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    Cent mille dollars au soleil
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    elbandito
    elbandito

    313 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo et Bernard Blier se taquinent dans ce road-movie palpitant et drôle à la mise en scène impeccable signé Henri Verneuil. Les dialogues ciselés de Michel Audiard sont d’un très haut niveau. En plus du grand spectacle du Sahara qu’offre cette course poursuite frénétique en camions, inspirée du Salaire de la peur, de H.-G. Clouzot, on notera une étude juste et humble du monde du travail ouvrier en terre décolonisée d’Afrique du Nord. Préférez la version originale en noir et blanc à la version colorisée.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2007
    Du cinèma populaire comme on les aime, avec cette course poursuite entre deux camionneurs sur les pistes saharienne dont l'enjeu est 100 000$! Mise en scène carrèe d'Henri Verneuil avec de grands acteurs français de l'èpoque: Jean Paul Belmondo alias Rocco, Lino Ventura dit le plouc, Bernard Blier alias Mitch-Mitch! On y retrouve èvidemment l'alliè-ami-ennemi naturel de Bèbel, Lino, dans une course effrenèe au milieu d'un dèsert plus ou moins aride (il faut bien s'arrêter quelque part pour boire). A noter la belle bagarre finale entre les deux protagonistes dans une cour dèserte et ensoleillèe avec juste le bruit des fontaines et des poings donnès! Un film d'aventures divertissant avec la très belle musique de Georges Delerue et les dialogues bien enlevès de Michel Audiard...
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    138 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Le grand cinéaste Henri Verneuil ( Peur sur la ville , le clan des siciliens , la bataille de San sebastian, un singe en hiver , i comme icare, ....) réunit au Maroc trois monstres sacrés du cinéma des années 60 avec jean Paul belmondo , Lino Ventura et Bernard blier .
    Ce film fut la deuxième collaboration du cinéaste avec Bebel, cinq autres suivront .
    Le casting est complété par Gert Frobe (un des méchants les plus connus des James bond dans Goldfinger )

    On est dans le genre de western moderne dans les dunes de sable du Maroc avec comme cheval des gros camions .
    Au scénario , un des plus illustres scénaristes : Michel Audiard, et ses répliques toujours percutantes et cultes .
    Dans ce film on retrouve entre autres « quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent » ou encore «  Dans la vie on partage toujours la merde, jamais le pognon ».
    Ses dialogues résonnent le mieux quand c’est Bernard Blier qui les dit. Que du bonheur.

    Le Film ressemble à la trame du Bon, la brute et le truand (tout proportion gardée avec le chef d’oeuvre de Sergio Leone). Le bon Alias Rocco (Belmondo), La brute alias le Plouc (Ventura) et le truand alias Steiner (Kernan) … et le verbeux alias Mitch-Mitch (Blier) .

    La course poursuite n’est qu’une anecdote pour arriver sur des scènes de face à face entre les protagonistes.

