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    Le Premier cercle
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    245 critiques spectateurs

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    rocky6
    rocky6

    26 abonnés 1 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2023
    C'est très moyen. Le film est mou et manque cruellement de rythme. La mise en scène est plate. Reste un bon casting avec Jean Reno à l'aise en chef de clan, Gaspard Ulliel charismatique en fils perdu. Vahina Giocante resplendissante et un Sami Bouajila très appliqué. Avec ce beau casting il y avait tellement mieux à faire. Dommage.
    thierry barrier
    thierry barrier

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2022
    c'est loin d'être un bon film. C'est même , disons le, tout le contraire. C'est cousu de fil blanc de bout en bout C'est aussi pompé sur des tas de films américains beaucoup plus inspirés. On s'ennuie ferme. Le film de gangsters est un art qui ne sied pas à ce réalisateur. On y trouve un peu du Parrain avec le personnage de Reno, raide et sans profondeur et qui n'est pas développé, à aucun moment. Une façade. Trois répliques ici où là avec son fils , le regretté Gaspard, ne suffisent pas à établir une relation.. Aucune scène approfondie, creusée qui donne à penser. Rien, le vide. Alors un peu d'action quand même pour que le spectateur comprenne qu'il est dans un film d'action et puis voilà, c'est tout. Le personnage féminin est là pour dire, il y a une femme dans le film et le fils de Réno qui veut raccrocher les gants en est amoureux, d'autant, qu'elle est enceinte de lui. Une façon pour Réno qui s'en sort après le coup final d'avoir encore dans son clan un regard sur la suite, le nouveau né. Les scénaristes de ce fiasco, trois ou quatre au compteur, ont dû aimer leur travail pour que des producteurs qui ne savent pas lire y croient. Bref, un beau ratage. Enfin, on peut pas demander à ces gens plus qu'aux fils de Charlemagne.
    Thierry Chevassut
    Thierry Chevassut

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Pas mal mais scénario un peu "téléphoné": comme beaucoup de commentateurs ici, je m'attendais, vu les prémices (un père chef de clan mafieux, un fils qui s'interroge sur son avenir un peu comme Michael Corleone jeune dans le Parrain), à un film fort, et pourtant, j'ai l'impression d'un manque de profondeur, sans trop savoir de quoi cela venait: jeu des acteurs, photographie, déroulé des scènes...? Probablement a-t-on déjà tant vu ce genre d'histoire qu'on est un peu exigeant quant à la façon dont elle est mise en scène, jouée et filmée...
    Patrice C
    Patrice C

    19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Dans une atmosphère lourde de la Riviera ce film vous transporté avec efficacité sur un duel père fils dont on imagine une issue fatale. Les personnages s inserent efficacement et l intrigue ne souffre d aucun temps mort. Efficace et prenant.
    Patrick Torres
    Patrick Torres

    7 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 septembre 2021
    C'est lourd, c'est long, c'est lent. L'histoire est à la fois Hyper classique et peu crédible dans le détail du scénario spoiler: cf l'épisode de la poussette du commissaire à la mer
    . Du coup, ce n'est pas vraiment mal joué, mais les acteurs, Reno en tête, semblent peu convaincus. On peut s'en passer.
    Guillaume Romatif
    Guillaume Romatif

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Super mauvais . Reno en gangster improbable et histoire incohérente . Le tout joué sans conviction. Franchement déçu.
    guy-x r
    guy-x r

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Scénario indigent, réalisation maladroite et jeu d'acteurs transparent malgré un casting alléchant. Il n'y a vraiment rien à voir.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mai 2021
    Ce film aurait pu être tellement mieux. Les acteurs étaient tous bon le lieu et même l'intrigue aussi mince soit-elle étaient bonnes. Mais j'attends toujours de grandes choses de Jean Reno. Peut-être que le budget a amené le réalisateur à pincer les choses. J'ai aimé l'hommage au Parrain avec la scène où le sac d'épicerie tombe sur le trottoir c'est une belle touche dans l'histoire. Il y aurait pu y avoir tellement plus mais le film semblait creux. Le casse lui-même m'a semblé être une réflexion après coup. C'est dommage car le drame aurait vraiment pu être construit étape par étape scène par scène. J'aimerais vraiment pouvoir classer ce film plus haut que je ne l'ai fait mais c'est comme ca je suppose...
    DanielOceanAndCo
    DanielOceanAndCo

