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    Paprika
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    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    281 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2016
    .....Qu'est ce que je viens de regarder là ??! Non mais sérieux, je sort à peine du visionnage sans comprendre vraiment la nature du film que je viens de voir. Si Miyazaki et les studios Ghibli forment l'arbre s'imposant au dessus de tous les autres dans la vaste forêt qu'est la japanimation (n'excluant pas pour autant les quelques pousses que sont les réalisateurs de renom comme Mamoru Hosoda) il n'est pourtant pas le seul à produire de petites pépites car en cherchant bien, on trouve quelques bonnes surprises en la matière comme "Paprika". Sorti en 2006 et réalisé par Satoshi Kon (malheureusement décédé 4 ans plus tard, RIP), loin de la poésie écologique pleine de vie des classiques de renom à l'image de Nausicaä, Mononoké ou le Château dans le ciel, Paprika nous plonge dans le Japon contemporain quelques années dans le futur où l'invention de machines (les DC Mini) semblables à des casques dotés d'électrodes permet aux hommes de pénétrer et circuler librement dans les rêves d'autrui. Alors que l'usage des machines était réservé à des usages scientifiques psycho-neurologiques, elles sont un jour volées par un mystérieux terroriste à des fins bien moins réjouissantes. Le jeune inventeur de ses gadgets, Tokita, son assistante le Dr Atsuko Chiba, le vieux savant Shima et la commissaire Konakawa décident de mener l'enquête à leur façon...mais face à un danger n'étant autre que l'imagination elle même, ils auront vite besoin de l'aide de la mystérieuse Paprika. Voilà pour le pitch global. Et qu'est ce qu'on peu en dire ? ...Le grand n'importe quoi, ouais c'est le premier mot qui me vient à l'esprit: "n'importe quoi !" C'est à la fois aussi génial que bizarre et dérangeant, aussi bien attirant que complètement déstabilisant. Clairement avec Paprika, Satoshi Kon plante directement son décor, nous n'avons pas ici à faire à une visite guidée pleine d'aventure et de magie à la Vice Versa de chez Pixar mais à un véritable thriller policier camouflé sous les traits d'un film d'animation. A partir de là en découle un scénario typique avec son lot de révélations et de rebondissement avec des découverte et de lourds secrets. Et si c'est un rêve ce n'est clairement pas le monde tout joyeux de Oui Oui and co qui vous attends derrières les barrières de l'inconscient mais des rêves sans queue ni têtes qui n'hésite pas à vaciller dans le trip cauchemardesque wtf japonais. Mais c'est finalement sur l'immense inventivité de la chose que repose le problème, il faut pas chercher très loin le film se veut tellement complexe qu'il finit malheureusement par nous perdre assez vite; on ne sait plus si l'on est dans le monde onirique ou dans la réalité, tout devient floue et on a du mal à faire les liens sur quel personnage est dans quel lieux ?
    L'univers des rêves est brouillons (j'imagine que Kon a voulu en donné une représentation abstraite réaliste par rapport à l'image que l'on en a) mais malgré cette intention de vouloir rester terre à terre avec la science et la santé psychologique, cet univers ne possède aucune vrai épaisseur ni repaires particuliers (ça aurait peut être été mieux d'avoir à faire à un véritable monde mental, un peu comme celui du jeu vidéo Oz dans "Summer Wars d'Hosoda). Le scénario n'est pas suffisamment varié en terme de péripéties, ça va des fois un peu trop vite et tourne toujours autour du même "système narratif" rêve/réalité alternés. Les personnages sont surtout mit en avant d'un point de vue psychologique, le reproche qu'on peu faire est en conséquent évident, ils sont trop délaissés dans leur personnalité.
    l'héroïne, Paprika est mystérieuse et fort intrigante, une sorte de fantôme, de spectre pouvant traverser le monde onirique. spoiler: Il s'agit en fait d'une sorte d'avatar de Chiba, prenant la relève lorsque la vraie est en sommeil,
    un concept limite à la avatar mais on en vient à se demander spoiler: pourquoi Chiba serait elle la seule à posséder un corps pouvant voyager dans l'esprit ?
    J'ai pas trouvé ça logique. Outre ça, Paprika demeure un film d'animation très intéressant, touchant à des questions métaphysique sur le corps et l'âme par l'intermédiaire de son postulat de base, des problématiques sur le rêve et l'inconscient humain: Peut on contrôler les rêves ? Les rêves sont ils accessibles via le pouvoir de la science ? Quels seraient les danger d'un tel progrès ?
    L'ensemble étant pertinemment associé tout du long à internet et au cinéma, outils aux possibilités débordantes et où l'imagination n'a plus de limite. Tout ça nous amène à bien réfléchir passé la fin du film. Bref, j'en ai assez dit, en définitif, Paprika est une oeuvre de la japanimation tout à fais intéressante amenant une réflexion d'une grande pertinence sur le contrôle des rêves sur fond de thriller à l'ambiance inquiétante et assez glauque, juste que ça manque encore un peu d'épice dans le mélange^^. Stoshi Kon n'est pas au niveau d'un Miyzaki ni même d'un Hosoda mais on aurait tord de ne pas s'intéressé à sa filmographie.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 139 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Cela fait maintenant plus de dix ans que Satoshi Kon nous a quittés.
    Dix ans l’air de rien.
    Et pourtant j’ai l’impression que ce gars nous a pondu ses chefs d’œuvres hier.
    Quatre longs métrages seulement dans une carrière qu’un cancer a foudroyée en plein élan.
    Mais quatre putains de baffes. Surtout en ce qui concerne ce « Paprika », dernier film sorti en salle et réalisé par le grand maître Satoshi.
    C’était en 2006.