    Un très bon film français et un des derniers bons en noir et blanc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le cinéma français est un art bourgeois confectionné par des bourgeois (comptez les auteurs de petite extraction sociale dans le métier) qui ne traite que de sujets bourgeois, jamais dérangeants pour le patronat et les dirigeants qui le contrôlent. Point de cinéma ouvrier (ou si peu) en tout cas un cinéma qui met en cause des gens au travail, dont le sujet serait le travail, ses conséquences sur l'homme, le rapport avec la hiérarchie, la contrainte, la peur du chef, l'aliénation.
    Il ne s'agit pas exactement de ça dans 100 000 dollars au soleil, pourtant ce film a la vertu de nous décrire l'univers du travail avec ce qu'il comporte de sueur et de douleur, assez proche de La bête humaine de Renoir particulièrement dans le rapport qu'entretient Lino Ventura avec son camion, aussi charnel, aussi passionnel que celui qui liait Gabin à sa locomotive dans l'oeuvre inspirée de Zola.
    La trame du film n'est pas tellement de savoir de quoi est fait ce chargement de 100 000 dollars, à qui il est adressé et pourquoi, il n'est qu'un prétexte à brosser le portrait de trois prolos – Ventura, Belmondo, Blier – au boulot, au volant de leur camion, dans un territoire décolonisé qu'on suppose être l'ex-Algérie française. Ce qui compte pour Verneuil et Audiard c'est le lien tripal qui unit Ventura le terrien à Belmondo le désinvolte en train de se faire la malle avec une fille. Ventura ne court pas après le chargement, mais après son copain. Le voir partir comme ça sans un mot sans un geste le blesse dans son amour-propre au point que dans la poursuite, le chauffeur expérimenté qu'il est se risquera à la mort plusieurs fois dans des corniches impraticables pour que son copain lui revienne.
    Un cinéma ouvrier ce n'est pas simplement montrer des gars en grève, au travail ou en réunion syndicale, c'est aussi les montrer au bistrot. C'est prendre le temps de décrire leurs dérives absurdes à travers des blagues aussi indispensables à leur quotidien que leurs bulletins de salaire. Dans cet esprit, la très longue séquence où les compères déambulent dans le bled, passent d'un bar à l'autre, s'enivrent à coeur joie pendant que Bernard Blier part en cachette regarder une femme se déshabiller est un moment de cinéma plus que réjouissant où on nous montre combien ces ouvriers connaissent la saveur d'une bringue paillarde. Ils nous sont sympathiques ces gars-là, cependant Verneuil et Audiard évitent de sombrer dans l'écueil qui chercherait à nous faire croire que ces prolos sont vertueux. Une telle attitude condescendante envers ces petites gens a toujours été étrangère à Michel Audiard qui a dépeint avec une justesse et une vérité ces plébéiens-là, quitte à ulcérer ceux qui voulaient voir un cinéma prolétaire complaisant, totalement fantasmé. Verneuil et Audiard viennent tous les deux de ce prolétariat (peut-être une des raisons pour lesquelles ils ont tant été méprisés par la critique... bourgeoise elle aussi). Les camionneurs dont ils nous parlent, ils les connaissent bien, Verneuil nous les avait déjà présentés dans ce remarquable drame social que fut Des gens sans importance en 1956. Les prolos de 100 000 dollars au soleil sont aussi des affreux, des bas du front, des crétins, des maladroits, des égoïstes, bref des humains avec ce qu'il y a de meilleur et de pire. C'est justement ce pire que la critique n'a pas accepté, indignée par le comportement réactionnaire de personnages qu'ils auraient voulu unidimensionnels, seulement observés du côté de la grandeur de l'âme. Pour cette critique-là, la grivèlerie, la mauvaise foi, ou la connerie tout court n'existe pas chez ces classes populaires (qu'ils ne connaissent pas) et qu'ils veulent supérieures au commun des mortels.
    On ne mesure pas à quel point les dialogues d'Audiard, au-delà de leur pittoresque, recèlent quelques vérités pas souvent bonnes à dire. Quand Belmondo, sûr de pouvoir garder le magot, dit à Ventura " Dans la vie c'est toujours les emmerdes qu'on partage, jamais le pognon " la situation renvoie un peu à l'attitude d'un des personnages du Smic Smac Smoc de Claude Lelouch qui dès qu'un espoir pécuniaire se présente envoie vite promener cette soi-disant solidarité ouvrière prêchée par les théoriciens de la révolte de classes.
    Il en est de même de cette réconciliation de dernière minute entre Ventura et Belmondo. Elle a lieu parce que la fille est partie seule avec l'argent. Qu'en serait-il si Belmondo était partie avec elle ?
    Au-delà du portrait sans concession de ces quelques prolos, il y a avant tout un film de Verneuil qui, quoi qu'on en dise, reste encore pour beaucoup de cinéphiles un nom qui prête à sourire. Il faudra encore du temps pour le reconnaître comme un auteur dans le sens où des préoccupations communes relient tous ces films, des thèmes tels que la double identité (ici celle du personnage joué par Réginald Kernan) de l'homme qui se cherche une famille ou qui n'arrive pas à la quitter (ici Belmondo qui veut échapper à l'emprise étouffante de Ventura)
    Il faudra également se pencher sur sa manière de faire de la mise en scène. Juste quelques exemples : Un autre metteur en scène aurait expédié en deux plans la scène où Bernard Blier monte sur des caisses de bière pour regarder une femme se déshabiller. Verneuil décrit la scène en détail, nous racontant ainsi toute l'histoire du personnage, les rapports qu'il a avec ses collègues mais aussi l'histoire de Bernard Blier acteur, sa mythologie. La manière aussi dont il filme les camions, comme des êtres vivants, les coups sur la carrosserie comme des plaies sur des corps, l'huile qui pisse d'un moteur comme une hémorragie. L'utilisation de la magnifique musique de Delerue qui traduit merveilleusement la colère de Lino Ventura et son constant épuisement à poursuivre son ami à travers le désert... C'est aussi l'hitoire du passage de relais entre une génération d'acteurs et une autre à travers un thème de trahison identique à celui que nous décrivait Jacques Becker dans Touchez pas au grisbi.
    Tout ça filmé dans un scope noir et blanc sublime, malheureusement le film n'est pratiquement visible que dans sa version colorisée recadrée. Espérons une version complète dans son format d'origine.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 142 abonnés 7 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Cent mille dollars au soleil (1964) est l'adaptation de "Nous n'irons pas au Nigéria", un roman de Claude Veillot (paru en 1962). Aux premiers abords, le film nous fait penser au Salaire de la peur (1953), mais ce qui fait toute la différence ici, ce sont à la fois la prestation des acteurs, les splendides paysages magnifié par l’utilisation du Scope et du noir & blanc, une excellente initiative de la part de Henri Verneuil (Le Clan des Siciliens - 1969 & Peur sur la ville - 1975), sans oublier bien évidemment, les dialogues signés Michel Audiard. On a véritablement affaire ici à un western d’un nouveau genre, où les cow-boys et les cheveux sont remplacés par des routiers et des poids lourds. S’ensuit alors pendant près de 120 minutes, une chasse à l’homme en Afrique du Nord (au Maroc pour être précis).
    Un film culte dans le paysage cinématographique français, qui avait fait grand bruit à l’époque (et qui peut en faire encore aujourd’hui, à cause de son côté colonialiste assumé). Un scénario très simpliste, mais agréable à voir et à entendre, grâce à l’écriture d’un Michel Audiard toujours aussi percutant et une belle brochette d’acteurs (Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura & Bernard Blier) qui nous entraîne dans leur road-movie qui fleure bon l’asphalte.
    cylon86
    cylon86