    3 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    Si je ne m'attendais évidemment pas un chef d'œuvre, je ne pensais pas que ce "Premier cercle" serait un tel navet. Réalisateur de la comédie fantastique très réussie "Jean-Philippe", Laurent Tuel s'attaque donc au film de mafia, un genre pas facile à négocier car très codifié et principalement connu pour quelques chefs d'œuvre américains tel "Le Parrain", "Les Affranchis" et "Casino". Alors, non seulement le film est très lent et vraiment platement réalisé, toutes les situations sentent le cliché à deux balles, les acteurs sont invisibles : Tuel a sûrement vu cette merde innommable de "Truands" où ça surjouait éhontément et a du demander à ses acteurs de jouer beaucoup plus posé, sauf qu'ils sont tellement posé qu'ils sont d'un ennui mortel, et chaque dialogue pue la série Z américaine. Bref, "Le Premier cercle" est franchement raté et tout simplement pas regardable!!
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    146 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2020
    Un mélange de deux films, « Heat » (1996) et « Le Grand Pardon » (1982), mais en beaucoup beaucoup … beaucoup moins bien ! Une vision tout ce qu’il y a de plus classique des gangsters dans leur vie quotidienne spoiler: (argent facile, loi du silence, loyauté) et de leur espionnage par la police avec utilisation de LA femme du groupe pour faire tomber le groupe
    (cf. « L’indic » (1983) passé tout récemment à la télévision : on avait un clan de Corses, on a ici un clan d’Arméniens mais le principe reste le même). Il y a heureusement quand même quelque intérêt à suivre ce film... Entre autres, l’histoire d’amitié entre le fils du clan et son meilleur ami, première gâchette du clan, et par conséquent les conflits d’intérêts qui naissent des ordres du patriarche vis-à-vis de son amitié pour le fiston.
    Un film que mon cerveau aura vite fait d’oublier pour faire de la place à d’autres films plus ambitieux du genre.
    SociN
    SociN

    8 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2020
    Ce film aurait pu être très bien, mais il part en cacahouètes la faute à un scénario et une fin bâclée. Il mêle de bonnes idées (le fils qui veut s'affranchir du poids familial) à des choses plus convenues (le père qui refuse) ou invraisemblables spoiler: l'attaque frontale contre la police
    . La non fin achève de plomber le film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    Voilà un film d'action - avec un tel thème, il ne peut en être autrement - qui n'en est pas vraiment un. Il suffit de lire les critiques des cinéphiles qui ne jugent les films d'action qu'à leur rapidité.
    Ici, le réalisateur veut faire autre chose. Il veut introduire de l'amour là où il n'y en a guère habituellement. Et de l'amour qui transforme les vies (perso, je pense que dans la vraie vie, ça n'arrive pas, mais bon).
    Je vais tenter de répondre maintenant à Stephenballade.
    Il commence en reprochant au réalisateur d'être peu prolifique - à quoi il ajoute "illustre inconnu en ce qui (le) concerne; eh bien, il faut se renseigner, pour connaître. Quel intérêt ? Même un unique film peut être excellent. Du reste, en 2017, il en avait tourné 8. J'irai voir les autres, d'ailleurs.
    Il en vient ensuite à parler de la musique, qui "semble venir d'un autre film". Ben, évidemment, puisqu'il s'attend à un film d'action, avec de la pétarade, des effets spéciaux ... Alors qu'il a affaire à un film d'actions qui changent les cœurs.

