Avis sur Aux yeux de tous

originalité du concept
les images du film sont retranscrites à partir d'image de webcam
j'ai trouvé cela très novateur
film ultra court
images redondantes
manque un peu de profondeur

Idée original,mais on a du mal a y croire.Je m'attendais mieux vu les critiques assez enthousiastes que j'avait lu.Un peu décu,au bout d'un moment j'ai un peu décroché.A voir car comme je l'ai dit le scenario est original,ca merite de se faire son idée par soit meme....Pour moi elle sera: trés "BOF"

Premier long-métrage pour le producteur Cédric Jimenez (Scorpion - 2007 & Eden Log - 2007) qui fait preuve d’une grande originalité tout en prenant un maximum de risque, celui de réaliser un film entièrement constitué d’images de web-cam et de caméras de surveillance (de rues, de halls d’entrée, de boutiques, de métro, etc). Son parti pris plutôt osé et son scénario plutôt aberrant multiplie les invraisemblances durant toute la durée du film (depuis quand les caméras de surveillance peuvent-elles capter le son extérieur ? On comprend pourquoi le réalisateur a dû y avoir recourt sous peine de devoir réaliser un film muet). Comment dans de telles conditions peut-on adhérer pleinement à ce thriller urbain où un hacker (adolescent) parvient à inquiéter des terroristes (en herbe) ainsi que des membres d’une ambassade fictive. Ajoutez à cela une absence flagrante de direction artistique (extrêmement mal interprété) et un manque évident de moyen (tant logistique que financier), Aux yeux de tous (2012) atteint des summums d’invraisemblances.

Comment le réalisateur n'a-t-il pas compris qu'un film réalisé ainsi à partir d'un montage d'images video vacillantes de caméras de surveillance serait quasiment insupportable à regarder plus de cinq minutes ? J'ai réussi à en tenir dix, au prix d'un effort, en espérant que ça allait décoller et se transformer en film normal...
Nullissime.

Un film entièrement monté à partir d'images de Webcam et de vidéo surveillance. Un bonne idée de départ mais le résultat est décevant et le dispositif, à cause d'un manque de scénario, lasse rapidement.

Sur une idée originale et excitante (réaliser un film à 95% en caméras de surveillance, webcams...), « Aux yeux de tous » ne réussit qu'à moitié son pari. La faute en revient en grande partie à Cédric Jimenez, même si paradoxalement je le pardonne presque volontiers. C'est qu'on a tellement l'habitude de se taper des trucs informes, sans la moindre inventivité ni audace que j'apprécie vraiment la démarche, certains passages s'avérant d'ailleurs très percutants. De plus, le scénario co-écrit avec sa charmante compagne Audrey Diwan tient correctement la route, efficace et ne s'empêtrant pas de détails superflus, la durée étant d'ailleurs judicieusement courte, peut-être même un peu trop pour l'occasion. Dommage alors que le réalisateur se complaise trop régulièrement dans des excès de mise en scène desservant complètement son propos, à coups de zooms tapageurs et de plans très (trop) rapides à la Michael Bay, sans parler d'une musique effroyable (générique de fin exceptée). Reste que le montage est parfois habile, Mélanie Doutey toujours aussi ravissante même en cavale, sans oublier une scène choc et mémorable... Bref, cela aurait pu être beaucoup mieux, et pourtant j'ai presque envie de remercier Cédric Jimenez, fautif à bien des égards mais ayant eu le mérite de proposer quelque chose de surprenant et ambitieux : rien que pour cela, « Aux yeux de tous » peut valoir le coup d'œil.

« Aux yeux de tous » est exactement ce qu’on qualifie de petit film malin, il surf sur la multiplication des caméras dans notre environnement pour redéfinir une manière de filmer une intrigue. Le plus fort dans cette démarche est qu’aucun plan n’est dénué d’effets spéciaux, autrement dit ce petit film au budget ridicule contient autant de trucages numériques qu’un blockbuster hollywoodien. L’effet est saisissant de réalisme et on se plonge avec passion et crédulité dans ce thriller aux images qu’on croirait tirées d’un site de partage sur internet. Cette illusion est ce qui fait de ce film à la fois un ovni cynégétique et une petite perle de roublardise. Alors l’intrigue qui commence de façon très forte s’épuise un peu au long du film et les questionnements, que ce big brother amateur et adolescent derrière son écran soulève, restent un peu en friche au profit d’une fin un peu faible, mais le spectacle qui nous est fourni est si enthousiasment de créativité qu’il fait oublier ce petit défaut. Cédric Jimenez montre avec brio qu’à défaut d’un soutien financier important, on peut avec une idée forte réaliser même avec peu de moyens un film fort qui concurrence beaucoup de productions beaucoup plus riches et pourtant beaucoup moins et réussies et originales. Espérons que ce beau coup lui permettra à l’avenir d’obtenir un financement plus conséquent au service de la belle créativité qui est la sienne et dont il a su faire preuve dans ce long-métrage décoiffant d’originalité.

