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Synopsis
Les festivités de la Semaine Sainte vont bientôt commencer à Manayaycuna, village perdu dans la cordillère Péruvienne, dont le nom signifie lieu dans lequel on ne peut pas entrer. Vendredi 15h. Le chant des fillettes et un vieillard qui compte les minutes en faisant tourner une horloge en papier, annoncent l'arrivée du tiempo santo. Les villageois descendent le Christ de la croix et lui bandent les yeux. Le Christ est mort. Il ne voit rien. Pendant trois jours, jusqu'au dimanche de Pâques, le pêché n'existe plus. Madeinusa, belle jeune fille élue "Vierge" des festivités, sa soeur Chale et leur père Don Cayo, maire et cacique du village, respectent cette tradition. L'arrivée impromptue de Salvador, jeune venu de Lima, va altérer l'ordre des choses et changer à jamais le destin de Madeinusa.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Dans le village péruvien de Manayaycuna, on célèbre la Semaine Sainte dune manière très déconcertante à nos yeux dEuropéens pour qui le recueillement et la pénitence prévalent en cette période. Alors que partout ailleurs cest le Mardi Gras, juste avant le carême, qui est sous le signe de la fête et du renversement des valeurs, à Manayaycuna cest à lheure de la mort du Christ (que le vieillard, horloge vivante, installé ...
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Backpacker
44 abonnés
780 critiques
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4,0
Publiée le 4 décembre 2006
Formidable découverte que ce film réalisé par une jeune réalisatrice prometteuse... Celle-ci pousse le bouchon loin en tirant à boulets rouges sur les traditions autochtones et chrétiennes... On ne peut oublier de nombreuses scènes d'une folle drôlerie et particulièrement touchantes. Réussi...
rxra2
25 abonnés
4 critiques
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5,0
Publiée le 3 décembre 2006
Film magnifique, à la photographie sidérante, et à l'interprétation parfaite (qui impose d'emblée Claudia Llosa comme une excellente directrice d'acteurs, Magaly Solier ignorant l'existence du cinéma avant ce film !)
Le scénario, troublant et ambigu, distille un mélange de malaise et de fascination qui poursuit le spectateur bien après le film. Bien que l'histoire soit une pure fiction (inspirée toutefois par des éléments du ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 décembre 2006
Pour une fois qu'on voit un film péruvien à l'affiche en France...!
Une jeune réalisatice péruvienne qui promet et qui ose. Des paysages superbes, une belle présentation du synchrétisme religieu andin (et de la ferveur catholique). Vous y entenderez parler quechua et espagnol, ca donne envie d'y aller. Par contre, en arrière fond des rapports humains très violents et des scènes dures. Mais, non, je précise: le Pérou n'est pas comme ...
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Madeinusa a reçu de nombreuses récompenses dans différents festivals : le Prix Coral du meilleur scénario original au Festival du nouveau cinéma latino américain de la Havane, le Prix FIPRESCI au Festival de Rotterdam 2006, le Prix Spécial du Jury aux Rencontres d'Amérique latine de Toulouse 2006, le Prix du Meilleur Film "Territorio Latino"au Festival de Malaga 2006, la Mention Spéciale du Jury au Festival International de Guadalajara 2006 ainsi
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La réalisatrice Claudia Llosa
Née en 1976 à Lima, au Pérou, Claudia Llosa est diplômée en réalisation cinématographique à l'Université de New York (NYU). Elle a ensuite passé un master en écriture de scénario à l'école des arts et du cinéma TAI à Madrid avant de tourner en 2004 le court métrage Seeing Martina à New York. Avec son premier long métrage Madeinusa, elle a participé à l'atelier de scénario du Festival de Sundance.
Genèse du projet
"Je souhaitais rester objective et prendre du recul, mais s'est mêlé à cela un sentiment de nostalgie et de culpabilité d'avoir quitté mon pays et ma famille, explique la réalisatrice Claudia Llosa. C'est comme cela qu'est né Madeinusa, de manière très instinctive. Lorsque j'ai commencé à écrire le scénario, je n'avais aucune prétention particulière, car je l'ai vécu comme une pure catharsis. A cette époque, j'étais seule et j'avais besoin de cha
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