La Chose d'un autre monde
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Estonius

3 961 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 29 juin 2015
Une catastrophe ! Après une bonne introduction, le film s'enlise et devient n'importe quoi dès que ça voudrait devenir de la science-fiction. Il faut déjà se farcir une idéologie douteuse selon laquelle les scientifiques seraient tous des rêveurs inconscients, alors que les militaires eux savent prendre les bonnes décisions. On a collé sur l'intrique une petite romance d'un ridicule achevé, le rôle du journaliste (qui a emporté sa cravate dans le grand Nord) n'est là que pour le plan final débile. Si certains acteurs font ce qu'ils peuvent, d'autres exhibent leur médiocrité (à l'instar de l'exécrable Dewey Martin), certaines répliques sont ineptes, quand à la créature, les scénaristes ne se sont pas trop fatigués et nous ont concocté une sorte de monstre de Frankenstein. A sauver quelques rares idées spoiler: (la pouponnière) et plans (la créature luttant contre les chiens dans le blizzard)
Au final c'est raté et que Hawks ait participé à la réalisation ou non n'y change strictement rien. Les films de 1982 (Carpenter) et de 2011 sont d'un niveau nettement plus intéressant
Thibault F.
Thibault F.

66 abonnés 822 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 11 mars 2015
Déçu par Hawks qui selon de nombreuses rumeurs, légendes a tourné certains plans voir l'ensemble de l'objet cinématographique. Ce propos ne change finalement pas vraiment la donne dans le sens où "La chose d'un autre monde" reste un objet horrifique banal pour les années 1950. Alors, certes, il y a de très bons effets spéciaux, on ressent considérablement la claustrophobie tout au long du film... Mais est ce vraiment suffisant? Malheureusement, non ! En effet, le scénario est aussi ridicule que l'oeuvre de Carpenter, le monstre est loin d'être effrayant (à l'exception de la scène où il prend feu, excellent et une première pour le cinéma) et les dialogues souvent creux soulevant l'ennui qu'on ne retrouvait pas forcément chez Carpenter (la chose était aussi beaucoup plus terrifiant) ; à voir si vous avez été fan de Carpenter, les autres passés votre chemin au risque de vous ennuyer. Première fois que le remake dépasse l'original !
Benjamin A

746 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 mars 2015
Lorsqu'un objet gigantesque et inconnu s'écrase proche d'une station militaire basée dans des glaces polaires, les observateurs se trouvent face à ce qu'ils ne connaissent pas et vont tenter d'en percer le secret.

Officiellement produit par Howard Hawks et réalisé par son monteur attitré Christian Nyby, il est maintenant considéré comme une oeuvre de Hawks ou du moins co-réalisé, que ce soit par les propos de ceux ayant participé au film ou certains points propres à Hawks que l'ony retrouve. Il met ici en scène un groupe d'hommes qui vont devoir faire face à l'inconnu et à un danger qu'il ne connaisse et maîtrise pas.

Alors que ce genre appartenait encore à la série B lorsque "La chose d'un autre monde" fut réalisé, c'est l'un des premiers films à clairement évoquer une invasion extraterrestre. Ici la métaphore n'est guère subtile et renvoie directement à l'affrontement idéologique entre l'URSS et les USA avec la "chose" évoquant le communisme dont le seul moyen permettant de l'éradiquer semble bien être les armes. Alors, c'est tout de même assez confus et j'ai parfois eu l'impression à travers certains dialogues qu'Hawks cherchait plus le second degré et la satire qu'autre chose mais même dans ce domaine-là, ça ne prend pas vraiment...

Sinon, le film est plutôt une déception et Hawks peine à instaurer une vraie atmosphère angoissante et prenante, qui ne marche que durant quelques séquences dans le film et non sur la durée. L'ensemble est assez bavard sans pour autant être intéressant et le film manque de tensions et d'angoisse (pour cela, il faudra attendre le remake de Carpenter). C'est dommage car l'ensemble ne manque pas forcément de bonnes idées à l'image des séquences dans la neige, des artifices du huis clos ou des relations entre les personnages, notamment via celui féminin, mais c'est trop insuffisant pour pleinement convaincre.

