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AMCHI
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3,0
Publiée le 31 octobre 2013
Vu la réputation peu flatteuse que se traîne Diamant 13 je ne m'attendais à pas grand chose mais j'avais envie de de le voir pour la présence de Depardieu et aussi parce que c'était le retour de Béhat au cinéma (si depuis plusieurs années il est passé par la case TF1 en réalisant des Moulin, Navarro, Lescaut et Cie il ne faut pas oublier que dans les années 80 il était un réalisateur efficace à qui l'on doit les bons Rue barbare et Les longs manteaux entre autres), le générique commence comme celui d'un téléfilm, on craint le pire au début mais finalement on se rend compte que Diamant 13 à défaut d'être du grand polar et un film tout à fait correct dans son genre. Le scénario est pas mal, l'interprétation à quelque détail prêt est bonne (ce genre de rôle, flic bourru et désabusé va bien à Depardieu), des scènes de fusillades bien faites par contre au bout d'une demi-heure l'intrigue semble un peu coincé dans un format d'1h30, par certains aspects Diamant 13 fait un peu téléfilm mais c'est moins lisse tout de même. Dans son ensemble voici un polar qui n'apporte rien au genre mais qui est loin d'être désastreux et qui n'a pas mérité de se faire autant casser.
film sombre sans gentil ni méchant, autant ce film noircit certaines instances, autant il nous entraine. PLV : des acteurs efficaces au profit d'une histoirespoiler: , déception sur la fin
Même si le genre nous a déjà offert beaucoup mieux, Diamant 13 reste un polar suffisamment travaillé pour nous entrainer avec lui dans cette lente descente aux enfers.
LE BAL DES VOLEURS. Le diamant Depardieu à la loupe. Poids 115 kg. Taille 180 cm. Couleur blême. Pureté perdue. Ne réveillez pas un flic qui dort. Une mascarade sans éclat. Ca joue avec le feu et le feu ne veut même pas nous brûler. Y'a peut être un ailleurs?
un polar classique avec les ingrédients qui en font le succès: alcools, sexes, meurtres, argents....Depardieu à quelques kilos de trop, sa prestation s'essoufle....
Un ratage complet ! Un scénario plus que brouillon dans lequel on se perd facilement, une mise en scène médiocre et ce n'est pas l'avalanche de cadavre ou les scènes "chocs" qui arrangent quelque chose. Bref, on comprend très vite la raison du bide de cette réalisation.
Ce polar noir au scénario capillotracté trop brouillon, ne m'a guère emballé. Même la présence de Gérard Depardieu ne parvient pas à sauver le film qui est tout sauf un diamant dans le genre.
Le film policier français tente de renaître de ses cendres depuis 4 ou 5 ans avec quelques tentatives heureuses. C’est donc avec curiosité que l’on suit le retour de Gilles Béhat metteur en scène français ayant sévi au moment où le polar hexagonal amorçait son déclin. Le résultat est plutôt décevant il faut bien le dire. Au-delà des poncifs traditionnels qui habitent le genre (le flic au bout du rouleau, les juges et les politiques corrompus, …) Gilles Béhat a bien du mal à donner une âme et une cohérence à son film . Il faut dire que Dépardieu qui sert de charpente au projet de Béhat n’a plus depuis longtemps la faculté d’emmener tout un casting derrière son immense talent. L’acteur essaie de rallumer la flamme mais elle s’est consumée dans trop de projets « alimentaires » depuis 15 ans. C’est donc un pari risqué tenté par Béhat et le résultat sur l’écran fait parfois peine à voir. Marchal n’a pas la carrure des seconds rôles de seventies comme Constantin ou Auclair et Argento qui jouit de sa petite réputation internationale vient apporter sa touche d’exotisme. Franchement quand on regarde les scènes entre la belle Asia et le très poussif Gérard on a du mal à imaginer que ces deux-là ont pu être amants cinq ans auparavant. Le tout est à l’avenant faisant que la sauce ne prend pas. Il faut se rappeler que la réussite d’un polar tient beaucoup à l’ambiance crée par le réalisateur. Corneau pour son retour au genre a choisi le remake plutôt que de se lancer dans une histoire originale plus risquée. Il a préféré sans doute avec raison le chemin bien balisé d’un scénario ayant fait ses preuves. Avec le « deuxième souffle » de Melville il pouvait naviguer sur des eaux tranquilles. Bien lui en a pris, car sans réaliser un chef-d’oeuvre il a construit un film solide lui permettant de refaire ses gammes en attendant un autre opus plus aventureux (on l’espère aventureux (on l’espère tous). Ne soyons pas trop sévère avec Gilles Béhat et attendons sa prochaine initiative.
Un polar qui commence bien et s'essouffle sur la fin. la mayonnaise a du mal à prendre et l'intrigue est tirée par les cheveux. Un peu plus de simplicité n'aurait pas nuit au film. Dommage.