Il n’y aura pas de réponse dans ce troisième épisode concluant, les prisonniers du cube surveillés depuis l’extérieur, enfin visible infiniment, mais c’est pas mal. Un obscur groupe d’individu contrôlant la situation, certainement une entreprise aux motivations inconnues, chargée d’une mission, du voyeurisme expérimental, prenant une forme de plaisir sadique ou pas, dont fait partie d’anciennes victimes ayant survécus, devenus bourreaux pour leur compte, comme d’habitude en saura rien. Le numéro 3 rend hommage au 1, un scénario à l’originalité horrifique, une mise en scène sous tension, un peu travaillé au niveau historique des personnages, cette fois-ci, il n’y pas de métier à découvrir qui pourra les aider à se sortir de l’angoisse claustrophobe. C’est un film d’horreur comme au bon vieux temps du premier, fini le brouillon ridicule spatio-temporel du deuxième, passé, présent, futur, une perte de temps à courir après le rubicube de la mort, la fin explique le queue de poisson laissé, une clé de prequel. Ce n’est pas décevant, ni frustrant, aucune incohérence à noter, personne n’a la science infuse pour en faire un chef-d’œuvre particulier.