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Synopsis
Il y a Khady, une femme dont les écrits et les images qu’elle tourne ne parviennent pas à sauver du tourment. Elle qui aimerait tant parvenir à nommer ce mal qui tournoie dans son esprit. Il y a tous les autres, des fous croit-on, chez qui le vertige côtoie si fortement la lucidité qu’on se demande quel lien obscur relie ces deux états. Il y a cet hôpital. Thiaroye, en lisière de Dakar. Un lieu où la psychiatrie en Afrique s’est écartée du chemin tracé par la colonisation. Et il y a la folie qui nous parle, qu’on écoute attentivement, qui nous bouleverse, non par compassion mais parce qu’elle emporte toutes nos certitudes.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
"La folie n'existe pas". Cette proposition du dramaturge, peintre et sculpteur Issa Samb (Joe Ouakam) en fin de film est en fait à son origine : en pensée traditionnelle africaine, la folie ne peut être abordée individuellement mais comme un symptôme collectif. Il ne s'agit donc pas d'isoler, d'enfermer le patient, mais de le prendre en charge collectivement. (Lire la suite sur le site d'Africultures)
Yves G.
1 099 abonnés
3 085 critiques
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2,0
Publiée le 4 juillet 2016
La maladie psychiatrique est-elle la même sous toutes les latitudes ? Est-on fou de la même façon en France et au Sénégal ? Des milieux sociaux et familiaux différents provoquent des troubles mentaux différents qui appellent des traitements différents. Tel est le postulat de base de l’ethnopsychiatrie vulgarisée en France par Tobie Nathan.
Joris Lachaise est allé tester ces hypothèses à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye près ...
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Un visiteur
2,5
Publiée le 23 juin 2016
Ce documentaire porte sur le traitement de la folie au Sénégal. On suit donc des personnes atteintes de troubles psychiatriques traitées de différentes manières : traitement officiel, des patients ou internés dans un hôpital psychiatrique et leur entretien avec un psychiatre, mais aussi des traitements moins conventionnels comme celui traditionnel par des guérisseurs ou celui religieux par des exorcistes. Ce documentaire s’attarde, un ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 juin 2016
Merci pour ce film qui adopte une approche très empathique et qui bouscule tous les préjugés occidentaux sur la maladie mentale !
Joris Lachaise passe une maîtrise de philosophie avant d'entreprendre un DEA qui l'amène sur le terrain du documentaire. Il devient ensuite cadreur/monteur et officié notamment sur la chaîne Arte. En 2011, il réalise Convention : Mur noir / Trous blancs, sélectionné aux États généraux du documentaire de Lussas, et primé Documentaire de l'année au Festival international du film d'Afrique et des îles à la Réunion. Le cinéaste est né en 1980 et vit
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Tournage en Afrique
Ce qu'il reste de la folie a été tourné à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, dans la proche banlieue de Dakar, au Sénégal, entre 2011 et 2014.
Khady Sylla
Joris Lachaise évoque la vie dans hôpital psychiatrique de Thiaroye en compagnie de la cinéaste sénégalaise Khady Sylla, qui transmet son expérience vécue de la maladie mentale à travers l'histoire récente du Sénégal. La réalisatrice est décédée le 8 octobre 2013 à l'âge de 50 ans des suites d'une longue maladie.