Bref, un film non dénué d'intérêt mais dans l'ensemble plutôt décevant malgré de bonnes idées, notamment dû au manque d'une atmosphère vraiment prenante. À mes yeux, la version de Carpenter exploite bien mieux cette histoire, arrive à clairement instaurer une tension et une ambiance angoissante et fait parti des ces quelques remakes supérieurs à l'original...
Danny Wilde
Danny Wilde

128 abonnés 502 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 février 2015
Bien que signé officiellement Christian Niby, le monteur habituel de Howard Hawks à cette époque (notamment sur le Grand Sommeil ou la Rivière Rouge), ce film est considéré par la plupart des cinéphiles comme faisant partie de l'oeuvre de Hawks qui le supervisa au niveau du scénario, de la préparation et de sa présence sur le plateau. Ce scénario oppose ouvertement les thèses des hommes de science à celles des militaires, mais c'est avec la découverte de l'engin enseveli dans les glaces que le film prend sa véritable dimension fantastique, et l'apparition de la "chose" est assez étonnante pour l'époque, malgré son côté cheap. L'atmosphère plutôt banale au début, devient peu à peu inquiétante, et sans jamais avoir recours à des effets faciles ou granguignolesques, la réalisation est captivante par son ambiance de cauchemar, soutenue par l'angoissante musique de Dimitri Tiomkin. L'anonymat de l'interprétation qui se fonde sur de bons acteurs de série B, renforce encore l'impact et l'impression de vérité dégagés par ce film qui figure parmi les meilleurs films de science-fiction des années 50, aux côtés de Planète Interdite ou le Jour où la Terre s'arrêta... Et il ne faut pas oublier que la décennie 50 est celle où régnait la phobie des soucoupes volantes aux Etats-Unis, ce qui explique l'avertissement alarmiste qui clôture le film. Un grand classique du genre.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 14 novembre 2015
Difficile de comprendre les avis positifs sur ce film insignifiant et désuet. Le grotesque y dispute au pitoyable. Lorsque survient la chose on a qu'une envie, qu'elle fasse taire à tout jamais cette grande gueule de journaliste, toujours là à l'ouvrir; 2 gugusses pendent soit disant au plafond égorgé comme des cochons que ce grand dadais y va de ses réflexions à l'emporte pièce. Ils grelottent tous à moitié morts de froid que la jolie nana de service parle de mariage avec le capitaine, morceau choisie:"quand je serais en feu, j'espère que le capitaine viendra l'éteindre", et suivi par 2 compères badins:"le capitaine est toujours là pour rendre service...clein d'oeil...", le tout dans une ambiance bonne enfant, très boyscout...Ridicule...On prend fait et cause pour la chose en espérant qu'elle trucidera tout le monde sans exeption, les boy scout, le professeur, le capitaine, la bonasse et surtout ce grand corniaud de journaliste...
Ce machin poussiéreux et bavard est effectivement à 1000 lieux du remake de J. Carpenter. A regarder éventuellement pour se faire un cycle complet, la nouvelle et les 3 films afin de comparer les mérites et les tares de chacun.
MaCultureGeek

