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Synopsis
Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
« Douleur et Gloire » en étant essentiellement autobiographique, n’est peut-être pas la meilleure idée de la part de Pedro Almodóvar pour ce dernier film, tant son bilan de vie plutôt négatif demeure très descriptif et centré uniquement sur lui-même.
Et au fond, même si le cinéma d’Almodóvar est toujours digne d’être découvert, en quoi sa démarche peut-elle cette fois nous intéresser vraiment ?
C’est en effet toujours ...
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traversay1
2 246 abonnés
4 273 critiques
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4,0
Publiée le 17 mai 2019
Le cinéaste dépressif et hypocondriaque de Douleur et gloire est-il le double d'Almodovar ? Un peu, sans doute, beaucoup, pour certains aspects, pas du tout, pour d"autres. Qu'importe, en définitive, puisque l'on sait que le film est l'un des plus personnels de son auteur et qu'il lui ressemble dans sa vision du passé et de l'avenir, celle d'un homme qui aura 70 ans en septembre. Pas de flamboyance ni de provocation baroque dans Douleur et ...
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ffred
1 198 abonnés
3 817 critiques
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5,0
Publiée le 18 mai 2019
Avec deux derniers films un peu en dedans (Les amant passagers et Julieta), je n'attendais pas grand chose de ce nouveau Almodóvar (en compétition pour ce Cannes 2019). Vu sans aucune information (sujet, bande-annonce, casting) j'en ressors aussi ému que ravi. Voilà un film magnifique, le plus beau de son auteur depuis longtemps. Entre synthèse artistique et autobiographie, une véritable mise en abime pour Pedro qui n'a certes plus le ...
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tixou0
568 abonnés
1 953 critiques
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4,0
Publiée le 7 juin 2019
Moins flamboyant que beaucoup de ses films, plus en retenue, cet exercice cinématographique qu'est "Douleur et Gloire", entre blessures physiques (maux divers, en fait) et blessures narcissiques (celles d'un auteur et réalisateur, qui ressemble pas mal à un certain PA...) est cependant du pur Almodóvar - le talent y éclate à chaque plan, chaque progression de la narration (fluide, sur plusieurs époques), chaque respiration du montage.... ...
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Douleur et gloire de Pedro Almodovar est présenté en compétition au Festival de Cannes 2019. Il s'agit de la 6ème entrée en compétition officielle pour le cinéaste espagnol, après Tout sur ma mère (1999), Volver (2006), Etreintes brisées (2009), La Piel que habito (2011) et Julieta (2016).
Le dernier volet d'une trilogie
Douleur et Gloire vient achever une trilogie composée de La Loi du désir et La Mauvaise Éducation. Si Pedro Almodovar n'avait pas initialement pour but de créer cette trilogie, il s'avère que ces trois longs métrages ont pour personnage principal un homme réalisateur et portent sur le désir et la fiction cinématographique "mais la façon dont la fiction s’entremêle avec la réalité diffère d’un film à l’autre. Fiction et vraie vie sont les deux fac
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Autoréférence
L'appartement du personnage d'Antonio Banderas, de la décoration aux meubles, est une reproduction de celui de Pedro Almodovar. L'assistant du chef décorateur allait même parfois chercher directement des objets chez le réalisateur pour les besoins d'une scène. Le directeur de la photographie José Luis Alcaine se rendait également sur place pour observer la lumière à plusieurs moments de la journée et la reproduire en studio. De son côté, l'acteur
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Parasite méritait clairement sa palme aussi , puis on ne peut pas la donner à tout le monde
Henri M
Cette lumineuse œuvre cathartique nous offre une flamboyante mise en abyme autobiographique sans tabous. Pedro Almodovar met intimement son âme à nu dans cette éblouissante autofiction qui narre la perdition mentale et corporelle d'un cinéaste dépressif à l'anatomie malade, ne trouvant plus les ressources pour exercer le métier qui le rend si heureux. Le réalisateur livre une sublime mise en scène, où dès la première scène sous la ligne de flottaison intime (dans un liquide amniotique...), le cinéaste nous plonge avec lui dans ses souvenirs d'enfance, lorsque les femmes le dos courbé lavent le linge dans la rivière gorgée de soleil, où sur le dos de sa mère Salvador profite de la ruralité avec l'innocence enfantine, comme quand la vie est encore un long fleuve tranquille...La subtile narration s'appuie sur les nombreux soubresauts intemporels pour habilement féconder le récit du long chemin de traverses, jusqu'au retour au vrai sens de la vie, pour un homme démuni vitalement d'un corps cicatrisé de la soixantaine qui se perd dans des substances illusoires. La mélancolique narration labyrinthique ne cesse de jouer avec