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Synopsis
En pleine dépression économique, les primes des marathons de danse attirent jeunes et vieux accablés par la misère. Robert et sa partenaire Gloria dansent à en perdre la raison. Ils tiendront coûte que coûte. A moins que la mort ne les sépare...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Sixième film de Sydney Pollack, « On achève bien les chevaux », adaptation du roman de Horace McCoy, nous emmène dans la Californie des années 1930 en pleine période de la « Grande dépression » suivre un marathon de danse organisé avec une grosse prime pour le vainqueur et des concurrents prêt à tout pour la recevoir.
A travers ce récit, Pollack va aborder différents thèmes que ce soit la misère, le désespoir et l’espoir ...
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Plume231
3 857 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 31 octobre 2011
En voilà un gentil film qui mérite de figurer dans les dix oeuvres les plus déprimantes de tous les temps. Mais il faut reconnaître que Sidney Pollack avait rarement été aussi inspiré par un sujet, à savoir les marathons de danse, métaphore très noire et très représentative de la Société, donnant grâce à une mise en scène habile et toujours surprenante une tension constante à son film. La scène du sprint de 10 minutes, filmée ...
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jroux86
7 abonnés
46 critiques
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4,5
Publiée le 16 juillet 2021
Impressionnante adaptation du roman noir de McCoy, rythmée par un orchestre de jazz endiablé et langoureux. Jane Fonda y est bouleversante.
Les visages blafards des danseurs-marathoniens, leurs conditions de "logement", leurs tenues, les numéros dans le dos ou sur le bras… Tout cela fait irrémédiablement penser aux camps de concentration. C’est dire l’image donnée par Pollack du monde du spectacle – et, par extension, de la nature ...
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cylon86
2 493 abonnés
4 430 critiques
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5,0
Publiée le 28 octobre 2012
Sydney Pollack a parfaitement saisi l'univers d'Horace McCoy, auteur du sublime roman qu'était "On achève bien les chevaux" et s'en empare pour le retranscrire à l'écran avec une fougue palpitante et une lucidité impitoyable. Sa caméra se promène sur la piste danse avec grâce, saisissant au passage les moments d'épuisement, de désespoir mais aussi de vivacité et d'espoir. Ces gens qui dansent des jours et des semaines durant pour ...
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L'histoire se passe au moment critique de la Grande Dépression économique américaine des années 30, où la crise touche tout le monde et installe les citoyens dans un état de désillusion tel que c'est tout le système de valeurs à la fois morales et économiques qui est durement remis en cause. C'est ainsi qu'il faut voir de la part d'Horace McCoy, auteur du livre dont est tiré le film, le gigantesque bal comme la mise en abime cruelle d'une société
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Intensité et étouffement
Alors que le film se passe dans sa globalité à l'intérieur d'une seule salle, le nombre de personnages et leurs mouvements de danse perpétuels, partage le spectateur entre la sensation d'étouffement digne d'un huis-clos et une intensité, rare, d'action. Ainsi cette impressionnante séquence d'un sprint de 10 minutes autour d’une piste de danse où le cinéaste, armé de patins à roulettes pour donner au spectateur le même sentiment de tournis qu'à se
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Chef d'oeuvre et histoires d'Oscars
Ce film, pourtant engagé sur sujet social assez dur, reçoit un accueil critique tel qu'il devient par surprise la tête de gondole de la cérémonie des Oscars cette année-là. Il concourt à la prestigieuse compétition avec pas moins de neuf nominations, ce qui fait alors de lui l'un des plus remarqués dans l'histoire de l'Académie. Sa véritable singularité reste qu'il ne l'est pas pour le meilleur film, une situation unique pour un film pourtant si
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Sympa tes cours d'anglais, j'avais pas les mêmes ^^
Saymyname-WW
Je viens de le voir et quelle intensité dramatique ! J'ai lancé un peu par hasard, sans connaitre l'histoire (le titre m'intriguait et je trouvais l'affiche belle)... j'ai vraiment pas été déçu, belle découverte.
Docteur Jivago
L'un des meilleurs films de Pollack, difficile et émouvant, il met brillamment en scène l'exploitation de la misère humaine à travers ces concours de danses...
Francois C.
un grand Pollack... Lisez le roman de McCoy !!!
MissBlueberry
Je l'avais déjà regardé et il me fait toujours le même effet, la claque
Clément S.
Par ailleurs, l'assimilation "danseurs"/chevaux est plausible car, à voir à quel point l'existence de personnes est autant dénigré (spectateurs, emcee) nous fait penser que, les participants ont vendu leur âme au diable et, par la même occasion, perdu leur humanité. De ce fait, ils ne sont plus considérés comme "humain" mais comme des bêtes, bonnes à l'abattoir de ce marathon.
Clément S.
Film découvert en cours d'anglais (VO intégrale !). Très dur mais à la fois si juste... Une belle "claque" pour la nouvelle génération dont je fais parti.Après l'étude de ce film, je m'interroge encore quant à la perspicacité du titre. "On achève bien les chevaux" aurait, pour moi, un sens polysémique, double. Bien sûr, le titre fait allusion à ce que Robert a vu dans son enfance (la mort du cheval blessé, abattu par son grand-père ou père) et, la scène finale où lui-même abat froidement Gloria car, sa souffrance est similaire à celle qu'à endurée le cheval. "bien" apparaît ici comme un comparatif et non comme un qualitatif. Néanmoins, je pense qu'on peut l'utiliser également comme tel. C'est à dire que, les participants du marathon peuvent nous faire penser à des chevaux (les nombreuses scènes de "danse" où les partenaires sont avachis l'un sur l'autre, sont portés sur les épaules du plus fort physiquement) par leur posture. Le marathon ici jouerait le rôle du tueur, qui abat lentement mais sûrement les participants, d'abord moralement puis physiquement (cf. Gloria). Peut-être que quelqu'un a déjà fait le rapprochement, cependant, j'aimerais que vous me fassiez part de cette impression/interprétation.