1 112 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 février 2015
En soit, le "The Thing" de 1951 est une petite déception. Vu le niveau du remake de Carpenter, je m'attendais réellement à mieux que cela. Bon, loin de moi l'idée de dire que c'est un mauvais film, mais comme je vais vous le démontrer tout du long de cette critique, il ne m'a pas réellement conquis. En tout cas, pas autant que je l'espérais. Déja, une "chose" est certaine : je ne peux pas le blâmer pour son scénario. Force est de constater que ce métrage est balaise niveau scénar, surtout pour son époque ! Le concept de base est tout simplement dingue, tout juste croyable. Pas la peine de vous en refaire le spitch, tout le monde le connait. Vous n'avez qu'à savoir qu'un méchant homme plante ( rigolez pas, c'était du jamais vu à l'époque ) venu de l'espace ( je vous avez dit de ne pas rire ! ) s'abat en antarctique ( pas de quoi rire ) et se fait pourchasser par les militaires et les scientifiques qui s'y sont installés. IMPOSSIBLE, je dis bien IMPOSSIBLE de ne pas y ressentir la pateuse influence de la Guerre Froide, conflit qui venait alors de commencer ( d'accord, depuis quelques années déja ). Tout ici semble lié à la peur du communisme, à la méfiance de l'énnemi rouge ( qui ici est vert. D'accord, c'était pas drôle ), à la manière d'un "Body Snatchers", mais en quand même bien moins paranoïaque. Il est évident ( enfin pour moi ) que cette créature symbolise l'URSS, et que son arrivée soudaine provoquant mort et destruction rappelle celle de la Guerre Froide. Je m'exprime assez mal aujourd'hui, mais j'espère que vous aurez saisi le sens de mes mots. Bref, et donc, dans cette ambiance paranoïaque et oppressante, évolue un monstre que, malheureusement, l'on aperçoit trop peu. Et c'est principalement cela que je repproche à cette version du roman de John W Campbell : avec un titre basé sur un monstre, il faut qu'on le voit un minimum ! Ici, vous aurez droit à pas plus de cinq minutes de présence de l'homme plante ( sur une heure 27, cela fait peu, uqnad même ). Et le problème, en fait, c'est qu'à chacune de ses apparitions, il casse compètement la baraque. Il est hautement charismatique, a un look d'enfer, un sacré physique, une taille démesurée et est filmé à la perfection. Alors je veux bien qu'il faille doser les apparitions de ses créatures, mais quand même, de là à l'éclipser, moi je dis non ! Je m'emporte un peu, désolé, mais c'est tellement énervant de voir avec quelle maestria la bête est montrée que je ne peux pas passer outre cela. Dès qu'elle est dans le cadre de la caméra, un sentiment d'oppressio ns'empare de nous : on ressent parfaitement sa puissance, toute sa force, aussi démesurée soit-elle. Et voilà que les dialogues tiennent les neuf dixième du film. Si ça, c'est pas du gâchis ! Ils remplacent complètement l'action, au point d'en devenir exaspérant. A de maintes reprises je me suis repris à regarder l'hrologe pas trop loin de moi, à compter les minutes défiler. Je ne dis pas que le spectacle est inintéressant, mais lorsque l'on a un tel potentiel et qu'on ne l'utilise pas, je ne peux pas apprécier le travail dans sa globalité. Après, c'est sûr que les dialogues sont plutôt bons, mais quand même, de là à ne mettre que cela, il ne faut pas abuser non plus ! Le pire, c'est que les effets spéciaux sont franchement bons, bien meilleurs que ceux d'un "Les Soucoupes volantes attaquent", pour en revenir à une nouvelle fois à cette déception. Alors pourquoi ne pas les mettre totalement en valeur? Pour un choix artisitique que je n'approuve guère. Après, c'est sûr que les acteurs sont très bons, la bo aussi, le scénario génial, et la mise en scène pleine de maestria et de tension, à la limite de la poésie. Mais voilà, il y a ce petit quelque chose qui m'a fait me dire : tant de potentiel gâché... Et surtout que quand on voit la fin, on ne peut qu'être conquis par les scènes d'action. Heureusement, voilà un défaut qui sera amplement corrigé par son successeur, la version de Carpenter sortie en 1982, dont je vous invite, si vous le désirez, à lire la critique. On lui préfèrera largement le "Body Snatchers" de Don Siegel.
Jean-Sébastien T.
Jean-Sébastien T.

28 abonnés 95 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 20 octobre 2017
Raté dans tous les compartiments du film. Interprétation excécrable, dynamique de groupe farfelue et coupée des réalités, bavardages grotesques en plans américians, dialogues surreélistes, aucun humour, et comme si ça ne suffisait pas c'est aussi pasionnant qu'un opéra de Claude Debussy.
Fêtons le cinéma

742 abonnés 3 254 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 janvier 2019
Bien que réalisé par Christian Nyby, La Chose d’un autre monde suit une construction du hors-champ chère à son coréalisateur, Howard Hawks : la menace plane puis s’incarne, mais nous demeurons confinés parmi les hommes et la femme, placés en position de témoins à qui la créature se révèle de manière sporadique, sans effets horrifiques trop appuyés. La menace est avant tout verbale, naît des échanges entre les protagonistes aux caractères éminemment différents, apparaît tel un canular vite levé, une blague peu à peu évaporée par les cadavres s’amoncelant. Ce choix s’avère plutôt intéressant mais provoque une forme de désacralisation de la chose qui n’est, en fin de compte, qu’un Frankenstein polaire vite détruit. Les ruptures tonales fonctionnent, l’on passe d’une scène de drague à la découverte de chiens mutilés ; mais on aurait aimé vivre un huis clos, assister à la confrontation d’opinions un tant soit peu profondes et pertinentes et non suivre un match de remarques menées au second degré. Manque une finesse d’écriture qui aurait permis de générer une tension ; John Carpenter y remédiera, non sans génie, dans son remake et chef-d’œuvre The Thing. Un monstre trop lissé par le manichéisme et l’effet-retardement dont l’explosion finale ne satisfait qu’à moitié.
dougray
dougray

