Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis et détails
Garçon timide, Simon vit en reclus dans un monde qui ne lui témoigne qu'indifférence. Ignoré au travail, méprisé par sa mère et rejeté par la femme de ses rêves, il se sent incapable de prendre son existence en main. L'arrivée d'un nouveau collègue, James, va bouleverser les choses, car ce dernier est à la fois le parfait sosie de Simon et son exact contraire : sûr de lui, charismatique et doué avec les femmes. Cette rencontre amène James à prendre peu à peu le contrôle de la vie de Simon…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Suivre son activité
237 abonnés
Lire ses 422 critiques
3,5
Publiée le 24 août 2014
Tiré d'un des chefs d'oeuvre de Dostoïevski, le deuxième film de Richard Ayoade, que je connais plus pour ses rôles d'acteurs que pour son travail de réalisateur n'ayant pas vu son premier film, le très apprécié Submarine. Ici plus que d’être une adaptation d'un roman, le film est un ensemble d'inspirations diverses tel que Kafka et Gilliam dans sa représentation de la société qui renvoi fortement à Brazil mais aussi des ...
Lire plus
Julien D
Suivre son activité
737 abonnés
Lire ses 3 461 critiques
4,5
Publiée le 25 août 2014
Prenant pour contexte un univers qui aurait semblé être une anticipation plausible, mais terriblement glauque, il y a une soixantaine d’années, Richard Ayoade adapte le second roman de Dostoïevski, Le double, qui imagine l’intrusion dans la vie d’un bureaucrate introverti de son sosie dont le comportement est l’exact opposé. La façon qu’a le réalisateur de réfléchir sur le fait que visualiser ce que l’on rêve d’être ne ...
Lire plus
lgmorand
Suivre son activité
8 abonnés
Lire ses 758 critiques
2,0
Publiée le 29 août 2014
Surfant sur la vague des films tournés sous exctasy, ce film nous permet de suivre la vie trepidante...ou plutot ennuyeuse d'un homme mal dans sa peau et qui fait de la peine. Jusqu'à l'arrivée de son double diabolique qui...n'apporte pas grand chose. C'est délibérement confus, deroutant, et ferait sûrement l'affaire d'un public fan du cinéma expérimental. Pour ma part, pas convaincu
traversay1
Suivre son activité
1154 abonnés
Lire ses 3 426 critiques
3,5
Publiée le 3 septembre 2014
The Double ? Pas si simple. Cette fable identitaire tirée de Dostoïevski lorgne plutôt vers Kafka quand l'absurde le dispute au tragique. Richard Aoyade excelle dans un premier temps dans la création d'un univers bureaucratique où la négation de l'individu atteint son summum avec les mésaventures du héros du film qui a toutes les peines du monde à exister. L'arrivée de son double, son parfait négatif, va précipiter les événements. ...
Lire plus
Une première version cinématographique du roman de Dostoevsky faillit être adaptée en 1996 par Roman Polanski, sous ce même titre, The Double. John Travolta devait y tenir le rôle principal, aux côtés d'Isabelle Adjani, John Goodman et Jean Reno, mais, à quelques jours du début du tournage, Travolta et Polanski se disputèrent concernant des changements faits dans le script. L'acteur quitta la production qui s'effondra totalement pa...
Lire plus
Clin d'oeil idiot
Le premier mot que prononce Yasmin Paige, qui joue Mélanie Papadopoulos, dans le film, est "Idiot", autrement dit le titre d'un autre roman écrit par Dostoevsky dont l'oeuvre "Le Double" servit de base au film éponyme.
Doppelganger à l'écran
The Double n'est pas le premier film à s'intéresser à la démultiplication vécue ou imaginée par son personnage principal. Parmi les longs-métrages les plus récents approchant le sujet, on peut notamment citer Adaptation (2002), de Spike Jonze, où un Nicolas Cage timide faisait face à son jumeau excentrique, Black Swan (2011), de Darren Aronofsky, où Natalie Portman se dédoublait suite à la pression subie à cause d'un ballet, M...
