Derniers Avis : Deux Moi - Page 10

Klapisch a fait mieux, c'est sûr ! Là on est ds l'air du temps: trentenaires parisiens isolés mais pas trop, branchés juste ce qu'il faut, ni pauvres ni riches, ss trop de problemes quoi à part leur petit ego. Après on essaie de meubler, on bouche les manques criants du scenario. Truffaut aurait dit: " un certaine tendance du cinema français "...c'etait il y a + de 60 ans... Ah! j'avais ecrit ma critique avant la fin du film...mais là on touche le fond: la petite soeur morte d'un cancer, on le gros trauma ( on s'en doute). Truffaut reveille toi, ils sont devenus mediocres!!!

De manière générale, j'aime bien ce que fait Cedric Klapisch, dont le propos est toujours très chaleureux. Ici, son étude de deux jeunes seuls dans Paris est pleine de justesse et de tendresse. Bien que voisins, ils sont faits l'un pour l'autre, mais bien qu'ils se croisent sans cesse, ils ne se connaissent pas. Le destin leur fera une fleur...en fin de film. Une pléiade d'acteurs et actrices chevronnés donnent corps à cette histoire et...on passe un bon moment de cinéma.

Un joli récit sur la recherche de soi et de l'amour en général. Un casting tout en subtilité qui confirme les talents des 2 protagonistes principaux. Pourtant le film traine un peu en longueur et on aurait aimé un peu plus de piquant. Les habitués de C.Kaplisch ne seront pas dépaysés.

Très bon film sur la recherche de soi et du bonheur en quelque sorte qui...... quelquefois est juste à côté de nous mais que nous traversons chaque jours sans l apercevoir.....
Il y a énormément de sensibilité dans ce film et les deux acteurs sont très bon même si j ai une préférence pour l acteur masculin....
C est frais , fragile , et jamais triste......
Super!!!

La bonne idée du film est de raconter non pas une histoire d'amour mais l'avant histoire d'amour, celle où l'on est seul à la recherche de quelque chose, du bien être. Le film est aussi un portrait sincère et tendre d'une jeunesse sans cesse connectée aux réseaux sociaux sans pourtant parvenir à nouer des liens sociaux dans la vrai vie. C'est très bien joué et touchant. C'est du sucre, c'est du Klapish quoi !

Une sorte de satire des rencontres par réseaux sociaux de deux personnes seules à Paris. Quelques bonnes choses, mais le film est très long. Pour des petites comédies qui ne racontent pas grand chose au final, je considère que 1h30 doit être un maximum, sinon on tombe dans l'ennui.

Klaspish, le cinéaste de toute une génération avec son inoubliable trilogie « L’Auberge espagnole », « Les Poupées russes » et « Casse-tête chinois », a toujours su croquer son époque avec acuité, maestria et perspicacité. La plupart de ses œuvres sont clairement réussies et ont marqué les esprits, voire toute une génération, par leur manière d’être en phase avec leur temps et, à ce titre, « Deux moi » ne déroge pas à la règle. Il n’empêche, ce nouveau long-métrage restera un Klapish mineur car il n’est pas aussi emballant qu’il aurait pu l’être. Son concept en lui-même le condamne à être moins chaleureux tout autant que le spectateur à une certaine frustration et à moins rentrer dans la case du feel good movie. « Deux moi » est un peu moins aimable en somme mais reste tout à fait accessible et humaniste.



Ici on nous parle de nos sociétés ultra connectées et de la solitude de plus en plus prégnante des individus dans les grandes villes, sous couvert d’une histoire d’amour naissante. Mais on n’est pas du tout dans une comédie romantique car le film narre les parcours séparés de deux trentenaires dans leur quête du bonheur, notamment amoureux. Et les deux personnages principaux ne se croisent que quelques fois, ils n’ont aucune scène en commun. Hormis bien sûr, la très attendue et très jolie scène finale. Pour y arriver le scénario met près de deux heures et c’est un peu trop, ce qui se caractérise par quelques longueurs, notamment dans la seconde partie. Pas mal de scènes non indispensables auraient pu être gommées voire raccourcies mais peut-être était-ce nécessaire pour saisir la solitude et la détresse des jeunes d’aujourd’hui, où le lien social réel est de plus en plus ténu.



Cette chronique contemporaine a beau être objective et bien sentie, elle se pare d’une certaine mélancolie. Heureusement que la chute illumine l’ensemble mais on a l’impression d’un Klapish triste et désabusé et cette tonalité lui va un peu moins. Il y a toujours des moments drôles ou caustiques (le côté lunaire de François Civil occasionne des situations qui font souvent sourire pour un rôle qui lui va comme un gant mais aussi les scènes avec Simon Abkarian en épicier très commercial) mais ils sont noyés dans une certaine tristesse généralisée. La manière qu’à le cinéaste de filmer ce Paris interlope, bouillonnant et quelque peu aseptisé est percutante dès le générique. Par ailleurs, de nombreux seconds rôles connus et bien utilisés viennent divertir un film sympathique mais pas au niveau des meilleures œuvres du cinéaste. D’ailleurs on préfèrera « Ce qui nous lie », déjà avec Civil et Ana Girardot était bien plus réussi.



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On croit être devant une comédie romantique et puis non, le sujet c'est la solitude urbaine des jeunes trentenaires. Sujet casse-gueule car il faut bien dire qu'on n'est pas loin de se trouver devant un film où il ne se passe rien! Pire encore, le film ne cesse de nous rappeler tout ce qui pourrait se passer et qu'on ne verra pas! Curieux jeu avec la frustration du spectateur qui peut coûter cher! Néanmoins, et les deux interprètes principaux y sont pour beaucoup, le film parvient à distiller son charme, avec un spleen assez touchant parce que sincère et pudique. Ce n'est pas tout à fait abouti mais étonnamment agréable!

