Derniers Avis : Mysterious Skin - Page 10

Un très bon film, poétique et cruel, qui sonne souvent juste, bercé par une superbe BO, et des acteurs géniaux.

C'est avec un talent incroyable et évident que Gregg Araki a mis en scène cette sombre histoire de pédophilie , de viols , d'abus , de la perte et du vol de l'enfance , de la jeunesse , la descente aux enfers adolescente . Beaucoup de sujets qui auraient pu faire sombrer le film dans un vulgaire mélodrame tire-larmes par excellence . Il n'en est rien car le cinéaste possède cette force , ce souffle nécessaire pour les sublimer , ces jeunes qui veulent s'en sortir , trouver une issue à leurs vies , à leurs destins . Ils possèdent un espoir et un courage fou , prennent leur responsabilité pour s'affirmer dans le présent et sans doute dans la vie future même si cela s'avère souvent vain notamment pour le personnage de ces deux garçons extraordinairement campés par Brady Corbet mais aussi Joseph Gordon-Levitt . Et la mise en scène , cette beauté des images mêlant les moments fantastiques qui servent finalement d'illustration aux mystères de l'adolescence ( ainsi , le film porte bien son nom ) , au trouble , les moments dramatiques ( la bouleversante scène finale qui montre bien ce ravage qui marquera indéfiniment la vie des deux protagonistes ) . Tout est fort , tout est puissant . On échappe aux clichés habituels , les personnages sont vrais et authentiques avec une profondeur , une vraie . Et oui , c'est sublime sur la forme , sur le fond . Le dernier drame de l'adolescence aussi fort était Virgin suicides . Et Mysterious skin n'en est pas moins un chef-d'oeuvre , loin de là . Sublime .

Voici un film qui ne laisse pas indifférent, certains vont détester la façon dont c'est traité, d'autres vont accrocher. Le sujet spoiler: (la pédophilie)
y est dans un premier temps abordé de façon elliptique, puis beaucoup plus crue, et ses conséquences mises en relief par un scénario qui propose deux angles d'approche : le déni total, ou la fuite en avant dans l'autodestruction. Malgré tout, le réalisateur ne tombe jamais dans le pathos, ce qui n'est pas forcément évident avec un tel sujet. Mysterious skin est un film coup de poing, à la fois dur (très dur), sensible et puissant, dont on ne sort pas indemne. La dernière scène, où les chants de Noël, mêlés à la musique de Sigur Ros qui s'élève en crescendo pour accompagner le récit de l'innoncence assassinée est juste.... horrible et sublime à la fois. A voir, sans hésiter.

C'est le genre de film qu'on n'oublie pas. Il aborde un sujet très difficile à traiter avec un point de vue original. Cela nous rappelle à quel point les enfants sont des pages vierges. Les traumatismes comme la pédophilie laissent des traces indélébiles et modifie la vie d'un être à tout jamais. Je suis très content qu' Elisabeth Shue y joue car mis à part "Leaving Las" elle ne fait que des navets alors qu'elle joue très bien en plus d'être super belle.

Gregg Araki s'est surpassé avec ce film que j'ai particulièrement aimé. Le sujet est tabou mais le réalisateur l'aborde de telle sorte que le côté sexuel est totalement omis. On accorde beaucoup plus d'importance aux séquelles sur les victimes. Avec d'un côté un bad boy coureur de jupon magnifiquement interprété par Joseph Gordon-Levitt; et de l'autre un personnage imaginatif et attachant, dans lequel Brady Corbet se glisse parfaitement. L'intrigue est menée de fil en aiguille jusqu'au dénouement: la rencontre finale entre les deux protagonistes et une révélation. Bref, Mysterious Skin est un très bon film, sans être un chef-d’œuvre, à voir absolument.

Gregg Araki, que je considérais comme un réalisateur de seconde zone m'a litéralement bluffé! avec ce chef d'oeuvre sur le sujet encore trop peu abordé qu'est la pédophilie. Une inventivité dans les dialogues et surtout dans l'image qui attaquent avec justesse le problème et si le film choque, il ne tombe pas dans la complaisance et le misérabilisme. L'Amérique bien pensante en prend un coup énorme, il s'agit d'un appel au secours

Assez étrange de voir un film indépendant, sinon underground, avoir les mêmes défauts qu’un mélo grand public. Le canevas psychanalytique est schématique, certaines situations invraisemblables (l’amitié entre Neil et Eric, avec la complicité de la mère), du pathos enfin… « Mysterious skin » a tout de même pour lui son art de l’ellipse dans les situations les plus scabreuses et son témoignage su l’impact de l’apparition du sida dans la communauté gay américaine. C’est d’ailleurs là qu’on a les scènes les plus authentiquement émouvantes.

