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Synopsis
1967. Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d'apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d'une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Arthur, le frère de Larry, est incapable de travailler et dort sur le canapé. Danny, son fils, a des problèmes de discipline à l'école hébraïque, et sa fille Sarah vole dans son portefeuille car elle a l'intention de se faire refaire le nez. Pendant ce temps, Larry reçoit à la fac des lettres anonymes visant à empêcher sa titularisation, et un étudiant veut le soudoyer pour obtenir son diplôme. Luttant désespérément pour trouver un équilibre, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l'aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Le sens de la vie selon les frères Coen ou plutôt l'absence de sens de la vie.
Ce film absurde est le plus personnel du duo.
Plus le héros avance dans sa quête de réponses plus il s'en éloigne.
Les Coen nous livrent ainsi leur philosophie de vie, dans cette adaptation contemporaine et personnelle du "livre de Job".
Pour eux la vie n 'est qu'une succession de coïncidences qui n'ont un sens que si l'on veut bien leur en donner un. Et comme ...
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QuelquesFilms.fr
184 abonnés
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3,5
Publiée le 9 septembre 2013
Le film s'ouvre sur un petit conte yiddish, apparemment sans lien direct avec l'histoire qui suit. Et se conclut de façon abrupte, en queue de poisson. Entre-temps : une accumulation tragi-comique de catastrophes. Cet opus des frères Coen a de quoi surprendre, voire déconcerter. On retrouve cependant un personnage typique de leur cinéma : le loser, le malchanceux. Mais, dans ce film, il est moins l'animateur d'une pure fiction que le vecteur ...
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Kurosawa
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4,5
Publiée le 23 novembre 2014
"A Serious Man", comédie grinçante menant une réflexion sur le non-sens de la vie marque un tournant dans la filmographie des Coen. Le film reste à la fois dans la continuité du style des réalisateurs de "Fargo", en alliant un humour premier degré et un humour noir beaucoup plus inquiétant, et propose quelque chose de nouveau dans le sens où l'on a cette fois affaire à des personnages relativement normaux et à des situations pas si ...
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Santu2b
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4,0
Publiée le 23 janvier 2017
Il est vraiment délectable de voir les frères Coen en capacité de revenir à un cinéma plus intimiste comme il le firent avec "A Serious Man" en 2009. Ici pas de grosses têtes d'affiches (les acteurs sont pour la plupart inconnus) ni de gros moyens ; et paradoxalement, il s'agit avec "No Country for Old Men" de leur meilleur film de la décennie. Toutes leurs thématiques fétiches semblent en effets convoquées séance tenante, qu'il ...
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L'un des registres préféré des frères Coen est celui de la comédie dramatique. Avant Serious Man, ils s'étaient déjà illustré dans ce genre avec Burn After Reading (2008) ou Ladykillers (2004) en donnant une vision critique des Etats-Unis en mettant l'accent sur le cynisme des personnages face à des situations imprévues aux conséquences souvent dramatiques.
Vers un monde d'inconnus
Alors que leur précédent Burn After Reading sorti en 2008 comptait un casting de stars, le casting du film Serious Man n'est composé que d'acteurs et actrices moins connus du grand public, voire même inconnus sur grand écran.
La même personne au téléphone
La voie de du personnage de Dick Dutton, l'employé du Colombia Record Club qui harcèle Larry au téléphone est celle de Warren Keith. L'acteur avait déjà travaillé avec les frères Coen en 1996 pour le film Fargo. Ironie du sort... dans ce film, c'était également pour faire une voix, celle de Reilly Diefenbach, un agent financier qui téléphone à Jerry Lundegaard que Warren Keith avait été casté.
un des film les plus profonds et philosophiques des Coen, mais également difficile d'accèsexploration à la fois de l'absurdité de la vie, des paradoxes, de la foi judaïquepour le coup le principe d'incertitude est totalement bien traité, on pourra cependant regretter que le film ne se réinvente pas assez dans sa structure (notamment en 2e partie) avant son excellent finalMichael Stuhlbarg est dans un de ses tous meilleurs rôles, il porte le film à lui tout seul en homme sérieux à qui la vie ne semble pas sourire,questionnant à la fois le sens de la vie à un niveau spirituel que quantiqueL'humour noir (et centré sur le judaïsme) est bien amené, peut-être moins mordant qu'à l'accoutumée chez les CoenCarter Burwell livre un score atmosphérique,et Deakins fait encore des merveillesUn film qui finalement EST un chat de Schrodinger, avec des personnages dichotomiques à tous les niveaux (les 2 clés sont évidemment le prologue et l'épilogue, résumant parfaitement le propos du film)A Serious Man nous intime de savoir : il n'y a pas de Dieu,pas de sens caché,ps d'interprétation, tout est plus basique et imprévisible que cela (peut-être dommage de ne pas avoir voulu explorer autre chose ensuite, mais on a là un vrai bon film des Coen, personnel et jusqu'au-boutiste)
Kubrick Mecanique
Si on a certaines notions de judaïsme ou si on a déjà fréquenté la communauté juive, ça peut aider à comprendre certaines situations.
