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Synopsis
Frida, ashkénaze de 75 ans, perd la mémoire et confond passé et présent. Judith, sa fille, a choisi de ne pas travailler pour s'occuper de ses enfants. Divorcée, affrontant simultanément le départ de son dernier fils et le vieillissement de sa mère, elle s'interroge sur son utilité. Quant à Simon, le fils de Frida, qui observe pourtant de par son métier de journaliste la société avec tant d'acuité, il ne saisit ni l'éclosion de sa fille ni le vieillissement de sa mère. Frida retourne à son ancien appartement. Pensant y retrouver son mari, mort quelques années plus tôt, elle rencontre Manou, sa locataire, qui est dans l'attente d'une importante promotion. Le retour dans cet appartement, carrefour de leurs existences, permettra à ces personnages de se trouver et se retrouver. A travers ces récits s'énonceront différentes chroniques du temps qui passe, des corps qui se transforment à tout âge, inéluctables choses de la vie.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Voulant retracer la vie réelle, Les Murs porteurs trouvent leur limite là où ils devraient puiser leurs forces. Si les relations, les personnages, les situations sont ultra-réalistes, le scénario est comme la vie : un peu ininteressant pour la plupart des gens qui y sont extérieurs...
velocio
916 abonnés
2 818 critiques
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1,0
Publiée le 6 août 2008
Premier long métrage de Cyril Gelblat, "Les murs porteurs" nous entrainent sur les pas d'une famille parisienne et juive d'origine polonaise. Il y a la grand-mère, qui souffre de la maladie d'Alzheimer et veut sans cesse aller voir son mari, mort depuis longtemps mais qu'elle croit toujours vivant. Il y a sa fille (Miou-Miou), divorcée, qui a abandonné ses études de médecine pour une vie de mère de famille. Il y a le fils (Charles ...
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diehard5
17 abonnés
482 critiques
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0,5
Publiée le 7 août 2008
Salmigondis de thèmes archi usés (la-maladie-qui-resserre-les-liens, la-famille-refuge, la-maison-de-notre-enfance, les relations père-fille, mère-fils...), clichetonneux, artificiel et saturé d'images publicitaires, "les murs porteurs" sonnent désespérement creux. Miou Miou et Charles Berling, qui ont du métier, sauvent les meubles. Pour son prochain film, on conseille à Cyril Gelblat de porter davantage attention au fondement.
norman06
229 abonnés
1 504 critiques
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2,5
Publiée le 27 juillet 2008
Un premier film empreint de dignité et de sensibilité, qui n'est pas sans évoquer "Depuis qu'Otar est parti" de Julie Bertucelli. Les thèmes de la tradition et des évolutions familiales sont traités avec justesse. On aurait aimé un peu plus de dérapages chez les personnages et la mise en scène mais l'ensemble distille une réelle émotion que l'on aurait tort de bouder.
Un long métrage influencé par les deux courts précédents
Pour le réalisateur Cyril Gelblat, il est évident que tous ses films tournent autour d'une même thématique, la famille. A commencer par ses deux premiers courts métrages: "Le premier évoque le vieillissement et le deuxième porte sur la relation entre un père et son fils, un père qui se réalise au travers de son fils en voulant qu'il devienne joueur de football professionnel. Le lien se trouve donc être celui de la famille. Ce qui me touche et m'i
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Une aide précieuse
Après deux courts-métrages, le réalisateur Cyril Gelblat, qui a appris son métier sur le tas, dirige son premier long métrage, Les murs porteurs, dont il a également écrit le scénario: "J'ai néanmoins consulté Agnès De Sacy qui est notamment la scénariste de Valeria Bruni Tedeschi et Zabou Breitman. J'ai senti, à un moment donné, que j'avais atteint certaines limites et que je ne pourrais pas résoudre seul certains problèmes. Je l'ai contactée el
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Une inspiration personnelle pour le réalisateur
Impossible de le nier pour le réalisateur Cyril Gelblat, le sujet des murs porteurs le touche personnellement: "Les murs porteurs n'est pas un récit autobiographique, mais je me suis inspiré évidemment de choses qui se passent autour de moi. J'ai eu envie d'écrire cette histoire à la mort de ma grand-mère, car j'ai eu la sensation sensation de ne pas avoir fait mon devoir de mémoire et de m'être désintéressé de tout ce qui pouvait se rapporter à
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