrentielle qui semble être la marque du réalisateur.
    DCP87
    DCP87

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    IL y a dans ce film, une multitude de scènes incroyables qui vont vous rester en tête tant la mise en scène cherche constamment des idées tout en rendant hommage aux films noirs entre polar urbain parfois très nerveux et parfois très onirique. Génial.
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