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Synopsis
En 1970, un jeune Tunisien débarque pour la première fois de sa vie en France, où il est chargé par sa famille de porter secours à son frère aîné, accusé à tort d'un meurtre et emprisonné à Paris. Il fait d'abord halte à Marseille. Là, il rencontre des Tunisiens étrangement différents de ceux qu'il croisait en Tunisie, des Français qui lui paraissent énigmatiques et une ambiance générale assez inquiétante à ses yeux pour le faire douter peu à peu de ce dont il était sûr, c'est-à-dire de l'innocence de son frère, de sa propre innocence, de sa propre intégrité mentale.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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2,5
Publiée le 14 décembre 2009
Inédit dans le circuit commercial des salles françaises jusqu’en 2009, «Lettre à la prison» (France, 1969) de Marc Scialom affiche le paradoxe de s’être entendu dire, à l’époque de sa production, qu’il n’était pas assez politique. S’il faut instituer un monde soumis à une dialectique manichéenne, à l’instar de Ken Loach, alors non, Scialom n’est pas politique. Mais le politique n’est pas qu’affaire de lutte ...
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Marc Scialom entreprit la réalisation de ce film de fiction en 1968 avec le soutien de Chris Marker qui lui fournit le matériel de tournage. Cependant, il se rendit compte très vite qu'il n'avait pas le budget nécessaire pour faire le film qu'il imagina en écrivant le scénario.
Il décida donc de terminer ce film avec ses propres moyens et de le présenter en tant que maquette afin de convaincre des producteurs de financer une meilleure version du
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Disparition de l'acteur principal
Le réalisateur, Marc Scialom et son acteur sont devenus très amis durant le tournage, à tel point qu'ils s'étaient promis de garder le contact après le retour de Tahar Aïbi en Algérie. Mais depuis son départ, Marc Scialom n'a plus jamais eu de nouvelles. Selon lui son ami serait mort car le retour de Tahar Aïbi dans son pays natal coïncidait avec l'époque où des massacres étaient perpétrés dans des villages aux alentours.
Premier et dernier long métrage
Auteur de 4 courts métrages, Marc Scialom abandonne le cinéma après l'échec de son seul long métrage. Le réalisateur, reconverti depuis dans l'enseignement, considéra qu'il n'était pas fait pour travailler dans l'industrie du cinéma, n'étant pas une personne à l'aise avec l'aspect financier et administratif de cette profession.