Avis sur L'Aigle de la Neuvième Légion

Impression mitigée suite aux premières minutes de cet "Aigle" : d'un côté le film m'a séduit en s'écartant de la logique du grand spectacle pour valoriser la dimension humaine de l'aventure romaine ; de l'autre je suis resté un peu sur ma faim par ce manque d'allant et de subtilité dans l'intrigue et les personnages de ce film... Seulement voilà, à croire qu'il faut savoir accepter cette saveur mi-figue mi-raisin pendant vingt grosses minutes puisque, une fois le mur d'Hadrien franchi, l'amour qu'a le réalisateur écossais Kevin Macdonald pour sa patrie donne des ailes à son « aigle ». A partir de ce moment là, à mes yeux, le film prend une toute autre dimension. Qu'il s’agisse aussi bien de la progression immersive de l'intrigue comme de la splendeur visuelle et sonore du film, "l’Aigle" a le mérite de savoir se constituer son propre univers, et un univers séduisant qui plus est, ce qui me semble aujourd'hui suffisant rare pour ne pas l'apprécier. Alors après, c’est sûr, aux charmes de cette Ecosse sauvage de début d'ère il n'y a pas beaucoup de répondant : les personnages sont un peu creux, le propos carrément fade, et l'intrigue ne sait clairement pas comment commencer et finir. Vous allez me dire que ce n'est certainement pas la meilleure façon de donner envie d'aller voir le film, mais ce serait franchement ne pas prendre en compte ce qui fait pour moi la différence en sa faveur : c'est-à-dire cette force vigoureuse et séduisante qui porte cet "Aigle" et dont beaucoup de films au jour d’aujourd’hui sont déplumés...

Je ne sais toujours pas pourquoi je suis allé voir ce film, peut-être l'envie de voir ce que donnait le cinéma de MacDonald… Enfin, toujours est il que je ne supporte pas Tatum, il se prend tellement au sérieux lorsqu'il joue dans des navets improbables comme Cher John ou bien G.I. Joe. Là ben il se prend vraiment au sérieux, le centurion tourmenté par son passé, blablabla. Mais si on occulte ça, avec les flash back attroces digne d'une pub Nutella, et bien le film lorsqu'il n'y a pas de baston n'est pas si mal que ça. Bon je sais il faut virer pleins de trucs du coup, mais ça se regarde, la photo est vraiment très belle, rappelant par moment celle de Valhalla Rising, c'est donc loin d'être dégueu. Et la mise en scène hors combat est plutôt sympa. Par contre il est évident que le film a un côté gay friendly très marqué (et ce n'est pas juste un délire de Leherpeur), il suffit de voir le plan final, ou bien une scène où Bell doit tenir Tatum (Bell très bon au passage). Bon c'est marrant, et plutôt ridicule, mais bon.
Par contre le gros défaut du film est sa gestion des combats catastrophique. On dirait un concours de celui qui va mettre le plus de plans tremblotants à la seconde. Mais quel dommage. Bon à la fin on se tape la petite morale, la musique triste et tout et tout, mais bon, si on fait la sieste à ce moment là on peut presque sortir du film avec une idée positive du film.

"L'aigle de la neuvième légion" est une déception. Film poussif et lent en dépit d'un bon budget et d'une distribution de qualité dans les salles, bien moins rythmé que le furieux et gore "centurion", moins brillant que "gladiator", kevin mac donald rate avec l'aigle de la neuvième légion son entrée dans le genre du peplum moderne.

Très bon film, très réaliste et instructif (fonctionnement d'un camp, mode d'attaque romain..) avec un fort goût du "13ème guerrier".

J'ai beaucoup aimé, l'univers romain est au rendez vous. L'action l'est également. film à voir

S'il ne révolutionne pas le genre, L'Aigle de la Neuvième Légion de Kevin Macdonald reste quand même un sympathique petit péplum. Porté par un duo d'acteur plutôt convaincant, Channing Tatum/Jamie Bell, le film nous emmène au fin fond du nord de l'Ecosse, où un jeune centurion part à la recherche de l'emblème de la légion, l'aigle romain. Les paysages sont superbes, les combats sont plutôt bien menés et l'on suit sans grand déplaisir le parcours de ce centurion et de son esclave à travers la froide et humide Grande-Bretagne. On n'arrive pas à la cheville d'un Gladiator, c'est évident, mais le film reste quand même bien fait et se laisse suivre, sans prises de tête.

Les péplums reviennent à la mode et ils sont de moins en moins mauvais. Celui-ci est filmé tel un film de guerre qui deviendra vite une belle quête initiatique au milieu d'un décor paradisiaque alors qu'il ne s'agit que d'un scénario courant d'un film d'aventure tournant principalement autour de la relation ambiguë entre un soldat et son esclave. Kevin MacDonald arrive donc à tromper magistralement le spectateur sauf dans les scènes de combat sur lesquels il ne semble pas vouloir s'attarder, or dans un tel film on s'attendait plus à voir de braves guerriers celtes défendant leurs terres de l'envahisseur romain plutôt qu'une jolie morale sur le sens de l'honneur.

