Jack Lee Thompson, également connu sous le nom de John Lee Thompson, débute sa carrière dans le cinéma comme monteur de
David Lean et scénariste. Il passe à la réalisation en 1950 avec l'adaptation à l'écran de l'une de ses propres pièces de théâtre,
Murder Without Crime. Il enchaîne avec le drame
La Femme en robe de chambre (1957) et le film de guerre
Ice-cold in Alex (1958), avant de connaître la gloire en 1961 et 1962 avec le spectaculaire
Les Canons de Navarone et l'angoissant
thriller Les Nerfs à vif, tous deux interprétés par
Gregory Peck.
Dans les années soixante, il multiplie les genres tournant tour à tour des films d'aventures (
Taras Bulba (1962), qui se déroule au XVIIIe siècle en Ukraine), des séries B horrifiques (
Le Mystère des treize (1967)), des
westerns (
L' Or de MacKenna (1969)) ou encore des films d'espionnage (
L'Homme le plus dangereux du monde).
Dans les années soixante-dix, Jack Lee Thompson prend la relève de
Franklin J. Schaffner pour la mise en scène de deux volets de la saga La Planète des singes :
La Conquête de la planète des singes (1972) et
La Bataille de la planète des singes (1973). En 1976, il dirige pour la première fois
Charles Bronson dans le film policier
St. Ives. Leur fructueuse collaboration se poursuivra jusqu'en 1989 avec d'autres
thrillers et
westerns pour le moins musclés comme
Le Bison blanc (1977),
L' Enfer de la violence (1984),
La Loi de Murphy (1986),
Le Justicier braque les dealers (1987),
Le Messager de la mort (1988) ou encore
Kinjite : forbidden subjects (1989).
Entre-temps, Jack Lee Thompson retourne à ses premières amours : le film de guerre avec
Passeur d'hommes, notamment interprété par
Anthony Quinn, un de ses acteurs fétiches, et le film d'aventures avec
Allan Quatermain et les mines du roi Salomon, sorte de sous Indiana Jones dans lequel
Richard Chamberlain excelle en archéologue casse-cou.