De nouveau un film qui fait l'unanimité sans que je comprenne vraiment pourquoi. Je savais que le nouveau long-métrage de Gregg Araki pouvait déranger, choquer, voir provoquer le spectateur, je le savais mais je pensais que ça serait plus au niveau de la forme que du fond. Personnellement, j'ai trouvé la relation entre Neill et son coach ultra-ambigüe, du début jusqu'à la fin. C'est déjà triste et assez déplorable d'utiliser le mot "relation" pour évoquer la pédophilie... mais ici, le réal semble insister sur le fait que Neill ressentait déjà une attirance quasi-physique pour ce "monstre" (attirance qui vaut pour n'importe quelle moustachu quadragénaire). On aurait presque l'impression qu'il était totalement consentant. Même quand Araki nous montre ce qu'il est devenu, on ne saurait pas dire avec certitude qu'il s'autodétruit pour ce dont il a été victime... on a plus l'impression qu'il souffre d'avoir été abandonné par son "agresseur", comme une désillusion amoureuse, plutôt que par prise de conscience de l'atrocité de ce qu'il a enduré.
Mysterious Skin, pour moi, va beaucoup trop dans le sens des pédophiles (cette "idée" de l'enfant séducteur et de relation amoureuse purement consentie). De là, je me vois mal cautionner un truc pareil. J'ose juste espérer qu'il s'agit plus d'une lamentable maladresse qu'autre chose...

Bouleversant, un sujet dur. Ces garçons sont des victimes de la société, l’expérience qu'ils ont vécus enfant les ont traumatisés et fluctuer leur mode de vie, leur personnalité ; c'est ce qu'ils ont en commun malheureusement. Tandis que Brian croit qu'un extra-terrestre l'a kidnappé, il saigne souvent du nez et a des évanouissements depuis ce jour ; Neil quant à lui enchaine les rapports homosexuel non protégés. Mysterious Skins est choquant, unique, doté d'un scénario profond ; c'est un chef-d’œuvre qui contient également de belles pistes musicale. Un film qui ne laisse pas indifférent car il est sans tabou.

Ames sensibles ou religieuses, passez votre chemin.
Fans de nihilisme pop à la Cocteau Twins, The cure ou Suicidal Tendencies, vous allez flotter dans une bulle
nostalgique faites d'images chocs et de construction cinématographique brillante autant que sombre.
On ne peut s'empêcher de faire des parallèle avec "Virgin Suicides", mais c'est beaucoup plus fort, et bien plus malsain.
La grande qualité d'un tel travail d'auteur (il a tout fait lui-même à part le roman), c'est que ce n'est jamais
vulgaire ni pornographique, c'est seulement malsain et pervers. Mais il ne cherche pas non plus à convaincre l'auditoire de ses propres obsessions, il montre au contraire que chaque chemin est périlleux, ou carrément
dangereux, mais que certains le préfère. N'en déplaise aux moralistes de tout poils qui voudraient une humanité qui ne puissent s'exprimer qu'entre des barrières bien définies.
Quelques scènes sont difficiles à soutenir, le dos du sidéen, le viol, mais surtout, les envies de l'enfant de 8 ans aux yeux bleus perçants. La qualité principale du film est d'ailleurs le casting.
La qualité d'image en TVHD est agréable, bien meilleure que de la DV, et les couleurs sont impressionnantes, tout comme certains plans. Les acteurs sont parfaits, et la déliquescence morale, physique et sentimentale est poisseuse, à s'engluer. Donc c'est très bien foutu.
On reprochera par contre des lenteurs inutiles, et des répétitions parfois drôles, parfois lourdes.
Un film totalement interdit aux enfants de moins de 16 ans, même si ce n'est pas marqué à l'entrée de votre
salle, parce que c'est quand même très malsain. De même vous pouvez oublier l'histoire des Ovnis, ce n'est pas du tout le sujet du film, loin s'en faut.

Dès les premières minutes du film, une ambiance étrangement malsaine s'impose pour ne plus nous quitter. Et pour causes ! Entre propos et visions inappropriés, on se rend compte que les deux garçons subissent un énorme décalage entre leur âge (8 ans au début du film) et les sujets qui sont évoqués. L'histoire de deux garçons que tout semble opposer dans un premier temps dont on assistera à la rencontre que vers la fin du film. Avec un sujet tel que la pédophilie et ses conséquences, il était prévisible qu'il figure dans le film des scènes peu plaisantes. C'est le cas, ici. Pourtant malgré des scènes choquantes et particulièrement violentes, les images resteront suggestives et évocatrices, mais sans montrer la moindre image pornographique. Néanmoins, l'intégralité du film baignera dans une ambiance gênante et cruelle. Quant aux acteurs, je dédie ma palme d'or aux deux acteurs principaux ; Joseph Gordon-Levitt (qui signe ici son meilleur rôle au cinéma) et Brady Corbet pour leurs interprétations absolument époustouflantes.