Lire plus
Oui mais ça n'explique pas la toute dernière scène dans l'ambulance où l'on voit Hannah et le Colonel, ni l'histoire de la fausse couche !
Papagubida
Le synopsys est quasi identique à "Enemy" (que j'ai beaucoup aimé).. J'hésite à regarder celui-par par peur d'avoir l'impression de regarder le même film
Mathieu Lacorne
Comment ne pas aimer ? Ce film est génial. 4/5
No Identity
Un film très étrange. Un gros bordel scénaristique.C'est ce qui fait la force de ce film.(Dans l'esprit de Shutter Island niveau complexité)3/5
Gardienne de la Galaxie 1975
L'ambiance miséreuse remplie de pessimisme et de désarroi est très réussie, cependant je me suis ennuyée, ..enfin ...endormie ......
sox_083
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant de le visionner, et j'ai tenu 45 minutes... Jesse Eisenberg est vraiment talentueux, mais n'ayant jamais adhéré aux films décalés, je n'ai pas pu tenir plus longtemps. Cela n'enlève en rien à l'ambiance ultra-particulière du film, et à son image travaillée.
$
(SPOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILLLLLLLLLLLLL)Pour information : Les deux sosies sont liés, il lui casse le nez, son nez est cassé, il lui coupe la gorge, l'autre à la gorge coupée. Donc il ne peut pas le tuer en le tranchant avec un couteau sinon il meurt lui aussi. Lors du premier suicide, on apprend qu'en sautant sur l'auvent, on ne peut survivre qu'en étant rapatrié rapidement à l’hôpital, de cette façon il survit et le double, non.
3azzy
Le réalisateur a réussi son coup, un univers dystopique des plus obscures , qui nous fait comprendre ce qu'est la solitude et la détresse totale, jesse heisenberg très bon dans les deux rôles, rien à dire sur la mise en scène, et pourtant à la fin du film je suis au bout du rouleau (c'est le but vous me dirais) et par conséquent je n'est pas passé un bon moment, donc si je devait donner une note objective ça serai un 4/5, et si je met une note subjective ça serai plus un 1/5
JimBo Lebowski
Un sous-Fight Club à l’univers Brazilo-Lynchesque bourré de bonnes idées trop souvent mal exploitées avec des ficelles d’une prévisibilité assez déconcertante, l’ambiance kafkaïenne et l’esthétisme sauvent cependant le fond du film. Enfin rien de vraiment intéressant dans ce long métrage qu’on oublie aussitôt. 2,5/5
Blaste
amazon a mis à jour ses infos concernant le DVD qui sort ce 14 janvier : il y aurait bien la VOST...
Badaask
Il s'est arrêté au bon moment. Après tous les indices sont réunis au fur et à mesure du film ;)
Phil-64
Bah j'ai vraiment beaucoup accroché tout le film, et la dernière scène me donnait vraiment envie de voir la suite, et là, en gros titres "Jake Gyllhenhal" ça m'a un peu foutu sur le cul, Denis Villeneuve aurait pu faire quelque chose de mieux j'en suis sûr.. Après je reconnais qu'il a de grandes qualités!
sisker
en voyant que c'est inspiré d'une oeuvre de Dostoïevski, je comprends mieux pourquoi j'ai rien compris à ce film si mystérieux et très beau esthétiquement, en mode 80s. je m'abstiendrai de donner une note car ce film est à classer parmi les bizarreries du cinéma.
polo B.
un bon film sombre avec son ambiance spéciale mais avec une fin difficile a comprendre.(en tout cas j'ai pas compris).
Badaask
Richard Ayoade fait son Fight Club ? Eh non je trouve pas.
Badaask
Enemy était une tuerie.
KeyserLecter
1984 n'est pas de gilliam,t'as voulu écrire Brazil ?
