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Synopsis
À la fin du Shiv’ah - les 7 jours de deuil dans la tradition juive - l’existence doit reprendre son cours. Tandis que Vicky, sa femme, se réfugie dans les obligations du quotidien, Eyal, lui, décide de lâcher prise… Avec un ami de son fils défunt, il partage un moment de liberté salvateur et poétique, pour mieux renouer avec les vivants...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Comme Ronit et Shlomi Elkabetz nous l'avaient déjà montré dans "Les sept jours", dans la tradition juive, le deuil dure 7 jours puis la vie reprend son cours normal. "Une semaine et un jour", premier long métrage de Asaph Polonsky nous fait partager le deuil d'un couple, Vicky et Eyal, qui vient de perdre un fils de 25 ans. Alors que "Les sept jours" se déroulaient durant les jours de deuil, "Une semaine et un jour" nous parle de la suite, ...
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Daniel C.
119 abonnés
713 critiques
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4,0
Publiée le 23 décembre 2016
Un fils est mort. Le Shiv’ah s'achève, c'est-à-dire la semaine de deuil. La vie devrait reprendre son cours, mais le père ne l'entend pas ainsi. Il recourt à l'herbe thérapeutique pour tenter de supporter de poursuivre une existence amputée. Il y a de la dérision dans ce film, dans lequel les cadres de chacun se croisent et se percutent parfois. L'activité sexuelle bruyante des voisins frôle l'indécence. Où est la place de chacun ? ...
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traversay1
2 145 abonnés
4 230 critiques
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3,5
Publiée le 23 décembre 2016
Ah, l'humour israélien. Indéfinissable mais qui peut s'appliquer aux sujets les plus dramatiques. Ainsi, Une semaine et un jour qui nous fait découvrir un couple d'âge moyen 7 et 8 jours après la mort de leur fils unique. Au demeurant, pas de quoi s'esclaffer sauf que le film suit notamment le père, lequel se comporte comme un ado et fait son deuil en s'émancipant du comportement attendu dans ces circonstances. Glissements progressifs vers ...
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Christoblog
637 abonnés
1 518 critiques
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4,0
Publiée le 23 décembre 2016
Une semaine et un jour réussit parfaitement l'exercice délicat du film de deuil joyeux : une sorte de Chambre du fils où on sourierait tout le temps.
Le pitch du film est simple : on suit un couple assez âgé d'israéliens le jour qui clôture la période de deuil "réglementaire", une semaine et un jour.
La mère est plutôt raisonnable, toute en intériorité. Elle tient à faire ce qui est prévu, probablement pour maintenir un peu ...
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One Week and a Day est le premier long métrage réalisé par Asaph Polonsky, après trois courts.
Cannes 2016
One Week and a Day est présenté en Compétition à la Semaine Internationale de la Critique du Festival de Cannes 2016
Qui est Asaph Polonsky ?
Né en 1983 à Washington DC, Asaph Polonsky a grandi en Israël. Il a écrit, produit et réalisé deux courts-métrages, sélectionnés au Festival du Film de Jérusalem : Zippe et In bed at 10 P.M. En 2010, il suit les cours de Mise en Scène de l’American Film Institute, au sein duquel il réalise son film de fin d’études Samnang, nommé aux Student Academy Awards en 2013. Le film fait sa première au Festival de New York et est ensuite projeté et réc
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One Week and a Day n'est pas un film sur le deuil, mais sur ce qui vient après comme l'indique le titre avec le et 1 jour tandis que les 7 jours font référence à Shiv'ah, la période de deuil observée dans le judaïsme. Un film sur le moment où l'on doit aller de l'avant même si ce n'est pas facile et que l'on est toujours touché par un drame. Une période durant laquelle tout le monde réagit à sa façon comme on le remarque avec ces deux parents qui ont perdu leur fils. Vicky parait forte, elle semble déjà prêtre à reprendre sa routine alors que son mari Eyal est perturbé même s'il ne l'exprime pas clairement. Il commence alors à faire un peu n'importe quoi comme fumer le cannabis médical de son fils, il s'embrouille avec ses voisins et traîne avec leur fils immature qui n'est pas le dernier pour faire des bêtises. Le sujet est lourd, mais le film ne l'est pas. Il n'y a pas de moments larmoyants, il n'est même presque jamais question du fils ou de son décès, on sait à peine comment il est mort, c'est surtout un film léger et amusant qui s'appuie beaucoup sur ce duo étonnant. Les personnages sont attachants, l'histoire agréable, il ne manque à ce film qu'un peu plus de consistance au niveau du scénario et des enjeux qui l'aurait transformé en œuvre plus forte. Au final, c'est pas mal, on passe un agréable moment, mais on sent qu'il y aurait pu avoir plus. 3/5
jamesgray33
Asaph Polonsky. Retenez bien le nom de ce réalisateur israélien. Avec une force naturelle et une économie des mots, il a fondé ce film subtil et délicat qui - et c'est la grande surprise - malgré la gravité du sujet (et de son hypothétique lourdeur) nous transmet une lumière revigorante et noue enjolive le coeur. Certains plans restent dans l'esprit, tant leur puissance émotionnelle est éloquente (quand ils décident de se reposer dans la chambre, ou les larmes chez le dentiste). Portée par trois acteurs impeccables de justesse (le couple ainsi que le jeune ami de leur fiston disparu), Une semaine et un Jour est une comédie dramatique sublime, qui scintille d'humanité.