En bref (car je pourrais en parler encore et encore), Mysterious Skin est un film qui traite un sujet très difficile et surtout très risqué. Bravo à Greg Akari d'ailleurs, pour sa capacité à avoir traiter le sujet comme tel. A la fois choquant et émouvant, tantôt agressif, tantôt étrangement beau, Mysterious Skin est, selon moi, le film le plus émouvant que j'ai jamais vu ! <3

La vie de Brian à changer du jour où après un match de baseball, son entraineur et le jeune Neil, lui aussi joueur l'ont raccompagné, mais la route c'est arrêter chez le coach, depuis, plus rien ne sera plus jamais pareil, ni pour Neil, et encore moins pour Brian qui pense avoir été enlevé pars des extra-terrestre ...
Gregg Araki ne va pas part quatre chemin avec Mysterious Skin, il traite un sujet délicat, sensible voir tabou, mais surtout il choisit la voix frontale, il réalise le film sans gêne, comme si tout était banalité. Car en effet, il s'agit bien de pédophilie, thème centrale du film avec ces dommage collatéral, le cinéaste est sans aucune retenu, mettant a l'écran le jeune Chase Ellison dans des situations plus que douteuse, il retranscrit un amour entre un enfant et un adulte comme si tout était logique, et dans le fond ça l'est sûrement d'un certains point de vue, point de vue pris part le pédophile. Mais Gregg Araki ne s'arrête pas la, il continu la vie des adolescents et montre en parallèle la réaction des deux victimes, l'un se réfugiant dans un monde homosexuel, se soumettant a n'importe quel homme contre de l'argent, servant de soubrette et réalisant fellation, masturbation ou encore sodomie alors que l'autre cauchemarde d'extra-terrestre. Car si une chose est plus qu'intéressante, c'est bien cette partie, le cinéaste a su faire part de finesse au moins une fois dans son film, il montre les pédophile comme des être venu d'ailleurs, comme s'il n'était pas humains, pas compréhensible ...
Cet forme de comparaison démontre le talent de Gregg Araki, talent qu'il n'a su poussé plus loin et c'est regrettable car les scène de sexe et de soumission à outrance enraye l'oeuvre, la violence n'est que d'autre banal, gratuite et n'a que pour seul but de choqué. Voilà où a voulu en venir Araki, il ne voulais que choqué, seulement et uniquement frappé un fortement sur le spectateur, lui créant une violence visuelle, malheureusement ont s'approche bien plus du dégout que du choc. On pourrais presque parlé de honte, comment pouvoir rester de marbre face a de tel situation. Quand au acteur, si l'ont remarque Joseph Gordon-Levitt, c'est plus pour son personnage que sa performance. L'ambiance coloré du film est à l'opposé de la noirceur du film, finalement, Gregg Araki réalise un film tout en contradiction.
Mysterious Skin peut être une expérience, mais aussi un film remplis de rejet, qui souffre également de quelque longueur. En outre, il faut laissé de côté toute forme de moral pour apprécier ce film ... cela dit, difficile seul le choc créer peut faire aimé une tel oeuvre.

Wahou. Franchement, j'avais un peu peur de regarder ce film, qui me semblait pervers au premier abord. Quelle claque ! Un film poignant, dérangeant, mais supportable, superbement brutal, car traitant un sujet horriblement tabou. Vraiment bien travaillé et émouvant, ce film est une véritable bouffée d'oxygène, on a envie de le voir et revoir. Joseph Gordon Levitt est juste... épatant. Grandiose. Si vous ne l'avez pas encore vu, regardez le, de préférence en VO.

Sujet difficile à traiter, Mysterious Skin s'y aventure et permet au spectateur de descendre dans les bas fonds de la perversion humaine. Il en ressort une oeuvre majeure avec un Joseph Gordon Levitt ultra convaincant.

Mysterious Skin, avec une note de 4.5/5 de la presse et de 4/5 des spectateurs sur Allociné, fait parti des meilleurs films du top, se classant 146ème parmi les meilleurs. Niveau casting, l'on retrouve Brady Corbet (Funny Games US), Joseph Gordon-Levitt (Inception), Elisabeth Shue (Leaving Las Vegas) et la splendide Michelle Trachtenberg. Le film est réalisé par Gregg Araki, qui dirigera plus tard Kaboom, avec Thomas Dekker (Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor). Le film parle de la pédophilie et de ses conséquences sur les enfants. Deux scènes assez dures sont visibles, c'est pourquoi le film a été interdit aux moins de 16 ans. Toutefois, l'on se demande pourquoi toute l'histoire extra-terrestre (utilisée par l'un des protagonistes pour oublier) prend autant de place pour si peu.