Un péplum vraiment très médiocre et simplet,par Kevin McDonald,un réalisateur pourtant méticuleux,et qui sait captiver d'habitude."L'aigle de la 9eme légion" fait pâle figure par rapport à un "Gladiator",même si son ambitieux n'est pas de le concurrencer,carence de moyens oblige.Le film se concentre sur la relation entre un légionnaire romain et son esclave d'origine bretonne,qui passe le mur d'Hadrien au Nord de l'Angleterre,pour retrouver une légion portée disparue.Si le sous-texte crypto-gay est évident,il est d'autant plus souligné par le renversement des rôles une fois en terre hostile.Il y a uniquement 2 scènes de batailles,mais elles ne sont pas spectaculaires et manqué de lisibilité,au contraire d'un scénario qui s'enlise,et qui prend plus la tournure d'un western antique.En ce qui concerne Channing Tatum et Jamie Bell,ils font soupirer d'ennui,à force de ne pas faire dans la nuance,et de ne jamais desserrer les dents.Et toute la partie avec les sauvages sombre dans le ridicule païen.A vrai dire,McDonald s'est loupé sur toute la ligne,même si l'on a noté sa métaphore sur l'imperialisme américain.

De belles lumières et pas mal de scènes réussies.Mais pourquoi ai-je l'impression d'avoir déjà vu ce film 12 fois?

L'Aigle de la neuvième légion possède une réputation bien installée; globalement considéré comme un bon péplum, il met souvent d'accord pour plaire au public international. Seulement, le film possède énormément de défauts qui font que l'on ne peut pas réellement l'apprécier pleinement. Bourré de stéréotypes et de ratés, le film déçoit énormément. Dès le début, un terrible constat s'impose : Channing Tatum n'a aucun charisme, peinant donc à tenir un film qu'il est censé mener fièrement. Ne jouant pas spécialement bien, il nous empêche d'entrer dans l'oeuvre, de suivre un héros attachant, imposant, le genre de leader qu'il était censé être. Mou, il nous livre une interprétation peu intense des moins passionnantes, détruisant dès le départ l'intérêt que l'on pourrait lui porter. Le reste manque également de souffle, d'un aspect grandiose, d'une démesure assumée; les combats sont toujours très restreints, mal filmés, peu imposants. Ils manquent de soin, de travail, de professionnalisme; souvent, les blessés ou les morts tomberont sans qu'aucun coup ne leur soit porté, détruisant complètement l'immersion qu'on aurait espéré d'un tel film. Un problème d'intensité qui vient également de la mise en scène banale et stéréotypée. N'ayant pour seul travail d'ambiance que son filtre d'image déjà vu mille fois, le film ne possède aucune réelle esthétique, tombant bien souvent dans des facilités de mise en scène propices à la déception la plus totale ( la caméra qui tremble pendant les combats, par exemple ). Ca manque de travail, de finesse, d'originalité. Le scénario sera à l'image de Tatum et de la mise en scène : décevant, bien que porteur de belles idées, des belles idées mal mises en forme. Partant d'une bonne accroche, il tombe petit à petit dans une lenteur exaspérante, la faute à son rythme irrégulier et mal géré, au point d'en devenir franchement inintéressant. La fin rattrapera le tout, encore que son dernier plan en mode "buddy movie américain" laissera un drôle de mauvais goût dans la bouche. Même la bande-son ne ressort pas, tant elle est commune et passe-partout, sans jamais le moindre travail de fait pour la rendre originale, atypique, marquante. Tout comme le reste, c'est du banal, du déjà-vu, du consommé. L'écriture des personnages laissera à désirer, tout autant que les incohérences pointeront le bout de leur nez ( les renforts qui ne tombent jamais sur les pictes, entourant pourtant toute la zone ) au pire des moments : lors de la conclusion. Décevant, peu passionnant, un film mineur qui ne vous apportera pas grand chose, si ce n'est un ennui certain.

Channing Tatum est sensé incarné la bravoure et l'honneur, a bon? Moi je vois un acteur au style bovin qui à du mal à convaincre. Mais bon passons encore après tout il peut y avoir des bons films avec des acteurs nuls et mals dirigés (chez Asylum en général). L'histoire est niaise et son scénario passe de "l'aigle" a l'âne. La réalisation tantôt bien, tantôt baclée et la photographie est aussi inégale. Il semblerait que Kevin Macdonald avait de bonnes intentions mais alala pas le temps et les moyens, pour arriver à faire en sorte que la mayonnaise prenne...

Malgré quelques jolies images, c'est l'ennui qui prédomine dans cette balade champêtre sans enjeux ni souffle épique. Elle n'est en aucun cas dynamisée par la manque de charisme de l'inexpressif Channing Tatum.

L'aigle de la neuvième légion est un peplum bien réalisé avec des paysages magnifiques et une bonne interprétation qui nous fait passer un bon moment devant notre écran.

Pourtant la production n'est pas ridicule et il y a du beau monde, notamment Tahar Rahim méconnaissable, mais il manque de trop nombreux éléments pour en faire un bon film. Le début est mauvais où l'on se croit entrer dans un banal peplum puis, Ô surprise, il s'agit en fait d'une expédition dans les contrés sauvages bretonnes au milieu des tribus celtes, qui font curieusement beaucoup penser aux Indiens d'Amérique, à la recherche d'un cuicui en ferraille. Ca se regarde mais beaucoup trop d'invraisemblances dans le scénario me font ressentir un grand sentiment de déception de la part de Kevin Mcdonald qui se débrouillait pas si mal jusqu'à maintenant...

un centurion jeune (on dirai qu'il a 18 ans, cela fait très jeune pour un centurion?) et son esclave (on se demande à la fin s'il ne vont pas faire des galipettes) vont en écosse car le papa du centurion s'est fait tuer ya 20 ans et que le fiston veut savoir le pourquoi du comment et ramener un aigle en or, s'en suit des aventures dantesques et magnifiques contre des écossais qui ressemble a des indiens mais vivant dans des cabanes et dansant autour du feu avec un chef sorcier qui a un masque; ouaip bof à part les costumes et les paysages c'est pas terrible tout ça vaut mieux se mater l'astérix de chabat c'est plus sympa.