    Faut-il parler maintenant du rythme, que Stéphane trouve "d'une lenteur absolue" ? Ben, justement, il aurait dû comprendre qu'il n'était pas dans le film qu'il s'attendait à voir. Il s'est fait rouler dans la farine, il aurait dû apprécier la supercherie, et entrer dans l'autre film, celui voulu par le réalisateur.

    Il aurait voulu une grosse dualité entre le père et le fils. Mais non, nous sommes ici dans la nuance. Et puis, ce genre de gangster n'est pas réputé pour faire dans le sentimentalisme, l’épanchement.

    La dualité avait commencé avant le film. Anton et Milo ont été extrêmement atteint par la mort du fils aîné. Celui-ci s'est endurcit quand le même événement à plutôt fendillé la carapace de celui-là. Fêlure qui a permis que l'amour entre. Le père, lui, vit avec sa mère et ses enfants. Il n'a même plus de femme. On ne sait pas ce qui lui est arrivé. Peut-être s'est-elle barrée, d'ailleurs, devant les exactions mafieuses et probablement aussi devant l'impossibilité de Milo de donner la moindre once d'amour. Il va jusqu'à être incapable de voir que de l'amour existe entre son fils et une femme. Il ne voit la jeune femme que comme traîtresse potentielle - il faudrait d'ailleurs revoir le film, mais je pense que les flics n'ont même pas été mis sur la piste du coup final par son intermédiaire - à tel point qu'il va jusqu'à envisager de la faire disparaître.

    Et là, nous avons le thème de la manipulation qui est très bien traitée. Manipulation que Milo exerce avec un grand art sur toutes les personnes de son entourage. Mais qui échoue tout de même sur son fils.

    Il est ensuite reproché à Milo, malgré le fait qu'il semble n'avoir aucune émotion - mais justement, n'en avoir pas et les cacher, ce sont deux choses trop subtiles, peut-être pour Stéphane - de s'en prendre "directement au commissaire". On en revient au fait ancien de la mort du fila aîné qui a fait chavirer Milo. Il ne montre plus d'émotion, sauf face à celui par qui son fils est mort. C'est la seule chose qui l'atteigne, et à un point qu'il en pète un câble, lui que rien n'ébranle.

    Sa fibre paternelle, il la réservait à l'aîné. C'est d'ailleurs peut-être aussi pour ça que le cadet refuse la manipulation, parce qu'il a compris qu'il n'est qu'un pis aller, auquel le père pense enfin. C'est là que l'on voit que le droit d'aînesse est formidable à condition que l'aîné survive.

    Parlons de la romance. La scène d'amour tomberait comme un cheveu sur la soupe ? Ben, elle st spontanée, alors, évidemment. Sauf si l'on pense que la chambre d'hôtel avait été réservée. C'est une question d'interprétation. Perso, je pense que le geste de l'ouverture de la porte montre que rien n'était programmé, qu'il a fait preuve de culot - aidé par le sentiment d'invulnérabilité qu'ont les mafieux et l'assurance que l'on a avec du pognon en poche.

    Puis, vient la critique sur le fait que d'avoir eu "un développement plus centré sur son enquête (au commissaire) aurait amené davantage de piment". Mais, encore une fois, on n'est pas dans un film d'action, on n'est pas dans un film avec un narrateur qui fait partie du clan, ni avec un narrateur qui fait partie de la police. On est ailleurs, on est entre les deux, on est avec le couple qui se forme.

    En ce qui concerne le GIGN qui est montré dans des voitures du GIPN, là il y a peut-être erreur, effectivement, et ce serait dommage. Je n'ai pas de connaissance suffisante pour défendre ici la thèse du réalisateur ni pour l'attaquer.

