Avis sur Paperboy

"Paperboy" à l'image de cet été chaud, humide et des marais de Floride où se déroule l'histoire, est un film moite, à la fois complexe et ambigu tout comme le sont les personnages... Dans cette ambiance, le côté pile année 60-70 illustré d'images acidulées, très esthétiques et agréables à l'œil est en contraste total avec le côté face très sombre où sexe, alcool, désir, violence prédominent... À ce titre, les acteurs sont tous très bien dans leur rôle car chaque personnage est très crédible dans son genre. D'ailleurs Nicole Kidman est presque méconnaissable ici ! Juste un petit bémol pour le jeune Jack interprété par Zac Efron un peu trop adulte selon moi, on aurait bien vu un adolescent encore fragile dans la peau du jeune frère de Ward, très bien interprété par Matthew McConaughey ! Ce qui est aussi intéressant et donc à signaler, c'est le problème du racisme et cette cohabitation difficile très bien décrite, bravo aussi à Macy Gray très émouvante... À ce propos, l'ascension du journaliste noir et les moyens qu'il utilise sont éloquents ! Bref, beaucoup d'aspects positifs et une mise en scène élégante et soignée en font un film digne d'intérêt !
Bien sûr, ce film met souvent mal à l'aise face à ces scènes de violence très dures et presque insoutenables et aussi un climat assez malsain à prendre au sens propre comme au figuré ! Et de ce fait, il ne plaira probablement pas à tous !

Un thriller inégal, cependant l'ambiance noire du film est bien faite avec des acteurs frappants. Leurs performances sont saisissants. Dommage que l'intrigue est ennuyeuse. A voir si vous aimez ce genre.

L'un des 6 films représentant les Etats-Unis à Cannes en 2012, il fut hué par les chochottes festivalières lors de sa projection, puis vilipendé par la critique bien pensante (Télérama, Libération). Le film est hors norme mais passionnant, les acteurs sont excellents, la palme revenant à Nicole Kidman jouant à contre emploi et n'hésitant pas à payer de sa personne (si la scène de masturbation publique est simulée, celle (très brève) ou elle urine sur Zac Efron (pour le guérir de son allergie aux piqûres de méduses) ne l'est pas !). L'intrigue policière n'est pas menée à son terme, mais c'est volontaire, le thème est ailleurs, c'est l'hybristophile, une déviance conduisant à rechercher ses partenaires sexuels parmi les hors la loi (au sens juridique et moral du terme) la dénonciation de l'erreur judiciaire n'étant dans ce cas qu'un prétexte. On regrettera juste certaines scènes peu compréhensibles. Esthétiquement c'est pas mal du tout et les séquences de la fin prises dans le bayou sont splendides. Bref un film intéressant, bien fait et qui fait réfléchir !

Un film qui tient surtout par son casting plutôt judicieux, associant des acteurs aux styles tous plus différents les uns que les autres. Et la mayonnaise prend plutôt bien, même si le scénario est assez classique au demeurant. La réalisation est intéressante, à tendance "auteurisante". La violence de l'ensemble est tempérée par la poésie qui émaille tout le film. Zac Efron est étonnant, convaincant, de même que Nicole Kidman et Matthew McConaughey, dans des rôles de personnages paumés. Quelques longueurs évitables viennent toutefois entacher l'ensemble, qui manque parfois de rythme. Je recommande néanmoins.

Ce film est vraiment étrange, mais la qualité des acteurs et des images font qu'il est bien.

Une dobe interstellaire , pourtant precious m'a foutu une claque phenomenale,Kidman faut qu'elle arrête le botox non mais sérieux elle ressemble à rien en péroxydée maquillé pouffiasse , Efron s'en tire pas mal ,Mccaugney on se demande qu'est ce qu'il fou là et le black qui l'accompagne en fait trop arrogant et prétentieux ,par contre Marcy Gray assure et le scénario le real l'a trouvé dans un kinder avec sa mise en scéne démago et pompeuse et des filtres sepia pour faire réseaux sociaux , une grosse merde quoi ce film

Je voulais principalement regarder ce film pour la présence du grandiose Matthew McConaughey ("Interstellar"). C'est donc sans aucune connaissance du scénario que je me suis lancé dans le visionnage de "Paperboy".

Thriller inégal à l'histoire parfois bancale, ce long-métrage est provoquant doté d'une ambiance des plus noires. L'histoire qui est mise en scène est tirée du roman de Pete Dexter, se situe en Floride. Lee Daniels ("Precious") offre une mise en scène choquante avec des scènes dérangeantes, mais ne tombe jamais dans la gratuité. L'ambiance est plus ou moins convaincante, car des longueurs sont présentes et nous font lâcher le rythme du film. Si la réalisation est bonne, le casting au top et les décors splendides ; les défauts ne manquent pas.