LBDC
(...) Emmené par Jesse Eisenberg (la star de The Social Network) et Mia Wasikowska (superbe dans Stoker et Maps to the Stars), il apparaît bien difficile dès les premières minutes de ne pas faire le rapprochement avec un autre film : l’univers dans lequel nous sommes plongés dès l’ouverture et surtout le lieu de travail de Simon semblent être un copier-coller de ceux de la fable déjantée de Terry Gilliam, Brazil.Divers éléments absurdes placés ici et là nous font sourire car Simon est un looser qui subit toutes les désagréables contrariétés du quotidien qui, mises bout à bout nous énerveraient rapidement. Blasé, il ne bronche jamais et subit, impuissant. Il est également entouré de personnages au comportement étrange qui ne le reconnaissent jamais.Rapidement, on envoie un deuxième signal au spectateur lorsqu’en rentrant chez lui, Simon espionne sa voisine et collègue de travail Hannah à la longue-vue. Nous sommes donc passés chez Hitchcock et son Fenêtre sur Cour, sans oublier que l’ensemble, de par certains rebondissements et situations rappelle étrangement Le Locataire de Roman Polanski.Ces références balancées en aussi peu de temps semblent si évidentes qu’on ne peut pas croire que le film de Ayoade soit aussi dénué de personnalité…La réponse est pas tant que ça.Il faut donc saluer le travail de Erik Wilson, le directeur photo qui sature les teintes de bleu, d’orange et de rouge au milieu de cet univers grisâtre et sombre, qui semble toujours chaud et accueillant mais aussi fictif et instable.Le travail effectué autour du design sonore est à souligner également tant les divers sons reflètent l’état d’esprit dans lequel se trouve Simon à tel ou tel moment.Visuellement attrayant, le film nous dévoile ses enjeux lorsque apparaît finalement le double de Simon : charismatique, efficace et séduisant tout ce qui bouge, James est tout ce que n’est pas Simon.Déjà transparent avant son arrivée, il menace de prendre sa place et de le faire définitivement disparaître. Or, ne sommes nous-mêmes pas en droit de nous faire entendre, d’avoir nos propres opinions dans cette société, d’exister dans ce monde et nous faire reconnaître à notre juste valeur ? (...)Retrouvez l'intégralité de notre critique sur Le Blog du Cinéma
coolargol
une très bonne technique de cinéma, de bons acteurs, une bonne BO, tout ça au service d'un scénario trop intello pour m'être comprehensible
Bourbon Kid
2.5: MoyenRichard Ayoade fait son fight club, le résultat est pas forcement à la hauteur des attentes. L'univers est soigné, on se sent oppressé dans ce contexte post industriel, l'environnement est sale et sombre, tout le monde se dévisage mais personne ne se parle. La solitude et la détresse du personnage joué par Jesse Eisenberg sont parfaitement retranscrits. Il est méprisé par tous, dans ses interactions, il fait ressortir toute la médisance des autres. Il est le bouc émissaire. Son double, lui, est charismatique, brillant, sûr de lui. Les femmes veulent être avec lui, les hommes l'admire, blabla on connait la chanson. Son quotidien est constamment mis en contraste avec celui de son double, il passe son temps à se comparer, envier son alter ego. Plus le film avance et plus on a envie de baffer Eisenberg tant la mise en scène fait dans le misérabilisme. Si vous êtes emplis d'espoir et d'empathie, The Double va s'empresser de vous débarrasser de ce genre de sentiments inutiles. On finit par se désintéresser du sort du héros, je ne sais pas si c'est l'effet espéré par Ayoade, le fait est que c'est très perturbant.Passé un moment, on s'ennuie ferme. La fin ne vous surprendra pas si vous avez déjà vu Fight Club (et tant d'autres). On en ressort dérouté voire déprimé (pour ma part). Je ne conseillerais pas ce film bien que son ambiance a quelque chose d'unique. Conclusion: Si vous êtes le genre de personne à aimer la vie, à sourire aux gens, à vous émerveiller des petites choses du quotidien, le genre à traverser votre existence en inspirant bonheur et confiance à ceux qui vous entoure... Regardez ce film, ça vous calmera pour quelques heures. Ayoade a commencé par me faire rire aux larmes dans the I.T Crowd. Les rires s’effacent, reste une maîtrise et un génie incroyable pour un si jeune réalisateur. A suivre.