    2 246 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2008
    Belmondo, Ventura et Blier dans le désert avec des dialogues de Michel Audiard? C'est un pur moment de bonheur!
    rayonvert
    rayonvert

    15 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Des dialogues épatants au service d'un scénario qui fait du surplace. Embêtant pour une course poursuite de poids lourds. bertran Blier est magistral et l'on recherche ses apparitions. Le film a terriblement vieilli et l'on est gêné par sa vision colonialiste.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2017
    Un film d'aventures comme ont en tournait dans les années soixante, avec aventuriers blancs arrogants, indigènes paresseux, paysages exotiques. Une bonne dose de machisme et de racisme paternaliste qui ne passerait plus aujourd'hui. Ca manque de souffle malgré le décor somptueux de l'Atlas marocain et le scénario est faiblard. Audiard en fait beaucoup dans ses dialogues, Belmondo cabotine, Ventura est un peu plus sobre. Le meilleur reste Gert Frobe, sous-utilisé. On éprouve tout de même du plaisir à revoir tous ces grands comédiens des sixties.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Henry Verneuil a signé avec CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL l’un des plus cultes des films d’aventures français. Ce qui fit sa renommée, ce ne sont ni son scénario relativement simple ni la belle qualité de l’imagerie en noir et blanc mais incontestablement les performances de Belmondo, Ventura et Blier qui sont tous les trois aussi irrésistibles quand ils s’échangent les dialogues rédigés par un Michel Audiard en pleine forme. Quoi qu’il en soit, les course-poursuites à travers le désert saharien et la bagarre finale sont de grands moments spectaculaires qui resteront gravés dans l’histoire du cinéma populaire hexagonal.
    Akamaru
    Akamaru