Stan T
J'adore le film, mais c'est justement son problème. Pas pour un public large...
Stan T
Je me suis couché tard
Joey Cusack
Voici un bon film sur le judaïsme, malgré un sacré manque de style, qui dévalorisa la qualité de l’œuvre. Joel et Ethan Coen en force pour ce film presque féerique. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
moi!
Pour quelqu'un qui doit se coucher tôt...
PowerKing - Les Chroniques du
Certes, mais la 1ère règle d'un chroniqueur est de systématiquement donner son avis mais lorsqu'on a pas aimé. Le plus difficile est de rester impartial. Mais pour le coup, ma critique ne vaut pas un pet de coucou je te l'accorde.
Benj Go
Et tu l'as tout de même noté ? T'es pas logique...
Kofuku
C'est facile d'alimenter un site avec les critiques amateurs de tellement de gens qui rêveraient d'être vraiment des critiques de cinéma, et en plus ça ne coûte rien. mais est-ce que Alluciné ne pourrait pas au moins corriger les fautes quand les commentateurs écorchent le nom du réalisateur ?
bibi007
L'un des meilleurs Cohen et très autobiographique. La première scène est importante. Elle place au centre le sujet du film, leur propre histoire, c'est à dire : Le principe d'incertitude d’Heisenberg (image de la boite du chat de Schrödinger pour les non érudit à la physique quantique) avec des juifs. Ce principe stipule : On ne peut pas avoir une information exacte dès lors qu'on l'observe.C'est comme si la 1ère scène se passait dans la boite du chat à Schrödinger sans l'avoir ouverte. L'homme est il mort ou vivant, on ne sait pas et on peut pas le savoir tant que la boite reste fermée.Du coup une personne croyante coincée dans cette boite va se tourner vers sa religion pour comprendre ce qu'il se passe. Le problème c'est qu'on ne peut pas puisque c'est la définition même du principe d'incertitude d’Heisenberg.Pour les frères Cohen la vie est régie par le principe d'incertitude d'Heisenberg remplie de non sens et d’incompréhension. Même la religion (et c'est la où les frères Cohen sont autobiographiques) n'arrive pas à donner une seule explication claire à cette boite de Schrödinger qu'est la vie. Pire, elle évite le sujet en donnant des non explications*Le premier rabbin avec son histoire de parking*Le deuxième avec son histoire sur les dents dont on ne comprend pas le sens et il le dit lui même que c'est pas important, *et enfin l'ultime rabbin dont on pense qu'il est super intelligent... il n'a rien à dire excepté à la fin au gamin pour lui faire comprendre qu'il aime la même musique que lui et qu'il soit un bon garçon :)C'est un film très ironique (sur la religion) bien sûr mais aussi très rationnel (sur la physique quantique). Et ça c'est toute l'histoire des frères Cohen et leur paradoxe. Des personnes très rationnelles qui ont grandit dans la communauté juive. La fin du film qui semble nephaste pour les personnages (une grosse tempête) est une illustration du seul point commun entre la science et la religion : la fin inexorable de notre monde annoncée par la science (le soleil finira par s'éteindre comme toutes les étoiles) et la religion (l’apocalypse).
PowerKing - Les Chroniques du
Bien joué!! Mdr
johncaffee
Et moi j'ai du m'y prendre à trois fois pour le finir :)
PowerKing - Les Chroniques du
Sérieux, j'ai pas tenu 15 minutes tellement s'était chiant!
johncaffee
Mouahahaaaaa :'D
johncaffee
J'aurais pas dit mieux.
PowerKing - Les Chroniques du
Les frères Coen, on adhère ou on adhère pas. Pour ma part, je passe mon tour. Bien réalisé ou non, ce film est trop lent et inintéressant pour être appréciable. Sans doute une pépite pour les amateurs de Kubrick ou de cinéma indépendant. 2/5
l'Abruti de service
Les acteurs sont bons mais le film est à Chier, sans le moindre intérêt. Une pure perte de temps...
jarred
Le film ne repose uniquement que sur les évènements auquels on ne s'attend pas dans un film. Tout ceux auquels on s'attend ne sont pas réellement réels.Et la fin a bien plus de sens qu'on ne pourrait l'imaginer. Le film repsoe plus sur une philosophie juive que sur la communauté, du moins de mon avis.J'ai beaucoup aimé moi
Fraktur
Les frères Coen ont déjà fait un film avec une fin ?
L_Ego
J'ai bien aimé, sauf de me faire traiter de "goy" 15 fois dans le film.