les coïncidences heureuses de la vie : une rétrospective remet à l'honneur Sabor' un film emblématique de sa carrière, un texte personnel joué au théâtre engendre les retrouvailles avec son plus bel amour, un tableau portrait de lui enfant redécouvert...Ces astucieuses coïncidences si filmographiques permettent de nourrir l'émouvante introspection intime. Ils relient de manière décousue mais solide le fil de sa vie, entre l'enfance des années 60 dans la caverne avec sa maman et ses premiers émois envers le maçon dont il s'occupe de lui apprendre à lire, écrire et calculer, son âge adulte pendant la Movida artistique et de ses amours des années 80, jusqu'aux douleurs physiques et angoisses créatrices d'aujourd'hui. Un parcours mémoriel chaotique où la lumière du cinéma irrigue l'instinct de vie, qui évoque le chef-d'œuvre Huit et demi (1963) de Federico Fellini avec une liberté de tons et de couleurs propre à Pedro Almodovar. Cette généreuse œuvre mature très précise s'appuie avec intelligence sur l'incarnation sensible d'Antonio Banderas (dans son plus beau rôle à l'écran), en véritable alter ego du cinéaste à l'écran : de la coupe de cheveux arborée, aux vêtements portés et propres objets et mobiliers utilisés pour interpréter avec émotions ce réalisateur à la source de vie tarie. Un gracieux long métrage qui permet de retrouver également la touchante Pénélope Cruz, l'adorable Asier Flores (Salvador enfant) et les impeccables Cécilia Roth et Asier Etxeandia notamment, accompagnés par la splendide bande musicale composée par le fidèle Alberto Iglesias. Venez retrouver la puissance émotionnelle du brillant réalisateur ibérique pour accompagner ce parcours de retour vers la flamme entre Douleur et gloire. Superbe. Doux. Étourdissant. Bouleversant.
fernando s.
Très bon film 👏à voir absolument
Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
Oui. C'est mieux.
azadouy
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Insgaet C.
Qué película... magnifique.
nicolas t.
Pédro méritait sa palme, mais le jury a préféré à la mélancolie espagnole l'efficacité et le mordant coréen.
Fil F.
C'est le personnage qui regarde le jeune maçon à poil, pas l'acteur-enfant (ils ne sont pas dans le même plan). Et le personnage-enfant a à peu près l'âge du jeune héros d'Un été 42, qui n'a pourtant choqué personne en désirant une femme adulte.
UnitedArtists
Peut être le film le plus touchant de son cinéaste étant donné qu'il s'agit de son plus personnel. Almodovar offre à Banderas le plus beau rôle de sa carrière. Ls plus belles larmes de ce Cannes 2019. Le prix d'interprétation est incontestable.
Gat43
Grandiose ce film, le meilleur Almodovar pour moi avec Volver. Photographie, acteurs, histoire, c'est du grand art, c'est personnel et très touchant, un vrai bijou.
Naughty Dog
Prix d'interprétation masculine à Cannes pour Banderas1000 fois mérité, ptet sa meilleure performance ever pour moi !
Jôrdiland
il y a aussi Volver et Tout sur ma mère, films que j'ai vraiment appréciésj'aimerais savoir si ce dernier film est de ce niveau ?
Naughty Dog
tu n'as pas tort, après j'ai vraiment trouvé que Pedro portait un vrai regard passé sur son oeuvre, parfois douloureux et surtout sincère, et si c'était son dernier film ça ne me choquerait absolument pas !
Eyrio_
Trois ans après son dernier film, Pablo Almodovar nous livre son auto fiction très touchante.Ma critique : https://eyriolapassiongamin...
Maitre Kurosawa
D'accord en grande partie avec toi, le film est superbe; néanmoins, je ne partage pas l'idée du testament.Le film est au contraire construit comme une tentative de sortie de dépression, de résurrection, jusqu'à une dernière partie axée sur le souvenir du premier désir. En se souvenant de ce moment fondateur – le désir pour ce peintre –, c'est un autre désir qui est réactivé, celui du cinéma et de la mise en scène de son enfance.
titicaca120
magnifique réalisation , mise en scène jeu d'acteurs mais pour un public averti car le rythme est vraiment lent et peut ne pas convenir à tous.
Naughty Dog
le dernier tiers m'a quasi bouleverséfranchement on est pas loin du chef-d'oeuvre, quel plaisir de voir Almodovar dans un film aussi personnel et touchantqu'on remette un Prix d'interprétation masculine illico à Banderas, peut-être la meilleure performance de sa carrière en avatar du cinéasteça faisait quelques années que son cinéma était un peu en-dessous du reste, mais Douleur et Gloire n'est ni plus ni moins qu'un grand film <3
Caille A
Un très beau film, touchant et intime. Ma critique: https://www.cinematiccritiq...
-Nomade-
Il a fait beaucoup de films, un peu à boire et à manger. Certains très (très !) bons, tel La piel que habito, et d'autres parfaitement anecdotiques, comme les amants passagers.A noter que son ancienne filmo est très intéressante, il ne faut pas chercher à voir que ses derniers films.
Maitre Kurosawa
Entre l'avis de la presse et celui d'un jury, on a pu voir ces dernières années que l'écart pouvait être conséquent. Donc, rien n'est fait !