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Synopsis et détails
Entre ces murs, il y a trois cents hommes, il y a l'urgence. Ils ont des noms mais ils ont perdu leur histoire en route. Ils rient et se confrontent, ils refont le monde, celui qu'ils ont perdu. Ils ont un lit. Là ils attendront le jour. C'est Forbin, la nuit à Marseille.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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78 abonnés
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4,0
Publiée le 31 mars 2015
Les réalisateurs ont choisi un centre qui fonctionne bien pour ne pas dénoncer les erreurs de jugement de l'administration et montrer la réalité de ces vies qui oscillent entre désespoir, résignation, camaraderie et tensions, notamment dues à l'alcool, problème majeur chez les sans-abris, que le film n'élude pas (...). Chacun s'organise à sa manière pour garder un peu de dignité : l'un fait son lit au carré, l'autre fait des projets ...
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Archibald T.
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11 abonnés
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3,5
Publiée le 28 septembre 2015
Témoignage poignant d'une réalité difficilement acceptable.
Cinéphiles 44
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491 abonnés
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5,0
Publiée le 18 mai 2015
300 Hommes est une plongée objective dans le centre d’hébergement et de réinsertion sociale de Forbin à Marseille. « J’ai 22 ans et j’ai rien à faire, c’est pas une vie ». Cette phrase d’un jeune que l’on croise dans les couloirs est un point important de ce documentaire. Forbin est un centre qui stagne, qui ne voit pas ses conditions s’améliorer. Il répète chaque jour le même refrain et très souvent avec les mêmes ...
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Jmartine
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91 abonnés
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4,0
Publiée le 2 avril 2015
Encore un documentaire coup de poing, peut-être pas aussi fort qu’Au Bord du Monde de Claus Drexel. Comme Emmanuel Gras avait posé sa caméra au sein d’un troupeau de vaches dans Bovines, sans apporter le moindre commentaire, là avec Aline Dalbis, sa caméra observe. Tout : les regards, les paroles, le silence, la solitude, le réfectoire, les dortoirs, la cour intérieure, seul espace de liberté. Ils ne cherchent rien à cacher, à ...
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C'est après avoir lu le livre Les naufragés de Paris, de Patrick Declerck, qu'Aline Dalbis a eu envie de filmer un centre d’hébergement d’urgence. Elle précise : "J’ignore pourquoi, mais cela fut suffisamment fort pour me pousser à partir en repérage alors que je n’avais jamais réalisé de film, n’avais ni argent ni caméra."
Du court au long
Dans un premier temps, Aline Dalbis réalisa un court-métrage sur Nadia, hébergée dans le "Sleep In", seul hébergement d'urgence à lui avoir ouvert ses portes. En 2009, suite à la réforme des hébergements d'accueil qui lui semble dérisoire, la réalisatrice a fait appel à son ami réalisateur Emmanuel Gras afin de réaliser un long-métrage dans l’hébergement d'accueil Saint Jean de Dieu.
Un lieu intemporel
Les réalisateurs ont été frappés par l'intemporalité du lieu qui était marqué par l'architecture du XIXe siècle et dont les fresques religieuses couvraient les murs. Même si quelques touches de modernité sont tout de même visibles (une télévision, un distributeur de boisson), le lieu semble appartenir à un autre temps. Emmanuel Gras explique : "Cet accueil de nuit a quelque chose d’intemporel comme s’il avait été et serait toujours là. C’est...
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