nul! Archi nul! on dirait un téléfilm pour ados geeks , les acteurs sont nullissimes, comédiens genre Plus belle la vie. Le scénario écrit par la femme du réalisateur, une journaliste... bref, à fuir! à mettre aux oubliettes.

Qualité d'image pourrie.
Qualité du son pourrie.
Flash back incessant.
Film pourri.
Donc: critique pourrie.

Le concept de ce thriller parano est fort. Il s'agit de le monter intégralement à partir d'images de caméras de surveillance et de webcam. Cédric Gimenez utilise tous les supports possibles pour qu'un hacker(qu'on ne voit que de dos),puisse mettre la main sur les auteurs d'un attentat dans une gare de Paris. Très vite,il les retrouve et assiste à une manigance politique. Mais ne vous détrompez pas. le scénario est loin d'être à la hauteur dans cet exercice de style qui ne s'intéresse par conséquent qu'à sa partie formelle. Au niveau interprétatif,c'est tout à fait inacceptable,entre le monolithisme d'Olivier Barthélemy et le manque de crédibilité dans l'action de Mélanie Doutey. "Aux yeux de tous" étonne seulement par la fluidité de ses images,et par la pensée chamboulante que Big Brother partout et tout le temps(bon,surtout dans les grandes villes...).

De nombreux films ont, par le passé, exploité les images de vidéo-surveillance et mis en avant les hackers mais, ici, tout le film est basé sur ce principe du hacker qui s’amuse à piloter les moyens de surveillance modernes (publics et privés) et à changer le cours de l’histoire qui est en train de se vivre sous ses yeux. Alors, bien sûr, techniquement, il y a des invraisemblances mais on passe un sacré bon moment et il n’y a pas de temps mort ! Scénario, réalisation, montage et musique sont à l’unisson du « tout-bon » pour un premier film en solo de ce réalisateur marseillais. Mention très bien aussi pour l’Affiche du film, vraiment très bien faite et de circonstance avec sa mosaïque d’écrans formant l’un des personnages du film.
Coïncidence, le contexte de l’histoire est similaire à celui de la France aujourd’hui : quelques jours avant les élections présidentielles, un acte terroriste permet au président sortant de reprendre la main sur la sécurité du pays.

Je n'ai JAMAIS vu un film aussi mal joué.
Dommage, l'idée etait pourtant bonne!
La musique est bien, c'est la seule chose positive du film!

A partir de cette idée de mise en scène insensée consistant à nous faire suivre l’action à travers des caméras de surveillance, Cédric Jimenez parvient à créer une tension grâce à un sentiment de temps réel et une intrigue intéressante. Si son scénario parvient à devenir captivant c’est en fait bien moins grâce à son histoire de complot terroriste qu’à son mélange habile de suspense et de dénonciation politique. Malheureusement, tout au long de l’histoire viennent s’accumuler les invraisemblances (voir une webcam qui s’allume observer son propriétaire à son insu semble peu crédible!) et les incohérences, tant scénaristiques (un homme armé fait du tapage à l’accueil d’un hôpital et quand, 5 minutes plus tard, un autre y arrive le bâtiment aurait du recevoir la visite de la police…) ou chronologiques (on aperçoit des affiches de films et des unes de journaux datant de 2011 alors que l’histoire est censé de dérouler en pleines élections présidentielles…). Quoiqu’il en soit il s’agit, pour un premier film, d’un défi osé réussi.

en effet dès le début on entre dans le vif du sujet,sans aucun temps mort.
pour moi tout me semble vrai et réaliste, pour des fins électorales les gens de
pouvoir sont prêts à tout.
la réalisation est vraiment bien réussie, à découvrir et croyez moi
vous ne serez pas déçu.

Même avec ce concept audacieux de filmer un thriller a travers la vision de caméras de surveillances, par définitions moches au rendu, "aux yeux de tous" fonctionne, et offre des scènes de tensions que seul ce principe original pouvait offrir.