Derniers Avis sur L'Exorciste

Malgré son ancienneté, l'Exorciste parvient, sobrement, à nous plonger dans une atmosphère lugubre, avec, d'abord, l'incapacité des médecins à identifier le mal-être qui habite la jeune fille, puis avec des effets de manches horrifiques un peu plus grossiers.

La dichotomie, entre le silence et le sursaut tapageur, fonctionne assez bien, mais finit quand même par s’essouffler, la faute à une durée du film trop longue (un peu plus de deux heures). Et c'est sûrement ces longueurs qui altèrent le rythme général, diluent le sentiment d'épouvante, et nous endorment.

Parce qu'il faut bien se dire que l'Exorciste use de procédés de films d'horreur aujourd'hui éculés – pour l'époque de sortie, un peu moins –, qui ne le rendent jamais effrayant. Sauf âmes sensibles, on a peut-être une ou deux occasions maximum d'être parcouru d'un semblant de frisson, mais pas plus. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, la bande originale, pourtant devenue culte, n'est jouée qu'une seule fois dans le film, et peu de temps.

Photographie travaillée, réalisation appliquée, effets spéciaux convaincants. Une meilleure gestion du rythme et de la peur aurait permis à ce film de mieux traverser les âges.

Pour la version originale. Pour moi, le film n'a pas vieilli. Je l'ai de nouveau regardé mais en après-midi, j'ai triché... À voir le soir !
( il y beaucoup de version )
La version de 2001 est moins bonne, de mauvaises traductions en français, le doublage français est moins bon, des effets de voix moins intéressants.
Des images subliminales ajoutées totalement inutiles et même en doublons.
Je trouve juste que la scène ajoutée quand elle divague chez les médecins, intéressante

« L'Exorciste », réalisé par William Friedkin en 1973, se déploie comme un chef-d'œuvre complexe du cinéma d'horreur, interrogeant la lutte éternelle entre le bien et le mal à travers le prisme d'une possession démoniaque. Au cœur de l'histoire, la jeune Regan MacNeil, incarnée avec une intensité troublante par Linda Blair, devient le théâtre d'une bataille surnaturelle qui défie l'entendement. La performance d'Ellen Burstyn, en mère déchirée par l'angoisse, ajoute une dimension poignante, tandis que Max von Sydow et Jason Miller, dans les rôles des exorcistes, offrent une profondeur théologique et humaine.

Friedkin orchestre une symphonie visuelle et narrative qui navigue habilement entre horreur viscérale et questionnements existentiels, soutenue par une mise en scène magistrale et une photographie captivante. L'usage de la musique, notamment le célèbre "Tubular Bells" de Mike Oldfield, amplifie l'atmosphère inquiétante, tandis que le maquillage et les effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque poussent les limites du réel et du supportable.

Cependant, le film n'est pas exempt de certaines lourdeurs et longueurs qui, par moments, alourdissent le rythme et diluent l'intensité de son propos. Bien que le scénario, adapté du roman de William Peter Blatty, brille par son audace et sa profondeur, certains développements narratifs et choix stylistiques paraissent datés, reflétant les conventions du genre de l'époque plus qu'ils ne transcendent le temps.

L'Exorciste demeure un monument du cinéma d'horreur, mais son héritage se teinte d'une légère ambivalence : chef-d'œuvre incontesté par ses innovations et son impact culturel, il porte en lui les marques de son temps, entre éclats de génie et imperfections. Sa capacité à ébranler, à questionner et à fasciner reste intacte, faisant de lui une œuvre incontournable, mais non sans une marge pour le débat et la critique.

Forcément j'avais des images de ce film plein la tête. Et évidemment il s'agissait des scènes cultes de ce long métrage que tout le monde connaît, même - et c'était mon cas - sans avoir vu le film.

Maintenant c'est fait et les images que j'ai en tête sont toujours les mêmes.

Malheureusement le meilleur a été déjà été montré maintes et maintes fois, le reste du film étant centré sur la mère et sa recherche de solutions pour sa fille.

Pas un mauvais film, mais un film qui ne m'a procuré aucune frayeur, la faute en partie à des effets spéciaux d'un autre temps.

A noter que le personnage du réalisateur est totalement insupportable et inutile. Voilà c'est dit.

L’un des premiers films d’horreurs que j’ai vue. Rien a dire de plus qu’il tout simplement excellent.

On comprend assez facilement pourquoi ce film est considéré comme culte aujourd'hui. Maîtrisé de bout en bout, ce film réussi la prouesse d'être encore efficace aujourd'hui.

Grand classique du cinéma horrifique, L'exorciste a posé les fondements du genre, avec une qualité peu vue depuis... En termes d'écriture, de mise en scène ou de jeu, tout est absolument maitrisé de bout en bout. Adoptant un parti pris très radical dans le ton (le film a été censuré à sa sortie aux USA), il parvient à provoquer tantôt l'effroi et tantôt le rire. Seul regret pour ma part : alors que le film prend son temps pour installer son univers et son histoire, la conclusion est particulièrement expéditive et aurait mérité d'être mieux développée.

