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Synopsis
Jim, jeune homme au bon cœur, décide de quitter sa campagne anglaise natale pour Londres où il espère trouver une vie meilleure. Il y fait la rencontre d’un quatuor d’esthètes qui ont une maîtrise encyclopédique des arts. Rapidement il est entraîné dans un monde de prostitution et de peinture, où il va devoir gérer son hypersensibilité à l’art et notamment aux tableaux de Caravaggio.
Postcards from London a l’audace certaine d’aborder la prostitution masculine – thématique déjà rare au cinéma – par le prisme de l’histoire des arts, essentiellement picturaux, en composant un personnage principal innocent et extérieur à Londres qui va s’initier à la culture à mesure qu’il apprend le plus vieux métier du monde. La trajectoire identitaire de Jim se double ainsi d’une trajectoire esthétique qui le ...
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Guillaume El Baco
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31 critiques
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3,0
Publiée le 31 mai 2022
Le film traite de prostitution masculine sans aucune scène de sexe et mets en avant l'art tout au long d'un film mystérieux et très théâtralisé. On appréciera la mise en scène et l'esthétique soigneusement travaillées. En revanche le scénario tourne en rond malgré une invitation à la réflexion sur l'art et ce qu'il apporte. Enfin, Harry Dickinson excelle dans son rôle de poète éphèbe.
Caravage et moi a été sélectionné dans les festivals suivants :- BFI Flare London LGBT Film Festival (Londres)- Frameline Film Festival (San Francisco)- Outfest (Los Angeles)- Outshine Film Fest (Miami)- Mezipatra Queer Film Festival (Mezipatra)- Melbourne Queer Film Festival (Melbourne)- Lovers Film Festival Torino (Turin)- Pink Apple Film Festival (Zurich)- TLVFest (Tel Aviv)- Filmfest München (Munich)- In And Out (Cannes)- Festival du Film des
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Il ne faut pas s'attendre à un film réaliste sur les affres des prostitués du soho même s'il y a beaucoup d'homoérotisme ert plein de poses de beaux gosses qui reproduisent les peintures du Caravaggio mais les prostitués pour garçons dans ce film très fantaisiste se louent plus pour leur capacités cerébrales et culturelles que pour leur phisique. Ils le disent eux mêmes dans le film ils n'aiment pas qu'on les appèlle des garçons à louer mais des raconteurs. Les client sont visiblement hypnotisés par la beauté de ces garcons en particulier celle du héros (Harris Dickinson), ce que je comprends bien. Mais ils le sont aussi tout à fait pas leur capacité de discuter sur des artistes comme Caravaggio, Bacon, Pasolini...J'ai trouvé ce mélange détonnant et fascinant,visuellement magnifique et très élégant. Et le héros qui souffre du syndrome de Stendhal alors qu'il est sensé parler des grandes oeuvres d'art baroques (gay). Drôle mais exigeant, on croit voir des vignettes vivantes avec une très grandes théatralité comme si des peintures prenaient vie ce qui est est exactement ce que ressent le héros. Ici la forme est parfaitement adapté à l'histoire..