Un très beau film, avec le regard gentiment bobo de Klapisch, certains plans sont sublimes, le thème est vraiment touchant et la construction du métrage est impeccable. J'aime le déroulé de l'intrigue et la façon dont conclut le flim.

spoiler: les 2 perso principaux sont en dépression et
du coup, très peu de dialogue, c'est mou tout le film. Très déçu car j'adore tous les films de Klapisch (à part "Chacun cherche son chat") et là ben on s'ennuie et la fin, ben au secours ...

Mon film préféré de Klapish
Je ne dis pas que c'est le meilleur, mais c'est celui qui retranscrit le mieux la vie d'un trentenaire lambda.
Je me suis vraiment retrouvé dans l'histoire, les acteurs sont excellents, la bande son excellente, je ne saurais mieux vous le recommander

Ayant été attiré par un casting proposant un duo composé de François Civil et d'Ana Girardot, j'ai été très surpris par ce film. "Deux moi" est un long-métrage de romance pas comme les autres. Ici, la romance est tout simplement au second plan. En effet, le film va beaucoup plus s'intéresser à l'histoire de nos deux personnages et à leurs développements, avant de vouloir s'intéresser à leurs histoires d'amour en elle-même. Ce qui peut rendre le film frustrant pour certaines personnes, mais qui est assez original et intéressant à mettre en scène. Clairement, de ce point de vue, le film est objectivement excellent et vaut la peine d'être vu, malgré quelques petites longueurs, je dois bien l'avouer. Maintenant, pour en venir au film en lui-même, il est très étudié et recherché. Que ce soit dans ses visuelles ou dans son écriture, ceux-ci se mélangeant bien, on va vraiment passé devant beaucoup de belles choses. De nombreux plans du film permettent d'avoir un vrai développement subtil de l'histoire, comme ceux montrant nos deux personnages côte à côte, mais ne se remarquant pas. Tout le film cherche à jouer la carte de la subtilité, préférant développer les personnages avant de les faire se rencontrer. Par conséquent, tout le scénario va mettre en parallèle leurs vies dans leurs quotidiens, leurs rendez-vous chez le psychologue, etc... Ces personnages seront d'ailleurs très torturés, et même dépressifs. Ce sera donc intéressant de suivre leur évolution, toujours en attendant ce fameux moment de rencontre. Tout ce que le film raconte est donc juste, il prône un message positif qui nous conseille notre bonheur personnel en priorité. Non pas par égoïsme, mais justement pour des questions de stabilités. On sera assez impliqué dans cette histoire, et plutôt très attaché à ces personnages. Les acteurs sont clairement un gros point positif dans cette démarche, le duo de tête étant vraiment excellent. Je retiens aussi les superbes performances de Simon Abkarian ou encore de François Berléand, qui offrent à eux deux, des scènes parfois très touchantes, mais aussi parfois assez drôle et bien vu. Le tout est donc assez bien géré. On peut clairement s'ennuyer à certains moments, mais l'histoire en elle-même est très intéressante. Tout est très subtil, on est vraiment pris par le film. Bien sûr, c'est un film assez spécial, mais il mérite d'être visionné, car il propose quelque chose de vraiment intéressant et qui va vous faire réagir. Pour conclure, un film au concept original et qui se révèle comme très efficace.

La bande annonce vend une petite comédie romantique avec des guests prestigieux. publicité mensongère. Il s'agit en fait de deux chroniques croisées de Parisiens seuls et déprimés à l'ère des réseaux sociaux. Clapish fait du Clapish. La justesse des comédiens, le réalisme de certains traits et situations ainsi que le final positif relèvent le niveau.

Le synopsis du film ne me faisait pas vraiment envie, il semblait d'une grande banalité, mais étant fan de Klapisch je ne me suis même pas posé la question, il fallait que j'aille le voir...et j'ai adoré! Le sujet est traité avec intelligence, les acteurs sont excellents, on ne s'ennuie pas une seconde. Un très bon film.

Vu sur un écran de télévision. "Deux moi" peut sans doute décevoir ceux qui s'attendent à une comédie romantique classique fondée sur une rencontre aussi tendre qu'improbable. La bande-annonce évoque en effet la juxtaposition de deux destins différents, séparés seulement par l'épaisseur d'un mur d'immeuble. Elle est cadre supérieure dans un laboratoire pharmaceutique, lui est employé chez Amazon. Elle dort trop, lui plus du tout. De fait, la rencontre ne sera pas aussi attendue et immédiate qu'espéré... Je n'en dis pas plus. Dans ce montage parallèle, le cinéaste n'échappe pas toujours à l'opposition trop marquée entre deux classes socio-culturelles. Lui vient d'un monde prolo-agricole, donc il est réticent à la psychothérapie ; elle, bobo absolue, s'y épanouie immédiatement... Mais le film a de vraies qualités par ailleurs. D'abord, comme on le disait, sa résistance au schéma classique de la comédie romantique. Mais aussi sa photographie, multipliant les plans d'une grande beauté plastique. Et enfin et surtout, le thème du refoulement, extrêmement bien traité avec le personnage de François Civil. La scène où le souvenir lui revient est très juste ; on y trouve cette mécanique d'un événement dont on se souvient parfaitement mais dont on ne mesure par l'importance ou la gravité. De ce fait, ce film est fort utile, s'il sensibilise à un processus psychologique qui concerne probablement des dizaines de milliers de personnes en France, mais reste très méconnu.