Je ne m'attendais pas à voir un film d'horreur de cette époque aussi avant-gardiste. Le film est l'un, voire le pionner du paranormal au cinéma. Je vous conseil de le voir si vous ne l'avez pas vu car outre ces scènes célèbres mondialement, le film est vraiment bien !

Une musique culte, des scènes et une ambiance mythiques. L'Exorciste est un incontournable du Cinéma, ce film d'épouvante fait encore frissonner ses spectateurs bien des décennies après sa sortie. Un classique qui va encore traverser des générations.

L'un des films d'horreur les plus cultes de tous les temps. Que dire de plus qui n'a pas déjà été dit ? L'ambiance est grandiose, l'acting phénoménal et ce thème ! Mon dieu ce thème est parfait. William Friedkin nous livre ici un pure bijoux d'épouvante qui n'a presque pas prit une ride. Si l'histoire prend un moment avant de commencer, c'est pour mieux nous préparer à cette descente aux enfers. Les apparitions du démon seront d'abord subtile et discrète mais tout aussi efficace que dans la seconde partie du film. On ne sait également pas tout de suite qui est le véritable personnage principal avant le commencement de l'exorcisme. La scène y étant dédié est d'ailleurs d'une maîtrise incroyable. Bon nombre de titres essaieront de la reproduire en s'y inspirant mais aucun ne parviendra à l'égaler. Il n'y a pratiquement pas de jumpscare car tout passe par l'ambiance. Glauque à souhait, celle-ci réduit au ridicule 90% des films d'horreur d'aujourd'hui. L'Exorciste est donc depuis 1973, le maître incontesté des films de possession.

Précurseur du genre horreur, L'Exorciste doit avoir sa place dans chaque vidéothèque. Sorti en 1974, le film a révolutionné le cinéma d'épouvante notamment grâce à sa bande son mémorable. Plus de cinquante ans après sa diffusion en salles, le long métrage reste un classique indémodable.

révolutionnaire pour l'époque, resté une référence des films de possession depuis, l'exorciste maintien le spectateur sous pression, avec des effets intelligemment distillés jusqu'à son final en apothéose.

Tout a déjà été dit sur ce film, que j'ai découvert assez tard. J'ai été bluffée par certains effets spéciaux, mécaniques, et qui n'en sont que plus effrayants. La mise en scène est impeccable mais le scénario, tant de fois copié depuis (ce n'est pas de leur faute pour le coup) n'a plus rien de très original.

𝐕𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫'𝐬 𝐜𝐮𝐭

L’actrice Chris McNeil est inquiète au sujet de sa fille. Depuis quelque temps, elle ne la reconnaît plus, cette dernière a changé, son comportement est devenu instable, pire, une force paranormale semble l’habiter…

En adaptant le livre éponyme de William Peter Blatty, personne ne s’attendait à un tel succès, pas même le réalisateur William Friedkin (Police fédérale Los Angeles - 1985). En rapportant plus de 40 fois sa mise de départ (11 M$, il en a rapporté plus de 440 M$), il fait de cette adaptation, l’un des films d’horreur les plus rentables de l’Histoire.

Film culte pour bon nombre de cinéphiles, L'Exorciste (1973) n’en reste pas moins sans défauts, malgré ses qualités indéniables. En effet, toute la première partie en Irak (la genèse de l’histoire) n’apporte rien à l’intrigue principale et n’explique en rien l’origine du mal (comment Regan est devenue possédée). Il faudra attendre près de 60min pour que le film prenne sa véritable ampleur, avec l’intervention du prêtre. C’est donc dans la dernière heure du film que tout se passe (mettant ainsi notre patience à rude épreuve, d’autant plus que les plans sont lents, voire très lents).

Côté mise en scène, il faut bien l’avouer, le film a obtenu son statut d’oeuvre culte grâce à des scènes clés qui ont marqué la rétine de plusieurs générations de spectateurs (le démon qui se gode avec le crucifix, qui vomit et insulte le prêtre, la séquence dite de "l'araignée" ou encore, la tête qui tourne à 360°C). Sans oublier d’autres scènes cultes comme la toute première apparition du Père Merrin devant la demeure de Chris McNeil (baignée dans l’obscurité et foudroyée par un halo de lumière provenant de la chambre de Regan).

Le film relève plus de l’épouvante que de l’horreur (ou alors uniquement de l’horreur psychologique). D’ailleurs, ces dernières détonnent avec le reste du film, en apparence très (trop) calme, entre les échanges entre Chris McNeil et le policier ou ceux avec les médecins. Signalons enfin, l’excellente distribution, avec l'étonnante et marquante prestation de Linda Blair (13 ans lors du tournage), aux côtés d’Ellen Burstyn & Max von Sydow.

Le film n’en reste pas moins bluffant et reste une oeuvre matricielle pour bon nombre de films qui s’en inspireront (sans jamais parvenir à l’égaler).

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Chef d'oeuvre de l'épouvante. Un grand classique du cinéma.
Récompensé aux Golden Globes et Oscars en 1974.