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Synopsis
Charlie Davis ne voit d'autre issue pour réussir que dans la boxe. Il s'éloigne des conseils de Peg la femme qui l'aime, de ceux de sa mère, de son manager et de son ami Polaski pour s'en remettre à un organisateur peu scrupuleux...
Alors qu’il entame son deuxième film en qualité de réalisateur, on peut dire que la carrière de Robert Rossen à Hollywood semble plutôt bien partie pour l’amener vers les sommets. « Sang et or », film sans concession sur le milieu de la boxe bénéficie de la présence du très réputé James Wong Howe à la photographie (« Shangaï Express » de Josef von Sternberg en 1932), de Robert Aldrich en qualité d’assistant, de Robert ...
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chrischambers86
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11 943 critiques
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4,0
Publiée le 26 février 2014
L'un des meilleurs films de Robert Rossen et l'un des plus grands films sur la boxe jamais tournès qui pue l'engrenage fatal et l'envie d'enchaîner les coups pour des managers sans scrupules et des matchs truquès! Des hommes se rèduisant en purèe de chair sanglante sur un ring constitue une autre allègorie du caractère dèsespèrè de l'existence dans "Body and Soul" avec un metteur en scène hyper talentueux qui a su reconstituer ...
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Maqroll
116 abonnés
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4,0
Publiée le 26 septembre 2010
Robert Rossen est resté dans l’histoire du cinéma pour avoir tourné en 1961 L’Arnaqueur, un des chefs-d’œuvre du film noir, avec Paul Newman en joueur de billard génial et tourmenté. Plusieurs années auparavant, il avait livré ce Sang et or, son deuxième film, déjà un film noir, mais se déroulant cette fois dans le milieu de la boxe. L’interprétation est de qualité (John Garfield et Lilli Palmer en têtes de liste) et le ...
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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 janvier 2020
Une banale histoire de pacte avec le diable sur fond de championnats de boxe, racontée en flashback à la mode de l’époque. Rien de vraiment original, mais c’est bien écrit, bien réalisé, très bien interprété et le match final étonne par son efficacité encore très moderne.
Ce film est le premier financé par la société indépendante Enterprise Productions fondée par l'acteur John Garfield, qui sortait d'un contrat avec la Warner, et Bob Roberts. Leur but était de produire des longs métrages avec des préoccupations sociales : dans Sang et or, il s'agit du milieu corrompu de la boxe, métaphore du capitalisme.
Robert Rossen ancien boxeur
Le réalisateur Robert Rossen, né dans une famille pauvre du Lower East Side, a d'abord été boxeur professionnel avant d'embrasser une carrière artistique. Dans un premier temps scénariste, il passe ensuite à la réalisation avec Sang et or.
Prélude au maccarthysme
Ce film sortit peu de temps avant que le maccarthysme commence et fut jugé politiquement à gauche. Une grande partie de l'équipe fut quelques années plus tard victime de la chasse aux sorcières. Ce fut le cas du comédien John Garfield, du scénariste Abraham Polonsky et du réalisateur Robert Rossen, trois artistes qui n'avaient jamais caché leur engagement politique.