Tout d'abord l'histoire qui peine à totalement convaincre. Bien que les personnages soient très correctement interprétés (Matthew McConaughey ("Magic Mike"), Zac Efron ("Nos Pires Voisins"), Nicole Kidman ("Grace de Monaco"), John Cusack ("Chambre 1408")) et bien écrits, leurs relations entre eux m'ont été assez difficiles à discerner. Principalement à cause du fait que je ne suis pas vraiment rentré dans le film.

Au niveau de la forme, c'est du bon travail malgré une musique très inaperçue. Mais le fond est moins aussi saisissant et surtout passionnant. L'intrigue n'est en effet pas captivante à suivre et cela est fortement dommage. La réputation douteuse de ce long-métrage me faisait grandement envie. Sauf que le développement de certains évènements n'est pas assez poignant et la dramaturgie de certaines scènes d'une intensité décevante, puis aucune émotion ne se dégage de ce "Paperboy".

A voir pour les performances d'acteurs mais il n'y a rien d'autre à tirer pour l'instant. Un second visionnage me convaincra peut-être. Pas mal mais sans plus.

un thriller relatant une histoire vraie dans les années 60
atmosphère glauque et étouffante comme les marais de la floride
des scènes qui vont choquer plus d'uns
nicole kildman comme on ne l'a jamais vue en blonde sexy
la photo est magnifique , le jeux des acteurs est assez bon
le film est dérangeant , déroutant
se regarde quand même

Je comprends le désamour de la critique. Ce film ressemble à une belle paire de bottes en croco sexy qu’on vous présente sous le nez. Vous les prenez en main, les bottes, vous les admirez sous toutes les coutures, pour vous rendre compte, un poil trop tard qu’elles sont empoisonnées. Génial. Prendre quelques beaux gosses hollywoodiens : Mc Conaughey, Cusack, Efron, Kidman, avec tout ça, tout le monde attendait un mélo bien académique et bien rassurant. Au lieu de ça, on a une bombe à retardement qui t’explose dans la tête ! Déjà, Cusack, l’acteur BCBG tout lisse que je connais, je ne l’imaginais pas du tout, du tout, en tueur psychopathe, et pourtant. Kidman avec son maquillage qui coule carrément à l’écran, c’est du grand art. Une poupée Barbie rassie et névrosée, tout simplement. Rien que ses lèvres gonflées au botox qu’on ne prend même pas la peine de cacher, montre que le vrai sujet ce n’est pas l’enquête journalistique ou le polar annoncé, mais l’image elle-même. Une réflexion sur la perpétuelle perte de l’innocence, et sur l’image que Hollywood donne d’elle-même. C’est glacé comme dans les magazines, violent comme un choc prophylactique. Du glam-trash, les couleurs éclatent comme dans le sud. Un casting remarquable, presque tous sont à contre emploi, et le cinéaste fait gicler leur côté obscur à l’écran. Choquant, soigné à l’extrême, décor Art déco de quincaillerie dans le sud profond, Zac Efron dans la piscine c’est une toile de David Hockney…Faux polar, vraie bombe qui va exploser à la face de quiconque n’est pas préparé. On n’a pas finit d’en parler.

Il faut bien le dire ce film est très spécial, pas du tout commercial. C'est du cinéma d'auteur drôle par moment mais ce n'est pas une comédie, c'est un film noir bien qu'avec des couleurs et insolite par son scénario. Quand à Nicole kidman elle est juste magnifique et sexy à point malgré ses 45 ans et son surpoids...

Je dois bien reconnaître n'avoir pas apprécié la totale gratuité scénaristique à s'enfoncer délibérément (et obstinément) dans le côté obscur et malsain. Vous savez quand les personnages font systématiquement les actions les plus connes, les plus débiles, alors que vous auriez hurlé de faire le contraire. De plus (hum, de moins, faudrait-il plutôt dire), c'est un curieux parti pris que de toujours choisir une logique de gros dégelasse à gerber, chier, cracher, uriner sur la gueule de l'autre, transpirer, triper (intestins) des bestioles à pleine main, histoire de rajouter une couche et sale ambiance, du genre "vraie histoire, mec", tu vois, c'est du costaud, ça c'est du film! Sauf si bien sûr, c'est pour se donner un genre. En ce cas, c'est différent. Toutefois, le genre "bonne histoire bien amenée" (et bien calibrée) serait peut-être un choix légèrement meilleur. Simple suggestion. L'histoire ne casse pas trois pattes, en dehors de minauderies habituelles. On en oublie rapidement que c'est un thriller. Bien sûr, le casting est totalement artificiel et rend peu crédible l'histoire, qui n'avait pas besoin de cela.