    Enfin, la fin !
    Perso, je pense que Stéphane, encore une fois ne l'a pas comprise, et ça n'aurait rien d'étonnant puisqu'il n'a pas compris dans quel film on est.
    A la fin, et pour la première fois, spoiler: Milo baisse la tête. Et devant une femme ! et une femme fragile, puisqu'elle vient d'accoucher. Et il s'est présenté à l'infirmière comme étant le père de cette femme. Et là, tout s'éclaire. Enfin, devrait. Élodie montre un grand étonnement à l'annonce de la visite de son père. Évidemment, puisqu'elle l'a sûrement perdu. Il n'apparaît jamais ; elle semble ne recevoir l'aide financière de personne alors qu'elle est toute jeune professionnelle, qu'elle travaille d'arrache-pied pour joindre les deux bouts ; qu'elle part en Italie sans donner de nouvelle à personne ... Oui, cette fille n'a plus de père (ni de mère) et elle trouve un père dans celui qui n'a été ni uMilo baisse la tête. Et devant une femme ! et une femme fragile, puisqu'elle vient d'accoucher. Et il s'est présenté à l'infirmière comme étant le père de cette femme. Et là, tout s'éclaire. Enfin, devrait.

    spoiler: Élodie montre un grand étonnement à l'annonce de la visite de son père. Évidemment, puisqu'elle l'a sûrement perdu. Il n'apparaît jamais ; elle semble ne recevoir l'aide financière de personne alors qu'elle est toute jeune professionnelle, qu'elle travaille d'arrache-pied pour joindre les deux bouts ; qu'elle part en Italie sann mari ni un père et qui pourtant est très attaché à la famille. Oui, Milo vient de trouver SA famille, une vraie famille. Une famille qui le fera sortir de la misère de la mafia. Il quitte le premier cercle pour en trouver un second, plus humain, plus sain, porteur de vie, et non plus de mort. Et ça tombe bien, parce Jean Réno a atteint l'âge d'autre chose.


    spoiler: Le commissaire est-il déchargé de l'affaire ? Mais on s'en tamponne, Malakian se range, de toute façon.


    Quant à "l'intro qui explique comment les arméniens sont arrivés en France" et qui "ne sert à rien, finalement...", je ne sais qu'en dire, sinon peut-être qu'elle permet de réaliser combien la situation n'était pas facile, et que les chemins des uns s'expliquent autant que le chemin des autres qui ne sont peut-être pas à condamner sans appel, sans jugement, sans circonstances atténuantes. Peut-être même que c'est une invitation (utopique, vaine) à arrêter les foutues guerres pour arrêter les déportations qui entraînent tant de misères.

    Bref, j'ai vraiment hâte de voir les autres films de ce réalisateur.
    vivaBFG
    vivaBFG

