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Synopsis
Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l'homme de la famille. C'est comme ça qu'elle l'aime...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un moment de "fraicheur" que ce film, et de critique sociale en même temps........L'objectif du réalisateur est atteint à mon avis.....
le film est plutôt subtil et mine de rien ( comme un tableau caché sous une première peinture) montre les aspirations d'une société....On s'aperçoit qu'il est bon d'être macho au Venezuela et c'est tout le problème du film, avoir une "coiffure" est inapproprié pour un garçon même à 9 ans......(pelo ...
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QuelquesFilms.fr
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1 556 critiques
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3,5
Publiée le 18 mars 2014
Pelo Malo, "Mauvais Cheveux" en français. Titre étrange a priori, mais tout est dans ce titre et dans la symbolique qu'il revêt. "Mauvais cheveux" : on songe d'abord à une caractéristique physique discriminante pour le gamin au centre de l'histoire, discriminante sur le plan racial (le père de Junior était noir). Mais non. Ces "mauvais cheveux" cristallisent en fait toutes les difficultés d'une relation mère-fils et concentrent un enjeu ...
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Sylvain P
267 abonnés
1 297 critiques
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3,5
Publiée le 3 avril 2014
Immersion dans Caracas, Pelo Malo choisit de montrer l'enfance d'un garçon pas comme les autres. Efféminé, aimant chanter plutôt que faire du break dance, se peigner plutôt que jouer au basket, pour sa mère, il est gay et il va avoir une vie trop difficile pour qu'elle ne tente pas de le remettre sur le droit chemin. Très souvent justes, les émotions sont portées par des acteurs impeccablement choisis. Le scénario manque un peu de ...
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ffred
1 323 abonnés
3 856 critiques
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4,0
Publiée le 6 avril 2014
Voilà encore une petit pépite venue d'Amérique du Sud. Comme le dit l'affiche, un vrai film de genre. Un lointain cousin de Tomboy. A travers les yeux d'un jeune garçon obsédé par ses cheveux, la réalisatrice nous brosse un constat aussi déprimant que touchant du Vénézuela à la fin du règne de Chavez (qu'on suit par écrans interposés). Coincé entre une mère célibataire autoritaire qui...
Le long-métrage a reçu le Coquillage d'or du meilleur film à la 61ème édition du Festival de San Sebastian.
Sudaka Films, une société à succès
La maison de production créee par Mariana Rondon en 1991 connait ces dernières années une notoriété croissante, et cela notamment grâce à certains de leurs films qui ont été acclamés dans les plus grands festivals internationaux. Ainsi, El chico que miente, présenté à la Berlinale 2011, a été le second plus gros succès du cinéma vénézuélien en obtenant 10 prix internationaux. Quant à Cartes Postales de Leningrad, le premier film de Mariana Rondo
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Un ancien partenaire de Zoe Saldana au casting
Beto Benites qui joue le rôle d'El Jefe, a partagé la réplique avec Zoe Saldana 3 ans plus tôt, à l'occasion du film Colombiana.
Ce film est un chef d'oeuvre de réalisme et d'émotions !! Presque documentaire, il nous plonge dans l'enfer des favelas de Caracas et on y suit un jeune garçon, mal-aimé de sa mère,qui souffre d'identité sexuelle !! C'est dur, poignant et bouleversant !! Les acteurs sont prodigieux et on en ressort secoué !! La BO est très entraînante qui plus est et cela apporte une petite touche de fraîcheur !! Un film choc à voir !
Christoblog
Attention chef d'oeuvre : http://www.christoblog.net/201...
nikolazh
Super ! merci :)
Eklerik
Il passe au cinéma Opéra à Lyon, à partir du mercredi 9/04.
champignac
la primera ves que fue en cuba, chicas decianme que tenia el pelo malo. la première fois que j'ai été à Cuba des filles me disaient que j avais le "pelo malo"
Julien Loeki
La sortie (pas si discrète) de Pelo malo est une nouvelle très réjouissante, pour de nombreuses raisons : tout d'abord, le cinéma vénézuélien n'étant pas souvent à l'honneur dans les salles françaises, félicitons Pyramide Distribution qui fait un choix audacieux en apportant de la diversité aux sorties de la semaine. La très en vogue "théorie du genre" trouve ici un nouvel écho avec cette maman maladroite, tiraillée entre un amour qu'elle n'arrive pas à exprimer et la crainte de voir son enfant prendre ce qu'elle considère comme le chemin de la souffrance, traquant tous les indices pouvant mener à la conclusion que son fils pourrait être ou devenir homosexuel. Et alors ? Par le biais de la réalisatrice, Junior partage un autre secret avec le spectateur, qui aimerait prolonger cette amitié virtuelle après le générique de fin, garder contact, prendre des nouvelles de temps en temps, assister aux premières expériences de son jeune confident. Pourquoi ne pas retrouver à l'écran un Junior adolescent dans quelques années ? On aimerait aussi voir sa mère évoluer et, qui sait, adopter une plus grande ouverture d'esprit. À côté de tous ces sujets "tabous", les quelques longueurs constatées ne pèsent pas bien lourd et ne devraient pas vous dissuader de soutenir ce "petit film" qui mérite d'être vu.
nikolazh
Incroyable de voir comment un film primé est à ce point mal distribué... ou bien est ce le sujet qui dérange, dans une ville intégriste catholique comme Lyon ? ...