    Satoshi Kon était un cinéphile autant qu’il était un cinéaste.
    Chacune de ses œuvres transpire de cet amour et « Paprika » est surement l’ouvrage dans lequel le curseur a été poussé le plus loin.
    En d’autres mots, « Paprika » est du cinéma qui explore le cinéma par sa forme et son propos.
    Dit encore autrement, c’est juste là du cinéma total.

    Alors certes, du cinéma qui parle de cinéma, ça fait aussi le serpent qui se mort la queue.
    Et j’entends parfaitement les critiques qui reprocheraient à Satoshi Kon de s’enfermer dans sa bulle et de ne se contenter que de produire de belles images.
    (Critique qui serait néanmoins cruelle au regard des purs moments formalistes que nous offre ce film. Moi la seule introduction suffit à me délecter, avant même qu’on ne me présente une quelconque intrigue.)
    Seulement voilà, ce serait justement réducteur que de ne voir en « Paprika » que du cinéma qui s’enferme sur le seul cinéma.

    Car que raconte « Paprika » ?
    Au fond le sujet de ce film c’est le rêve, ou plutôt comment le rêve se lie avec le réel.
    Toute cette introduction fantasque n’est au final qu’un patchwork étrange que le personnage de Konakawa compose avec des parties de son réel ; un patchwork d’irréalité dont l’héroïne éponyme du film – Paprika – pense malgré tout pouvoir tirer quelque-chose qui puisse soulager le réel de son patient rêveur.
    Rêve et réel ne sont pas disjoints pour Paprika-le-film comme pour Paprika-la-thérapeute.
    Tout l’enjeu est donc de savoir quel lien les unit.

    Ainsi, on se retrouve d’un côté avec une thérapeute qui explore l’imaginaire pour soigner le réel tandis que de l’autre côté sévit un énigmatique terroriste des rêves qui use du même outil pour parasiter le réel par des illusions ; ce qui conduit irrémédiablement ses victimes au trépas.
    L’opposition est bien évidemment riche de symbolique, surtout quand on constate que, dans « Paprika », le monde du rêve est systématiquement assimilé au cinéma.
    …Le cinéma pour le cinéma : cette fameuse fuite du réel.

