Pas vraiment inoubliable en dehors de la confrontation Erich von Stroheim Marcel Dalio pour le reste c'est le calme plat.
Estonius
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3,5
Publiée le 25 février 2017
Un petit polar sas prétention qui fonctionne plutôt bien grâce aux talents des acteurs. Dommage que la dernière scène bien prévisible soit si lourdement mélodramatique pour conclure un film qui ne l'est pas. Le personnage joué par Arletty, arborant des tenues les plus extravagantes les unes que les autres apporte d'ailleurs une teinte de loufoquerie dans ce film qui n'est pas si mal que ça !
Le film est considéré comme une adaptation très libre de Ferragus de Balzac, mais les analogies ne sont pas flagrantes...On y retrouve quelques noms , la fille de Korlick Jeanne Desmarets peut faire penser à la fille de Ferragus Clémence Desmarets...Ida Gruget couturière , grisette dans Ferragus, et Ida Malaincourt (Arletty) chanteuse de Cabaret dans Tempête. A noter qu'on lit dans Ferragus "il a vu six millions de douleurs éternelles" , et en 1940 on n'imaginait le génocide à venir ! Dalio, Jack Cohen sont au générique. Vers 55 mn Ida (Arletty) chante "La Jarretière", et les paroles sont curieuses..."Satine , Satine, c'est le verbe enchanté au bord des voluptés, promesse, ivresse..." ? Du verbe satiner ? Ou bien ai-je mal compris ?