253 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 octobre 2018
On a tendance à oublier que "The Thing", film culte de John Carpenter sorti en 1982, est un remake d’un film de 1951, réalisé par Christian Nyby et produit par Howard Hawks. Loin des effets gores et de l’ambiance visqueuse de son remake, ce film original s’inscrit dans la lignée des grandes productions SF de l’époque, où l’ennemi venait du ciel et où l’extraterrestre servait de métaphore bien commode à l’envahisseur communiste qui menaçait le démocratie américaine. On pense, notamment, à "L’invasion des profanateurs de sépultures" (un des modèles du genre), notamment pour son refus de céder aux sirènes du spectaculaire à tout prix et pour le soin apporté à la mise en scène, avec des séquences travaillées spoiler: (les apparitions du monstre notamment),
des idées toutes simples mais diablement efficaces pour suggérer l’horreur spoiler: (ah le vaisseau spatial piégé sous la glace et dont on ne verra qu’un aileron !)
et une tension qui monte crescendo… sans pour autant se prendre trop au sérieux. C’est sans doute une des bonnes surprise de cette "Chose venue d’un autre monde" : elle a beau traiter d’un sujet horrifique (avec des morts et des membres arrachés), elle s’autorise une certaine légèreté, voire un certain recul salvateur avec le sujet, à travers le personnage du journaliste à qui on refuse son scoop (Douglas Spencer) ou encore la relation entre le héros (Kenneth Tobey, archétype du boy-scout américain) et son flirt (Margaret Sheridan, moins cruche qu’on aurait pu le craindre et surtout plus espiègle). Cette légèreté permet de faire passer certaines faiblesses du scénario spoiler: (à commencer par la description végétale du visiteur, façon carotte géante, qui serait difficilement acceptable aujourd’hui mais qui revêt un certain charme pour un film de l’époque)
ou encore sa prévisibilité (on n’est pas dans "Alien" avec des attaques surprises du monstre mais dans un film bien plus sage où le spectateur est, à quelques exceptions près, préalablement averti de son arrivée). Pour autant, la tension est bien présente, par le biais de l’isolement des personnages (prisonniers d’une base dans l’Antarctique), de la BO gentiment oppressante de Dimitri Diomkin (qui surgit dès le générique de début) ou encore des jeux de lumière (parfois un peu forcés mais incontestablement esthétiques). Le film s’autorise même une certaine réflexion sur les limites de la recherches avec une confrontation entre les scientifiques spoiler: (qui veulent sauver l’extra-terrestre pour l’étudier)
et les militaires spoiler: (désireux de sauver leur peau)
… même si cette réflexion reste assez limitée et, surtout, manichéenne dans sa résolution spoiler: (les militaires ont raison et les scientifiques sont des cons, point… on sent que la guerre vient de finir et que la Guerre froide bat déjà son plein)
. On pourra toujours reprocher au film de se cantonner un peu trop à une succession d’attaques dès lors que la Chose se réveille mais, pour peu qu’on apprécie ce genre de film d’horreur à l’ancienne, le spectacle vaut largement le coup d’œil.
Nicothrash

410 abonnés 3 076 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 11 mars 2016
Première adaptation de la nouvelle "Who goes there", "La chose d'un autre monde" a surtout le mérite d'être à l'origine du remake de John Carpenter, devenu une référence en la matière et également beaucoup plus proche de la nouvelle. Pour ce qui est de cette première version, tournée en 1951, le temps a fait son oeuvre et l'idée de départ, plutôt alléchante, se perd dans amas de bavardages inutiles. Les scènes en extérieur restent sympas même si on n'atteint jamais une véritable ambiance oppressante, par contre tout le huit-clos tombe à plat, la faute aux discussions interminables mais aussi au climat bien trop détendu qui en ressort. En outre, la mise en place est très longue et on n'aperçoit la vilaine bébête que bien trop tard, ou pas d'ailleurs ... Cette dernière prête plus à sourire qu'à attiser la peur. Pour l'époque, c'était certainement pas mal mais aujourd'hui, tout cela semble quelque peu désuet malgré une mise en scène assez maitrisée, à voir une fois, pour le fun.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 18 avril 2018
Il y a de très bons vieux films en noir et blanc, je suis agréablement surprise par cette histoire palpitante où tout est suggestion d’horreur, le paysage de neige et de glace est bien fait pour une réalisation de 1951, à l’époque ça faisait peur et je le comprend, l’apparition de la « chose » est une superbe intrigue, l’inspiration adapté d’une nouvelle de 1938 d’Howard Hawks pour le cinéma de science-fiction horrifique moderne tel « Alien », « The thing » et consort, avec cette phrase culte « les humains sert de nourriture à la Chose venu d’un autre monde », des féroces extraterrestres hostiles à l’hospitalité terrienne, les personnages sont forts sympathiques, les opinions antagonistes entre militaires et scientifiques sont des sujets intéressants, de l’épouvante et de l’humour pour ce chef-d’œuvre.
Nicolas L.
Nicolas L.