    Pourtant, des gens qui fuient les rêves, ce film en est pétri.
    Chaque personnage rencontré est une coquille désespérément hermétique ; piégé dans les jeux de la représentation sociale.
    D’Atsuko à Konakawa en passant par Tokita, pas un ne s’autorise à exprimer un seul soupçon d’exubérance ou de créativité.
    Chacun refoule son imaginaire comme un ennemi de l’intérieur alors que, pourtant, ces ennemis deviendront au final les héros dont viendra la salvation de tous.

    Car en effet, ce film n’est au fond qu’une ode faite aux rêveurs, ou pour être plus précis une invitation à écouter le rêveur qui est en soi.


    spoiler: Après tout Konakawa ne s’extirpe de ses cauchemars qu’a partir du moment où il prend conscience qu’il est hanté par le cinéaste qu’il a refusé de devenir par souci de conformation à un idéal social. De la même manière, Atsuko s’épanouira pleinement sitôt elle acceptera de laisser s’exprimer la Paprika qui sommeille en elle.



    Difficile d’ailleurs de ne pas voir aujourd’hui dans ce film une sorte d’accomplissement posthume de la philosophie de vie de Satoshi Kon.
    Une fois arrivé au seuil de la mort, que reste-t-il de ceux qui ont consacré leur existence aux seules utilité et notoriété sociales ?
    A part une envolée de papillons éphémères et un vaste horizon obscur, pas grand-chose.
    Par contre que reste-t-il de ce doux rêveur que fut Satoshi Kon, même dix ans après sa disparition ?
    Eh bien il reste son œuvre.
    Il reste ce petit moment de belle folie créatrice.
    Il reste une partie de cet esprit fantasque qui – comme une sorte de Paprika – s’est osé un instant à s’immiscer dans le réel pour aller égayer les rêves des autres.

    Aujourd’hui Satoshi Kon n’est plus, mais Paprika est toujours là.
    Il ne s’est pas envolé en nuée d’éphémères. Il ne s’est pas évaporé dans un néant bien sombre.
    Et quelle plus belle partie de lui que Paprika pour lui survivre ?
    L’épice ultime d’un rêveur qui a su s’exprimer au milieu d'une vie qui – sans ce zest de saveur – n’aurait eu sûrement que peu de goût…
    …Et aurait été vite oublié.

    Alors non, faire du cinéma total ainsi, ce n’est clairement pas s’enfermer dans son petit univers.
    Faire du cinéma comme ça c’est au contraire toucher à une certaine universalité (…et avec la forme s’il vous plait.)
    Voir « Paprika » ce n’est pas seulement voir la partie la plus épicée de Kon, c’est aussi voir et sentir toutes ces autres saveurs qui sommeillent en nous et qui ne demandent qu’à relever le goût de nos vies.
    Kon l’a fait par le cinéma, mais Konakawa l’a aussi fait de son côté en s’inspirant seulement du cinéma.
    Après tout, chacun peut trouver sa façon d’épicer sa vie en allant puiser dans le monde des rêves.
    Il y a plein de manières pour relever un plat.
    Et « Paprika » n’est au fond qu’une manière parmi toutes celles-là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2013
    Je ne connais les films d'animation japonais que depuis quelques années, et je dois dire que Paprika est l'un des meilleurs que j'ai pu voir. Le thème du film est le rêve et il nous emmène dans des fantaisies et des voyages étonnants. Je me suis surprise à vouloir vivre ce que les personnages ont vécu dans le film. Ce film est très coloré, très original. Il nous permet de rêver et le rêve ne finit pas... Je le conseille à tout le monde car peu importe l'âge que l'on a et peu importe nos pensées, nous rêvons tous et nous rêverions tous de vivre certains de nos rêves...
    Caine78
    Caine78