N'ayant pas fait l'unanimité (euphémisme), « Paperboy » n'est en effet pas exempt de tout reproche, mais n'en est pas moins intéressant. Bien que le scénario ne soit pas totalement à la hauteur et même parfois laissé de côté, reconnaissons à l'entreprise une certaine audace, un cadre bien planté et des personnages sortant quelque peu de l'ordinaire. Alors certes la vulgarité n'est parfois pas loin et Lee Daniels ne se prive pas de quelques excès probablement dispensables derrière la caméra, mais cela donne aussi de la personnalité à cette drôle d'œuvre, indéniablement inégale mais faisant mouche à plusieurs reprises (racisme à peine voilé, sexualité libérée...), la présence torride de Nicole Kidman en pouffe au grand cœur étant un atout indéniable. Matthew McConaughey continue lui son virage à 360° entrepris depuis « La Défense Lincoln » avec conviction, tandis que Zac Efron s'en sort honnêtement dans son premier film de qualité, tout comme John Cusack dans un audacieux contre-emploi, au contraire de Macy Gray, la chanteuse au visage aussi inexpressif qu'au jeu excessif se loupant dans les grandes lignes. Finalement, c'est le dénouement qui fait tomber « Paperboy » du bon côté de la balance : sobre, efficace et plutôt inattendu, il permet de boucler solidement ce drôle de film, pas vraiment réussi, mais loin d'être totalement raté non plus. Et puis la B.O. est un régal, alors...

Apres le somptueux Precious, Lee Daniels nous livre un film Violent, dérangé, glauque, sexy, dégueulasse et drôle, Paperboy est un film foutrement choquant et foutrement culotté, je pense surtout à la première rencontre entre Cusack et Kidman qui est à mourir de rire tellement elle est barré et sexy, le scénario est impeccable, il nous tient du début à la fin, on décroche pas une seule fraction de seconde, la réalisation est splendide, les musiques sont nickels, les décors sont tout simplement magnifiques, Zac Efron nous sort de son image de gamin d'High School Musical et devient un vrai homme, Nicole Kidman est en plus d’être ultra bien foutu parfaite dans son rôle, John Cusack en dérangé complet est tout bonnement épatant, quant à Matthew McConaughey, il est comme à son habitude, parfaitement grandiose, bref vous l'aurez compris ce film est une pure merveille, une pépite d'or, en gros un chef d'oeuvre ultime !

Assurément la meilleure surprise de ce mois d'octobre faisant suite à celle du récent Killer Joe, et la performance de Matthew McConaughey n'est pas la seule raison commune à cela. Comme pour Killer Joe, le réalisateur Lee Daniel ose autant déjouer les clichés, exploser les codes du polar (contre le thriller pour Friedkin), et cela avec une audace et une irrévérence rarement atteintes. On parle beaucoup des scènes avec Kidman, ce n'est pas celles que je retiens le plus même si il faut le dire qu'elles sont assez surprenantes. Mais j'ai vraiment l'impression que l'essentiel n'est pas là. Il y a une vraie cohérence d'ensemble, un vrai talent dans la mise en scène autant que dans la direction d'acteur, tous parfait à l'exception peut être de John Cusack qui fait un "salop" qui semble tiré d'une série B quelconque. Le film arrive autant à rendre hommage à d'illustre pair, on pense au "le facteur sonne tjrs deux fois", à la "chaleur de la nuit", à Jackie Brown pour les mêmes références au seventies. Le film arrive à tisser les liens de son histoire tout en peignant en toile de fond les moeurs de l'amérique du sud, puritaine et raciste ...Le personnage de l'employée de maison qui compte l'histoire, observatrice des agissements de cette famille, est une vraie bonne trouvaille.
Et pour finir sur MacConaughey, quel acteur, mais quel acteur ! avec ces deux rôles coup sur coup avec Killer Joe, il vient de se placer très haut, et pour longtemps, au zénith des grandes stars du cinéma américain.

Un esthétisme torride, une honnêteté dans la réalisation qui dérange le plus sophistiqué des spectateurs. Un homo-érotisme stupéfiant et habillement orienté. Je le conseille vraiment.