96 abonnés 1 817 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 13 août 2018
Vieux film d'épouvante complètement dépassé aujourd'hui. Pas de rythme, méchant des plus ridicules. Après si on regarde ça au deuxième degré, on peut y trouver un certain charme désuet. Une certaine nostalgie. A voir éventuellement pour découvrir ce qu'était une série B dans les années 50 mais guère plus.
alf38000
alf38000

16 abonnés 146 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 3 mars 2022
Quand Howard Hawks décide de produire (ainsi que de réaliser, soyons lucides) "la chose d'un autre monde", le contexte géopolitique mondial est au plus mal, les craintes liées à l'atome, à la guerre froide ainsi qu'aux progrès fulgurants de la science dans la plupart des domaines inquiètent bon nombre d'américains.
Surfant sur la vague Roswell et profitant de l'engouement du public pour la SF, Hawks voit là un moyen efficace de faire gagner de l'argent à la RKO et, accessoirement de détourner le sujet de la nouvelle de John W. Campbell pour mener sa croisade personnelle contre les "méchants" communistes.
En realisateur pragmatique, Hawks va s'attacher à supprimer une grande partie des éléments fantastiques qui faisait la richesse du roman originel, de métamorphe, la chose devient un humanoïde végétal, le vaisseau enfoui dans les glaces depuis 100.000 ans s'écrase quasiment en temps réel sous les yeux de l'expédition, quand aux capacités de télépathe de son occupant, il n'en sera même pas question.
30 ans s'écouleront avant que John Carpenter, rendant hommage à son illustre prédécesseur, dépoussière l’œuvre originale et redonne vie à la créature tel que l'avait imaginé Campbell.
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

220 abonnés 2 572 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 novembre 2018
La Chose venue d'un autre monde n'est pas particulièrement un film très remarquable.
Difficile de ne pas faire la comparaison avec le remake par John Carpenter (vu avant ce film-ci), bien plus inventif, original et terrifiant. Il faut dire que les deux histoires sont extrêmement différentes et les deux films n'ont en commun presque que le nom.
On retrouve ici quelques poncifs des vieux classiques d'horreur : le scientifique un peu illuminé, le monstre teasé pendant la plus grande partie du film, la soucoupe volante, l'allure du monstre proche de celle de Frankenstein … Du coup, il n'y a pas vraiment de sensation d'angoisse à aucun moment du film et le monstre n'est pas effrayant du tout. L'intrigue est assez ennuyante.
La bande originale, signée Dmitri Tiomkin, en revanche est plutôt intéressante. Car pour le reste, sans dire que c'est très mauvais, il n'y a rien de véritablement excitant.
Bref, John Carpenter a bien fait de dépoussiéré cette histoire, pas forcément palpitante à l'écran.
Sid Nitrik
Sid Nitrik

65 abonnés 416 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 février 2015
Base du formidable remake que réalisera John Carpenter en 1982, « La chose d'un autre monde », réalisé par Christian Nyby (ou du moins attribué, car apparemment réellement signé Howard Hawks) est aujourd'hui malheureusement complètement dépassé techniquement parlant. Il faut dire que dans le registre fantastique/SF, la technologie a tellement évolué qu'un film du genre sorti en 1951 peut difficilement surprendre de ce point de vue là. Mais, il conserve tout de même un certain charme et s'avère assez plaisant à suivre. Tourné en quasi huis-clos, cette vision de l'invasion Alien sauce année 50 présente l'extra-terrestre comme hostile et belliqueux, l'Etre humain n'étant pas en reste. Plus complet en explications scientifiques et en débats éthiques (les fameux affrontements militaires/scientifiques) que ne le sera le remake de Carpenter, qui misera brillamment sur l'ambiance angoissante et le gore, cette première version reste plutôt avare en scènes d'action, les assauts de la créature se résumant à 3 charges frontales vite maîtrisées (mais cela permet aussi de masquer les limites techniques). Quant à l'intensité horrifique, que Big John poussera à son paroxysme, elle devait être efficace pour l'époque, aujourd'hui, bien sûr, on a vu 100 fois pire. Un film au charme désuet donc, mais restant tout de même intéressant et surtout essentiel car ayant généré l'une des plus belles et efficaces œuvres d'horreur du siècle dernier.
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