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Synopsis
En Palestine, trois soeurs issues de l’aristocratie chrétienne ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre des Six Jours de 1967 avec Israël. Incapables de faire face à leur nouvelle réalité, elles s’isolent du reste du monde en s’enfermant dans leur villa pour se raccrocher à leur vie passée. L’arrivée de leur jeune nièce, Badia, ne tarde pas à bousculer leur routine et d’autant plus lorsqu’elles se mettent en tête de lui trouver un mari.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
La première leçon considérable que nous offre ce film, c'est de nous montrer qu'on peut être arabe et chrétien. Et même plus encore qu'un arabe chrétien peut épouser et faire une fille à une musulmane. L'histoire se passe à Ramallah, en Palestine, en Cisjordanie, à quinze kilomètres de Jérusalem. La guerre des six jours tapisse l'arrière fond du film. Trois soeurs vieilles filles issues de la grande bourgeoisie recueille leur jeune ...
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traversay1
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4 496 critiques
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4,0
Publiée le 15 juin 2015
Dans son travail de scénariste (Les citronniers), comme aujourd'hui, pour la première fois, de réalisatrice, dans La belle promise, la palestinienne Suha Arraf ne fait que parler d'isolement et donc d'occupation. C'est le cas dans La belle promise dont on percera aisément la symbolique cisjordanienne actuelle. Presque entièrement tourné entre les quatre murs de la villa Touma, La belle promise nous présente trois soeurs célibataires (ou ...
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velocio
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2 920 critiques
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4,0
Publiée le 12 juin 2015
Nous connaissions Suha Arraf par son travail de scénariste auprès d'Eran Riklis dans "La fiancée syrienne" et "Les citronniers". Dorénavant, il faudra compter avec Suha Arraf en tant que réalisatrice, "La belle promise", son premier long métrage de fiction, étant, en la matière, ... une belle promesse. Ramallah : une jeune fille sort d'un orphelinat pour gagner une grande villa située dans les faubourgs de la ville. Badia Touma a perdu ...
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desiles ben
29 abonnés
204 critiques
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5,0
Publiée le 13 juin 2015
Chef d'oeuvre que ce huis clos étouffant mettant aux prises une orpheline ayant la vie devant elle à ses trois tantes qui s'étiolent dignement et n'attendent plus rien de l'existence - si ce n'est un mariage arrangé pour leur nièce. C'est Tchekhov transposé à Ramallah mais à la mélancolie tchekhovienne s'ajoute une dimension morbide de sadisme et d'hystérie. Ces femmes sacrifiées n'entendent pas que leur nièce soit heureuse et leur ...
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Suha Arraf réalise ici son premier film. Auparavant, elle a été scénariste sur certains films d'Eran Riklis dont La Fiancée syrienne et Les Citronniers, tous deux salués par la critique internationale.
Un lieu où le temps s'arrête
Suha Arraf a situé la majeure partie de l'action de son film dans une villa. Villa où ces 3 sœurs se réfugient dans leur passé, incapables d’affronter leur nouvelle réalité, celle où tous leurs privilèges d'antan sont perdus. Dans cet endroit règne l'ordre, la grandeur et les valeurs dans lesquelles ces femmes souhaiteraient vivre. Avec l'aide du directeur de la photographie Yaron Schraf, les scènes d'intérieur ont été filmées en plans séquences
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Une nouvelle approche
Avec ce film, la réalisatrice souhaitait montrer la réalité de la vie en Palestine. Selon elle, les films qui traitent du sujet aujourd'hui oublient trop souvent le côté humain : "J’avais l’impression que cela manquait aux films palestiniens où nous sommes dépeints soit comme héros soit comme victimes, sans jamais parler des êtres en tant que personne. C’est précisément le sens de ma démarche."
6.5/10A aller voir un jour de grande forme car La Belle Promise est un film austère, ambiance stricte et glauque, peu de lueur d'espoir. Par contre, le sujet est intéressant et les secrets lourds portés par chacune des 3 femmes qui accueillent Badia sont dévoilés au fur et à mesure et on comprend le pourquoi de leurs actes, leur froideur...
ScaarAlexanderTrox
Je ne vois pas vraiment ce qu'il y a de marrant là-dedans, puisque tu ne développes pas...
K G.
C'est marrant, parce que justement ce genre de film m'inspire le contraire de toi.
ScaarAlexanderTrox
Les films iraniens qui nous parviennent son généralement bons (ce qui est plutôt normal pour tout cinéma distribué au compte-goutte), mais ce film-là a l'air encore plus intéressant que la moyenne, considérant son sujet. Le film est d'époque, mais le thème est d'une actualité brûlante.