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Synopsis
En 1923, dans la province de Shinshu, une veuve travaillant dans une fabrique de soie décide d'envoyer son fils unique à Tokyo afin qu'il puisse acquérir une meilleure éducation. Treize ans plus tard elle se décide enfin à lui rendre visite et réalise qu'il ne mène pas la vie qu'elle a rêvée pour lui.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Ayant vu plusieurs film de Ozu récemment, celui-ci ne m'a pas passionné. En le replaçant dans l'histoire du cinéma (1936) on en perçoit cependant l'immense modernité.
chrischambers86
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11 658 critiques
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5,0
Publiée le 7 octobre 2016
Dans "Le fils unique", on retrouve tout de suite ce charme discret, cette èlègance, le regard sur la relation parents / enfants, mais aussi le temps qui passe, la solidaritè, la nostalgie et le sacrifice, thèmes chers au maître Ozu! Tout ceci petit-à-petit amenant une assez bonne image d'un Japon intime avant guerre! Un Japon, dèjà en crise, avec une industrialisation qui est en train de monter très fort! Un Tokyo qui ne ressemble en ...
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Acidus
493 abonnés
3 521 critiques
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3,0
Publiée le 11 novembre 2013
Pour mon premier Ozu, je dois admettre ma déception. Si l'histoire est intéressante et la réalisation de bonne facture, le mauvais jeu des acteurs et quelques longueurs viennent plomber ce drame japonais.
ferdinand
12 abonnés
451 critiques
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4,0
Publiée le 26 juin 2013
Mélodrame avec des effets inhabituels pour Ozu (les gens pleurent, et même sanglotent!!), mais filmé comme il nous en a donné l'habitude. Images par moments sublimes, c'est un très bon cru... A noter, détail qui mériterait quelques explications, que la mère et son fils vont voir au cinéma un film parlant qui se trouve être non pas un film américain mais une fade romance allemande sans sous-titres, alors qu'il m'a semblé voir dans la ...
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Il s’agit du premier film parlant de Yasujirô Ozu. La technique de synchronisation des dialogues aux images est apparue au Japon en 1931 mais le réalisateur a attendu cinq ans avant de l’adopter. Grand amateur du cinéma de Chaplin, Murnau ou Lubitsch, il a tourné de nombreux films muets avant Le Fils unique.
Promesse
Si Yasujirô Ozu a tardé à tourner des films sonores, c’est en partie car il avait promis à son caméraman Hideo Mohara et à son assistant Yuuhary Atsuta de n’abandonner le muet que lorsqu’ils auraient eu le temps et l’occasion de maîtriser cette technique. Ils se sont finalement sentis prêts à passer le cap en 1936 avec Le Fils unique, Hideo Mahora assurant la prise de son lors du tournage.
Film inédit
Bien que Yasujirô Ozu ait connu un véritable succès de son vivant dans son pays, il a fallu attendre les années 60 pour que sa renommée franchisse les frontières. Le Fils unique, sorti le 15 septembre 1936 au Japon, n’a encore jamais été projeté dans les salles françaises. En 2013, c’est donc la première fois que les spectateurs vont pouvoir découvrir le film sur grand écran.