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Synopsis
Une fête foraine plante ses attractions dans la petite ville allemande d'Holstenwall. Un étrange vieillard, le docteur Caligari, entend y exhiber un jeune somnambule, Cesare, dont il monnaie les dons de voyant. Mais Caligari n'obtient pas de l'administration l'autorisation qu'il lui demandait. Le lendemain, le fonctionnaire responsable de cette humiliation est retrouvé mort. Le soir même, Cesare prédit à un jeune homme qu'il ne verra pas la fin de la nuit. Sa prédiction se réalise. Bouleversé, l'ami du défunt, Francis, se met à surveiller Caligari, qu'il suspecte du meurtre...
Le chef d'oeuvre expressionniste du cinéma allemand. Tout y est démesuré, d'une hallucinante beauté, un travail extraordinaire sur la lumière, au milieu de décors dantesques et totalement surréalistes. L'ensemble est impressionnant de bout en bout, grace à un maquillage bluffant qui rend l'ensemble totalement déroutant, mais on ne peut plus magistral. L'un des très grands chefs d'oeuvres du cinéma muet.
gimliamideselfes
2 585 abonnés
3 938 critiques
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4,0
Publiée le 25 septembre 2010
Alors j'avais un peu peur, peur de ce genre de films qui sur le papier ont tout pour que je les adore et qui au final m'ennuient au plus haut point. Or heureusement ça n'a pas été le cas de ce film là. Bon j'ai vu les cartons en anglais (pas trouvé la version allemande, mais vu que je parle mal allemand, ça valait mieux, les cartons sont une bonne idée à eux tout seul, enfin une bonne idée, lorsqu'ils restent lisible (la police utilisée ...
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Julien D
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3 461 critiques
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4,5
Publiée le 19 juillet 2014
Reconnu par les historiens du cinéma comme le premier film utilisant les codes picturaux de l’expressionisme, avec son non-respect d’un réalisme géométrique au profit de décors difformes et ses ombres portées cauchemardesques, Le cabinet du docteur Caligari a posé les bases d’un vaste mouvement de films fantastiques qui fera la gloire du cinéma allemand dans les années 20. La mise en scène dérangeante que créé ainsi Robert ...
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Benjamin A
602 abonnés
1 922 critiques
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4,0
Publiée le 9 mars 2014
L'un des manifeste de l'expressionnisme Allemand, "Le cabinet du docteur Caligari" s'avère être une œuvre brillante. Partant d'un scénario passionnant divisé en 6 actes nous racontant l'histoire d'un mystérieux docteur qui va arriver en ville et exhiber Cesare, un somnambule qui peut prédire l'avenir, dans une fête foraine. Francis un jeune homme (celui qui raconte l'histoire) se rend à l'attraction avec un de ses amis et il sera prédit ...
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Pour les décors d'Igor (2007), le réalisateur Anthony Leondis déclare avoir été influencé par l'expressionnisme allemand, notamment par les films Le Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene et Metropolis de Fritz Lang, ainsi que par l'univers du Frankenstein de James Whale.
Un bon film allemand des années 20 ! Une histoire assez classique, mais bien amené ! Le coté somnanbule ne m'a pas déplu ! Les acteurs jouent bien, pour l'époque, ils doivent surjoué pour que les spectateurs comprennent les émotions qu'ils veulent transmettent ! La réalisation n'est pas aussi sophistiqué qu'aujourd'hui, mais elle reste bonne, notament les plans où on n'ai au plus près des personnages, les gros plans, et plusieurs plans où le spectateur observe le film, l'endroit où est posé la caméra nous fait ressentir cette effet là ! La musique est sublime, sensorielle et fantasmagorique ! Le film à inspiré plusieurs cinéastes dont Tim Burton ! 3,5/5 !
raphaelK
Mis à part le préambule, la scène dans le parc, et l'épilogue, le film décrit en fait le délire d'un fou, en l'occurrence Francis. Ce film donnait à voir une histoire de fou racontée par un fou, ce qui était déjà révolutionnaire à une époque où le récit à la première personne n'existait pas encore. Les décors faits de fausses perspectives, tout en oblique, d'angles aigus, de proportions tronquées, l'écriture des cartons intertitres, la colorisation de la pellicule différente selon les scènes, et bien sûr le jeu expressionniste des acteurs, sont autant d'éléments qui contribuent à accentuer cette impression d'irréalité. Ce décor correspond donc bien au mouvement de l'expressionnisme allemand, caractérisé par le chaos, les formes violemment torturées. L'éclairage joue également un rôle important en jouant sur l'affrontement de l'ombre et de la lumière et en soulignant ainsi les contrastes. « Les films doivent être des gravures rendues vivantes », affirmait Hermann Warm, l'un des trois décorateurs du film.