    11 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    Ce film se laisse regarder. On en gardera pas un souvenir impérissable mais permet de passer une soirée pas trop désagréable.
    Il est vrai que le scénario nous laisse sur notre faim par une fin un peu spéciale ou le responsable n°1 de cette mafia s'en sort. Certes pas indemne, car il y perd une part de lui-même, mais tout de même...à moins que le réalisateur n'ait prévu une suite...jamais faite!
    En conclusion, un film à voir le cas échéant.
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    "Le premier cercle" ne retiendra pas ma première intention d’organiser une soirée cinéma entre amis ou en famille. Pourquoi ? Parce que tout m’a semblé mauvais. Le pitch était prometteur, des plus intéressants et le casting attrayant : entre un Jean Reno qu’on ne présente plus et un Gaspard Ulliel éblouissant dans "Jacquou le Croquant"… Gaspard y avait eu une telle force dans sa confrontation avec Jocelyn Quivrin que je ne suis pas étonné de le voir apparaître dans un rôle du même registre. Seulement voilà : dirigés par le peu prolifique (et illustre inconnu en ce qui me concerne) Laurent Tuel, l’illusion ne dure finalement que le temps d’un feu de paille. Dans un premier temps, j’en incombais la faute à la musique d’Alain Kremski, pas du tout adaptée aux scènes, tant et si bien que sa partition semble venir d’un autre film. Mais au fur et à mesure de l’intrigue, bien d’autres défauts viennent compléter ce sentiment de déception sans cesse croissant, un sentiment dans lequel le spectateur se renfrogne en attendant la fin d’une façon plus ou moins désintéressée. Après la musique, le rythme : il est d’une lenteur absolue. C’est si mollasson qu’on trouve facilement le réconfort auprès d’un oreiller. Ensuite, les acteurs : ils semblent bien peu concernés, Jean Reno en tête. A aucun moment, on ne sent la grosse dualité qui s’installe entre le père Malakian et son fils désigné comme étant le seul héritier du clan. Le premier veut perpétuer la vie du cercle qu’il a bâti, sous la direction du second après un dernier coup d’éclat. Sauf qu’on ne ressent pas vraiment l’opposition entre les deux personnages, je l'ai déjà dit. Le premier est inexpressif, taciturne, bref jamais en proie à la moindre émotion. C’est même à se demander quelle mouche le pique en s’en prenant directement au commissaire, au risque d’avoir toutes les polices à ses trousses. En somme, Reno ne donne aucun relief à son personnage : pas d’inquiétude suscitée, pas ou peu de fibre paternelle montrée, rien. Nada. Le vide abyssal. Je veux bien que certains pères se montrent maladroits parce qu’ils ne savent pas s’y prendre, mais de là à ne rien montrer ou presque… Gaspard Ulliel, lui, se débat et parvient à donner quelques instants de rébellion, mais restent bien rares. Sans doute la faute à la crainte de décevoir un père qui lui inspire la peur. Le thème est fort, et le spectateur devrait être pris aux tripes. Sauf que ce n’est pas le cas. Cette dualité n’est pas du tout perceptible, j'y reviens. La romance ne l’est guère plus, et ce n’est pas la scène d’amour, tombée un peu comme un cheveu dans la soupe (la chambre d’hôtel avait déjà été réservée… ouaouh ! prévoyant, quand même !) qui y change grand chose. Seul Sami Bouajila tire son épingle du jeu en flic tenace qui a un vieux compte à régler avec le clan Malakian. Cependant une meilleure exploitation amenée par un développement plus centré sur son enquête aurait amené davantage de piment. Et ensuite les incohérences. Perso, je n’avais jamais vu les forces du G.I.P.N. se déplacer dans des véhicules de la Gendarmerie Nationale. Le G.I.P.N., comme son nom l’indique, est une unité d’élite de… la Police Nationale, et non de la Gendarmerie Nationale. Cette dernière a sa propre unité (le G.I.G.N.). Les scénaristes ont-ils été assez bêtes pour confondre la police avec la gendarmerie ? A une lettre près, il faut croire que oui. Et puis la fin, qui laisse perplexe : ben il n’y a pas de fin. Le clan est insaisissable, et le commissaire, eh bien on imagine qu’il va continuer à courir après son os, à moins qu’il ne soit déchargé de l’affaire. En attendant, l’ombre du parrain Malakian continue de rôder, jusque sur un berceau. Liens du sang, quand ils nous tiennent… "Le premier cercle" est donc un énorme gâchis, car il avait tout pour être un grand film. Encore aurait-il fallu qu’il soit mieux écrit ! Je me demande ce que les américains en auraient fait, tiens… ou Fred Cavayé, ou encore Luc Besson, pourquoi pas... Parce que le mal récurrent du cinéma français est là quand on veut faire parler les sentiments : on veut y mettre de la dramaturgie. Sauf que trop de dramaturgie tue la dramaturgie. Et que dire sur l'intro qui explique comment les arméniens sont arrivés en France ? Elle ne sert à rien, finalement...
    Eric C.
    Eric C.

    202 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Film qui manque cruellement de souffle et de rythme avec Jean Reno en chef de clan maffieux un peu monolithique. On a connu l'acteur dans le même type de rôle bien meilleur et surtout servi par un scénario plus emballant avec plus d'action. Beaucoup de caricatures, manque de réalisme, dialogues insipides, je m'attendais à passer un bon moment sans prise de tête, c'était à la limite de l'ennui.
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