    2 789 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Un divertissement à fond de 5ème dans le désert saharien.Qui ne connaît pas "100000 dollars au soleil"?La grande époque de Henri Verneuil,sur des dialogues truculents de Michel Audiard(qui a mon sens n'a jamais fait mieux hormis dans "Les tontons flingueurs").Belmondo qui vole un camion à la cargaison précieuse,Ventura qui se lançe à sa poursuite,Blier qui fait le remorqueur.Culte et encore culte.Vous trouvez ma note sévère?C'est simple.Le cadre politique a pris un sacré coup,et il est irritant aujourd'hui de supporter le ton colonialiste,la soumission des autochtones,et la toute puissance des colons.On détecte aussi certaines redites dans la longue échappée dans le désert.2 inconvénients de poids.Pour le reste,c'est du tout bon.Les répliques sont à se cogner de rire,surtout celle débitées par un Bertrand Blier en état de grâce.Lino Ventura est parfait,bien viril et à l'éthique toute personnelle.Bébel est un peu en-dessous,voire passable,mais c'est peut-être le rôle qui veut ça.Verneuil filme le tout dans un noir et blanc impeccable.A ce propos,bannissez les versions couleurs sorties récemment.L'éloge de l'amitié de vrais mecs,grisé par la perspective de lâcher leur boulot poussiéreux pour prendre du bon temps.C'était le bon temps effectivement...
    Xyrons
    Xyrons

    598 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2011
    Cent mille dollars au soleil est un très bon film de Henri Verneuil. Malgré une mise en sècne simple et un scénario plat et sans intérêt. Le film est un excellent divertissement et on passe un très bon moment. De plus, les acteurs comme Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura ou encore Bernard Blier sont excellents dans leurs interprétations.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 003 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2011
    On se régale de revoir ces grands acteurs que furent BLier, Ventura et Belmondo dans ce film d'action dialogué par Audiard. Il n'en reste pas moins que c'ette histoire de camions est loin de l'immortel "salaire de la peur" et que le scénario n'a pas tres bien vieilli.
    AMCHI
    AMCHI

    5 012 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Pour ma part je trouve 100.000 $ au Soleil plutôt décevant, je ne l'avais encore jamais et avec Verneuil derrière la caméra Ventura, Belmondo sans oublier Bernard Blier devant la caméra je m'attendais à un palpitant film d'aventures bien troussé et dynamique mais en 2 heures il ne se passe pas grand chose. Certes les dialogues sont bons et les acteurs à l'aise dans leur rôle mais malheureusement le scénario est assez pauvre en péripéties car c'est un film d'aventures qui a peu à offrir à part une course-poursuite en camion et je me suis un peu ennuyé devant 100.000 $ au Soleil ; ça manque aussi d'un véritable méchant, pas vraiment d'adversaire à affronter.
    Dommage mais c'est comme ça.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Il y eut une époque où le cinéma français était capable de proposer aussi bien des films d'auteurs que des films de divertissement pur et dur. On parle bien sur de l'époque des Gabin, Delon, Ventura, Belmondo et consorts. Avec «Cent Mille Dollars au soleil» on est dans la deuxième catégorie. Honnêtement qui ne connaît pas ce film qui met en scène trois monstres du cinéma français? Le méchant de l'histoire c'est Jean-Paul Belmondo qui se fait la malle dans un camion transportant un chargement dont la valeur est estimée à 100 000 dollars. Lino Ventura, en brute de décoffrage se lance à sa poursuite à travers le désert africain. Et nous retrouvons Bernard Blier arrivant souvent comme un cheveu sur la soupe mais à chacune de ses apparitions, il fait mouche et nous fait marrer avec ses histoires que lui seul croît. Henri Verneuil qui enchaînait les succès publics à cette époque a eu la bonne idée de faire appel à Michel Audiard qui nous concocte des dialogues aux petits oignons qui prennent un sel remarquable dans les bouches de Bébel, Ventura et Blier. Préparez-vous à une vraie chasse à l'homme! Cependant, rappelons que ce film est sorti en 1964, ce qui fait que le cadre a beaucoup changé, quand on le regarde aujourd'hui un coup de vieux se fait sentir. Peu importe, «100 000 dollars au soleil» est un film culte, que l'on oubliera jamais et qui rappelle la belle époque du cinéma français.
    Tedy
    Tedy

    210 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 août 2008
    L'histoire est simpliste, mais les acteurs et le noir et blanc donnent suffisamment de charme à ce film pour le regarder.
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