LBDC
Des œuvres cinématographiques vieilles de près d’un siècle, dont les jeunes générations peuvent encore localiser et revendiquer l’influence, ne sont pas légion. Les cinéastes, critiques et tous les intellectuels soucieux de décrypter l’imaginaire et l’inconscient collectif de 20ème siècle ont accolé bien des qualificatifs au Cabinet du Docteur Caligari . De manifeste de expressionnisme allemand à film d’épouvante précurseur en passant par labyrinthe narratif avant-gardiste; le film s’est vu prêté bien des visages, au point d’apparaître aujourd’hui comme un monstre (un comble pour le genre fantastique questionnant l’inconnu et la monstruosité), intimidant probablement les spectateurs les moins habitués au cinéma muet.Je préfère les avertir d’emblée que cette vision remastérisée leur permettra d’apprécier le spectacle débarrassé des ravages du temps, mais qu’elle ne comblera pas l’écart d’expression et de facture qui s’est creusé en 94 ans. Comme le disait justement André Bazin : « La pellicule est comme un sarcophage, elle ne vous conserve pas, elle conserve le temps qui passe. » L’occasion nous est ici donnée de jeter un œil sur une époque de l’art, et de se demander si l’expressionniste allemand qui en était alors l’émanation la plus remarquable, peut encore faire sensation.Eh bien, la réponse est oui; grâce aux motifs emblématiques qui jalonnent le film et dont on peut s’amuser à déceler l’influence sur Orson Welles, Dario Argento ou Tim Burton, le spectacle garde un lien complice avec les spectateurs d’aujourd’hui, surtout ceux imprégnés par la culture gothique comme moi. S’il faut passer outre un découpage en six actes qui parait incongru jusqu’au dénouement, et la musique de Galeshka Moravioff (réenregistrée pour l’occasion) trop haletante pour garantir une ambiance étrange ou inquiétante; le génie de Robert Wiene transparait assez vite, de prime abord par les décors aux perspectives impossibles, fruit d’une collaboration avec un trio de décorateurs inspirés. Je pourrais écrire un paragraphe complet sur ces décors, mais puisque vous trouverez des pages internet entières sur le sujet, je pense qu’il vaut mieux être bref pour préserver l’effet (...) ARKHAMRetrouvez l'intégralité de notre avis à propos du film LE CABINET DU DOCTEUR CALIGARI sur Le Blog du Cinéma
Ozzmovies
Une histoire simple mais prenante et efficace, un décor asymétrique très original qui donne un côté imaginaire très sympa, une très belle photographie, des acteurs au faciès dingue comme on n'en voit plus aujourd'hui et une musique épique.4.5/5
Bub.... Allo, tante Alice ...
Le premier film que je vois en 4K grâce à mon vidéo-projecteur double HD. La restauration est fabuleuse et sa projection sur grand écran restitue la splendeur d'un cinéma oublié. Il y a bien quelques sautes d'images manquantes et quelques rayures latérales qui n'ont pas pu être effacées mais quel chef-d’œuvre de modernité technique pour la prise de vue, pour les éclairages et la mise en scène. Ce film préfigure l'Expressionnisme Allemand, mais sa construction et les rebondissements de son scénario, depuis cent ans, ont inspiré bien des réalisateurs modernes. Sur Allociné, mais tiendront-ils comptent de mon humble avis, plusieurs films similaires sont cités, il manque pourtant le principal, d'Alfred Hitchcock, "La maison du Docteur Edward" dont une séquence, matérialisant graphiquement une séance d'analyse psychiatrique, fut entièrement tournée dans des décors de Salvador Dali, un véritable hommage à ceux du "Cabinat du Docteur Caligari".
Docteur Jivago
Fascinant, que ce soit par son histoire, son atmosphère, ses décors, ses techniques ou encore son remarquable jeu d'acteur. D'une très grande puissance...
Sh?kiin?
Quel chef-d'oeuvre. C'est beau, c'est noir, les décors sont surréalistes et les musiques sont inquiétantes. Tant de choses à dire sur ce chef-d'oeuvre. Il m'a fait une drôle de sensation.
MegaPepper
Clip de Rob Zombie - Living Dead Girl - Hommage au cabinet du Docteur Caligarihttp://www.youtube.com/watch?v...
dydy-2306
Bon film du cinéma muet, il a vieilli mais rien de plus normal... La réalisation et les décors donnent l'impression au spectateur d'être dans un rêve, l'atmosphère qui se dégage de l'œuvre est particulière. Et j'adhère assez à la musique, et aux prestations très théâtrales des acteurs.
Trelkovsky
L'expressionisme allemand dans toute sa splendeur.