    5 997 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    Pas de doute : « Paprika » nous change du tout-venant cinématographique pour nous offrir un spectacle très inventif, plein de couleurs incroyables et de trouvailles surprenantes. De plus, ayant toujours été très sensible à l'univers des rêves, je ne pouvais qu'être un minimum concerné par des aventures qui, par définition, ne pouvaient qu'offrir une liberté totale de mouvement et d'action. Reste que je n'ai pour ainsi dire pratiquement rien compris, et ce du début à la fin. Alors si cela passe donc concernant les très nombreux passages rêvés, lieu illogique et délirant par excellence, pour tout le reste j'ai eu plus de mal. Qui fait quoi, ses motivations, quels sont les aboutissants, les rôles joués par chacun, cette histoire de double, le passage d'un rêve à un autre, la rencontre de plusieurs rêves en un seul... Loin de moi l'idée qu'il faut tout comprendre de bout en bout, mais à ce point, c'est assez gênant. Conséquence directe : malgré une animation parfois stupéfiante et une imagination débordante offrant (quand même) une belle immersion sur un sujet passionnant, je n'ai pas été conquis par un film dont je me régalais pourtant d'avance. Bref, si l'expérience reste stimulante à plusieurs reprises, difficile de ne pas regretter que tout ce talent n'ait pas été mis au service d'un récit ne serait-ce qu'un peu plus rigoureux. Dommage.
    Vrakar
    Vrakar

    34 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2016
    Il est évident que Christopher Nolan s'est grandement inspiré de "Paprika" pour faire son "Inception". Fort heureusement, le manga de Satoshi Kon dure à peine 1h30. Mais la trame est tellement dense et prenante qu'elle donne l'impression que ce manga dure le double. L'animation est bluffante, les couleurs vives et le mélange d'images réelles traitées avec les dessins est très subtile. Un peu de 3D vient ponctuellement enrichir l'ensemble. Le seul reproche que l'on puisse faire à ce film d'animation, ce sont des personnages brouillons. Psychédélique à souhait, "Paprika" se joue de la question "Où se trouve la limite entre nos rêves et la réalité ?" et laisse une agréable saveur sur nos 'pupilles' gustatives.
    Plume231
    Plume231

    3 468 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2013
    "Perfect Blue" a fortement inspiré Darren Aronofsky pour "Black Swan", "Paprika" lui l'a fait pour Christopher Nolan et son "Inception" ; Satoshi Kon donc grand inspirateur mais surtout cinéaste d'un grand et unique talent, ce qui ne fait que regretter sa disparition prématurée. "Paprika", une double héroïne craquante et attachante, un scénario audacieux où on est loin de piger tout (comme pour "Perfect Blue", une seconde vision n'est pas de trop !!!) mais on comprend l'essentiel à savoir une histoire délicieusement complexe et une belle profondeur dans les personnages. Les oreilles sont comblées avec une musique excellente, les yeux le sont encore plus à travers un univers onirique riche et inventif et une animation brillante (le générique de début est une véritable merveille !!!). Les références cinéphiles, en particulier celles sur la divine Audrey Hepburn et le chef d'oeuvre "Vacances romaines", ajoutent leur pierre à l'édifice de ce très grand film d'animation.
    Shephard69
    Shephard69

    279 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Un film d'animation japonais qui fait énormément penser à l'univers littéraire de Philip K. Dick pour son récit qui mélange avec une grande dextérité le monde réel et celui de l'imaginaire et qui, en même temps, a clairement inspiré Christopher Nolan pour "Inception" en faisant du rêve son sujet central. Une oeuvre assez exigeante et difficile d'accès surtout dans sa première partie d'exposition mais une fois passé cet écueil, un ensemble qui prend tout son sens avec une intrigue à tiroirs maline, terriblement immersive et impeccablement écrite pour finalement aboutir sur un final grandiose, aussi puissant et épique que celui de "Princesse Mononoké", des personnages complexes, finement dessinés, profonds, une intrigue d'une impressionnante richesse, des rebondissements toujours bien amenés. Une technique d'animation absolument splendide, un incroyable travail sur les couleurs, la lumière et l'ombre d'un réalisme saisissant. Une première incursion dans la filmographie de Satoshi Kon qui m'a mis une sacrée claque, un indiscutable chef d'oeuvre que je les aime. Magistral, monumental, un incontestable classique.
    Akamaru
    Akamaru

