Avis sur Oh My God !

"Oh, my God !" sans être un grand film se laisse savourer comme un bonbon anglais avec ce côté pétillant bien agréable !
Bien sûr, ici point de grands jeux d'acteurs mais plutôt des rôles tirant vers la caricature qu'on accepte d'autant plus volontiers que la bonne humeur est au rendez-vous et que le ton de cette comédie s'y prête particulièrement bien ! Au final, cette réalisation fonctionne plutôt bien et laisse passer un bon moment plutôt drôle et instructif !

Le titre original est "Hystéria", il a été traduit en français par "Oh My God" mais il faut lire "Oh My Gode" car c'est bien de l'invention du vibro-masseur dont il est question dans ce film. Avec un tel sujet on pouvait s'attendre à tout. Autant l'annoncer tout de suite, ça n'a rien de porno, rien d'érotique non plus (dommage d'ailleurs), disons que ça fait dans le grivois "à la britannique". Ce film (basé sur des faits réels, comme on dit) vole beaucoup plus haut que son sujet. Sont évoqués le traitement de l'hystérie, la misère dans Londres à l'époque victorienne, les débuts du féminisme (le vrai, pas celui de certaines castratrices contemporaines) l'hypocrisie de la bourgeoisie et même le coït chez les canards. Un vrai régal !

comédie qui relate l'invention du vibromasseur, en tant que objet médical pour soigner l'hystérie féminine
des situations comiques avec comme toile de fond la conditions des femmes dans cette angleterre conservatrice
bof bof

Intéressé par la psycho ça avait de quoi m’attirer, puis le côté petit film indépendant et anglais ne lui retirait rien, même si ce n’est pas exactement ça non plus.
Le casting étant pas mal ça ne m’a pas repoussé, au contraire. Pensez : Eliott Carver (le méchant de Demain ne meurt jamais) alias aussi le gouverneur Swan de Pirates des Caraïbes Charmant de Shrek Will Graham de la série Hannibal, il y a pire. L’histoire aussi : l’invention du gode et la guérison si… spéciale de l’hystérie chez les femmes. Tant d’insatisfaites à Londres (la moitié des compagnes), comme quoi Dom Juan c’est peanuts. Néanmoins le récit est vraiment original, intéressant, et sympa, sans être pour autant le plus attirant et donner l’envie de se relever la nuit. Puis essayez de parler de ce long métrage à vos amis, surtout s’il y a des femmes dans le lot, vous verrez à quel point vous serez dévisagés. Bref, à part ce côté « porno » non assumé pour ceux qui n’ont pas vu cette histoire (d’ailleurs c’est bien assumé et montré sans détails scabreux, plutôt avec légèreté), on passe un moment agréable.
Je modérerai quand même sur plusieurs points : si les acteurs jouent tous bien cela reste très académique. Certes le rendu de l’époque victorienne est bien fait (décors, costumes, manières d’être) et contribue à cette ambiance coincée, le jeu rend bien cela mais donne vraiment une impression figée et fermée. En cela d’ailleurs le film est bien anglais, tous les codes sont là, donc faut apprécier le genre. La trame est très prévisible, ce qui est assez dommage, surtout vers la fin : devinable et rapide, donnant un sentiment de bâclage. Pour le reste la mise en scène est correcte, sans grosse faute d’ellipse ou de montage anarchique, la musique est oubliable, les dialogues bien tournés avec des notes d’humour très british, un rythme très moyen et peu de longueurs.
L’ensemble reste très correct, avec un bon rendu historique si on apprécie un tant soit peu la psychologie, des acteurs qui n’ont pas à rougir de leur performance, bref un bon ensemble mais qui ne donne pas envie d’être revu pour autant.

Une comédie pas très fine où le désir féminin est caricaturé grossièrement uniquement à des fins comiques. La paresse du scénario entraîne l'histoire sur le terrain de la farce boulevardière bon-enfant où de vieilles dames en manque "d'amour" redécouvre les joies du plaisir avec la main d'un jeune innocent puis un objet "révolutionnaire". Les situations attendues avec les éclats d'humour qui vont avec ne nous incitent pas à être indulgent. Sans être vulgaire, le film réussi à s'épanouir dans une trivialité vieillotte où l'on s'attend à voir sortir les amants du placard. La vaine tentative de développer une problématique sur la libération de la femme échoue lamentablement à convaincre. Le personnage de Maggie Gyllenhaal va au-delà de tous les clichés possibles. Elle-même se fourvoie dans une interprétation outrée sans aucun second degré. Tant de bêtise finit par lasser.

Inspirée d'une histoire vraiment vraie, cette rom-com victorienne est à la fois sympathique et trop sage et trop prévisible. Avec un pitch pareil, le film aurait du être un pari osé, gonflé, et son personnage un vrai tourbillon au cœur de l'histoire des mœurs et de la condition des femmes. Pas totalement vibrant, et c'est bien dommage.

Rien de plus qu'un bon téléfilm de l'après midi sur M6 où Rupert Everett est vraiment décalé dans ce mini rôle!

Voilà le type même de film que les critiques presse descendent plus ou moins, car traitant d'un sujet scabreux (l'invention en 1880 du vibromasseur), mais que, heureusement, les spectateurs apprécient.
D'abord, rien de grivois et encore moins de vulgaire, mais au contraire beaucoup d'humour british réjouissant, une légèreté qu'on aimerait retrouver dans les comédies françaises (en général), et même de l'émotion.
Bref, une réelle réussite faisant passer un très bon moment, et les acteurs sont supers !

"Oh My God !" où comment parler de la "chose" avec humour ? Pas si facile et pourtant la rèalisatrice britannique Tanya Wexler y arrive remarquablement sans que ça soit vulgaire! Et en s'appuyant sur le second degrè d'acteurs de comèdies inspirès tels que Maggie Gyllenhaal, Hugh Dancy et l'hilarant Rupert Everett! Sans oublier Jonathan Pryce toujours aussi impeccable! L'argument, un jeune mèdecin ayant dècouvert "l'hystèrie fèminine" imagine dans l'Angleterre victorienne un objet èlectrique capable de calmer les ardeurs de ses patientes...Tout un programme! Impertinent et très drôle, ce film inspirè d'une histoire pourtant vraie nous offre un grand cours de sexualitè qu'on ne risque pas d'oublier! Belle rèussite donc, avec une reconstitution soignèe de l'Angleterre victorienne! De plus Felicity Jones est une charmante comèdienne...

Une comédie sympathique qui brille par son sujet original et son humour décalé mais jamais grossier malgré son caractère scabreux. Par contre sa réalisation académique ne lui fait pas dépasser le stade de l'agréable divertissement.

Une façon de traiter un sujet pas si facile , ce n'est jamais vulgaire et choquant , mais charmant et avec
beaucoup d'esprit , une belle réussite .

Cette comédie enjouée nous fait vibrer de plaisir et on rit beaucoup du comique des situations, mais également des dialogues frais et pertinents. Le casting est bon, la photographie et les décors de l’époque Victorienne nous font voyager dans le Londres des années 1880.
Bref… J’ai joui !!! Et comme le souligne la réalisatrice « vous êtes responsables de votre propre bonheur. »
Critique complète sur cineaddict...

Un petit film sympathique sur l'invention du premier vibromasseur. Coquin mais nullement choquant. Un casting réussi font de ce film qu'il est intéressant.

Humour so british. Folie, gaieté, finesse et légèreté font de ce film un petit plaisir inattendu... Oh oui ! Et quelle Maggie G !

Une comédie britannique pinçante et pétillante. Un vrai régal !