    2 794 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2011
    "Paprika" est clairement l'animé japonais qui a inspiré un certain "Inception",et c'est flagrant dès le premier visionnage.Premier?Certainement,car ce techno-thriller aux préoccupations très actuelles,emboîte ses intrigues telles des poupées russes avec tant de sous-entendus,de références à la culture nippone et à l'univers informatique que beaucoup de choses nous échappent au premier abord.Pénétrer les rêves de quelqu'un présente des possibilités infinies en bien ou en mal.Cette lutte permanente entre justification scientifique et technologique face aux dérives inévitables que cela engendre passionne au plus haut point Satoshi Kon,auteur accompli à l'ambition graphique très étendue et à la volonté d'en expliquer toujours plus par l'image et son cadre.Le bémol,gênant à la longue concerne la trop grande complexité de cette passionnante histoire,à la multiplication des personnages et au fait qu'on oscille en permanence entre contenu thématique génial et délire psychédélique un peu gratuit.Kon semble indiquer que la femme est l'avenir de l'homme,et qu'un retour aux réalités bien concrètes s'impose,même si la virtualité galopante doit en pâtir.Ambitieux programme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Un chef d'oeuvre, intelligent sensuel, un rêve dont on voudrait redécouvrir tout de suite après sa fin.
    Raphaël V
    Raphaël V

    20 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    C'est rare de voir un film qui se rapproche à ce point des rêves et des cauchemars...
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    38 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2013
    Paprika est la preuve même que, pour ce qui est de l'animation, le Japon n'exporte pas que des pépites. Narrativement très en deça de Perfect Blue -le précédent opus du réalisateur- avec un scénario dont on masque le vide absolu, au moyen de mots pseudo scientifiques, d'ellipses, de désinformations et de parasites ; Paprika ne convainc pas complètement visuellement non plus, la faute à Miyazaki, Takahata ou Oshii, dont les imaginaires nous ont déjà tellement mieux enchantés. Pour courronner le tout, la musique qui soutient de nombreuses scènes est affreuse et répétitive.
    En bref, le "rêve" s'affirme comme le thème casse-gueule de cette fin 2006, après le film de Gondry, c'est le deuxième foirage notable sur le sujet.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    Un film d'animation terriblement alambiqué, de quoi vous donner la migraine... Satoshi Kon, fier de son idée géniale ( ou comment faire un film sur le contrôle du subconscient ), ne dépasse jamais son sujet : son Paprika s'avère sans saveur, il s'ingurgite comme un clip interminable et proprement épuisant. Le spectateur assiste à un concert d'images abrutissantes, techniquement admirable ( et encore, je suis gentil...) mais résolument creux. Satoshi Kon n'a pas son pareil pour nous balancer des poncifs à tout va : les personnages sont totalement stéréotypés, et le spectateur nage dans un maelström tape à l'oeil ( le dernier quart d'heure, épileptique, demande du courage ). Même si le scénario, le montage, la musique et l'animation ont dû nécessiter un travail considérable, je ne vois vraiment pas dans quelle mesure nous pouvons affirmer que Paprika possède une once d'harmonie : bref, beaucoup de bruits pour rien... Il me reste encore à voir les autres mangas de Kon ( en espérant qu'il y canalise mieux sa créativité ). Un ratage intégral.
    btravis1
    btravis1

    97 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2006
    Visuellement excellent, le scénario indigeste m'a très vite endormi. Peut-être à revoir alors.
    bbjulien
    bbjulien

    22 abonnés 337 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2007
    Il s'agit d'un manga surprenant,il porte sur un scenario qui aurait pu etre interessant, et lherone principale est interessante.
    Mais l'incohérence de l'ensemble gache le tout.*
    On a l'impresion qu'il s'agit d'un film baclé et non fini.
    Des scénes s'enchainent les unes après les autres sans aucunes cohérences, certes l'intrigue s'y préte mais là c'est sur-exploité et ne convient pas cela reste très perturbant.
    ce manga ressemble plus à un film experimental qu'a un animé fouillé.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2009
    C'est étrange, pas déplaisant, complètement déjanté, je pense qu'une seule vision ne suffit pas pour essayer de comprendre ce film. Il ressemble à un bon gros rêve dont on ne sort pas totalement au réveil.
    Les meilleurs films de tous les temps
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