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    Un beau dimanche
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    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2014
    "Un beau dimanche" de Nicole Garcia est sans nul doute possible synonyme d'une mauvaise, très mauvaise soirée ! On reste sidéré devant un scénario aussi abracadabrant, où tout est invraisemblable à un point rarement atteint, où on se doute des lieues à l'avance que le héros, Baptiste, instituteur remplaçant, est forcément issu d'une famille bourgeoise très riche, qu'il cache un secret bien enfoui, etc, etc,...
    Alors quand la mère d'un de ses élèves, une complète inconnue qui se trouve plongée dans une sombre histoire de mafieux auxquels elle doit 50000 euros, rencontre notre héros un peu ailleurs, un peu perdu qui sera son sauveur, tout va s'arranger pour elle en seulement 24 heures...
    Tant mieux pour elle ! J'attends toujours une pareille aubaine !
    Et que dire de toutes ces incohérences, comme par exemple, ce directeur d'école qui crée lui même ses ouvertures de classes et recrute seul ses enseignants, comme cet instit qui raccompagne sans casque en scooter un de ses élèves, ce qui est absolument impensable,... !!! Et j'en passe !
    Et que penser de ce père d'élève qui part vendre une Ferrari à Monaco comme si on allait vendre une malheureuse poussette sur une brocante !
    Quel fourre-tout stupide ! Du grand n'importe quoi dans tous les cas !
    Nicole Garcia s'enfonce complètement avec ce film qu'elle a (très mal) fait, uniquement pour offrir un premier rôle à son fils qui joue de manière très quelconque et presque absente, un jeune-homme taiseux mal dans sa peau alors qu'il est accompagné de Louise Bourgoin plutôt potiche et vraiment peu inspirée !
    Les seconds rôles ne valent rien de plus et évoquent le mauvais téléfilm où chacun débite son texte par cœur et surtout trop vite..
    Et justement que penser de ces dialogues creux et insipides ? Comme: "On a refait la piscine, car j'avais besoin de nager !" Et moi alors ? Dire que ma piscine se fait attendre...
    Franchement une honte d'oser proposer un film aussi mauvais, aussi brouillon, qui se voudrait une étude de caractères, de milieu social, ou que sais-je encore ?
    Finalement, c'est un énorme sentiment de colère qui émerge avec l'impression de s'être fait avoir complètement sans qu'aucune petite qualité ou un moindre intérêt n'aient retenu notre attention !
    Tout simplement scandaleux quand on songe en plus à toutes ces critiques plus complaisantes les unes que les autres !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 février 2014
    Le sujet d'Un beau dimanche, si l'on s'en tient à sa conclusion, serait la rencontre de deux personnages qui, le temps un week-end, quittent le poste ou la fonction qu'ils occupent pour vivre un peu. Mais au lieu de donner à voir cette rencontre, d'en faire l'événement du film, Nicole Garcia et Jacques Fieschi, son coscénariste, ont d'abord créé des types sociaux, visiblement dessinés après relecture de l'intégrale de Pierre Bourdieu. D'où l'impression d'un film très scolaire, où se lit constamment la volonté de montrer ce qui distingue les personnages, qu'il s'agisse de tatouages, de Porsche ou de polos Lacoste. Comme dans "La Vie d'Adèle", "Un beau dimanche" n'existe que par ce qui oppose ses chapitres, très nettement visibles: d'un côté la rencontre entre la serveuse (Louise Bourgoin) et l'instit (Pierre Rochefort), de l'autre les retrouvailles avec la famille bourgeoise de l'instit, qui disqualifient tout ce que le film a construit précédemment. Exclue du cercle bourgeois, où l'on parle d'écoles préparatoires, d'aviron et de questions d'héritage, Sandra la serveuse, va dans la cuisine, où elle replie des nappes. Chacun doit être à sa place.
    Une tel mode de représentation ne serait pas écoeurant si la réalisatrice assumait son point de vue bourgeois mais le film adopte plutôt la "stratégie d'humilité" décrite par Emmanuel Carrère dans "D'autres vies que la mienne", laquelle consiste, comme l'écrit Carrère, à "favoriser le petit" pour flatter sa vanité d'auteur, jouer à être celui qui pose un regard juste sur les gens modestes. Croyant être juste, Nicole Garcia filme donc une nuit d'amour dans un Formule 1, demande à son actrice principale de porter des vêtements immondes et de les salir ensuite en mangeant des écrevisses : on a vu à peu près la même chose dans "La Vie d'Adèle", mais le film de Kechiche arrivait tout de même à organiser la rencontre d'Adèle et d'Emma, tandis qu'à la fin de ce "beau dimanche", on peut se demander ce qui a été partagé par les personnages et le spectateur. Entre une soirée bowling aux alentours de Palavas (où tout dégénère à cause d'un mauvais mélange d'alcool et de médicaments) et un repas plombant chez les bourgeois (conçu évidemment comme un moment de catharsis), ce dimanche était bel et bien pourri.
    Serge V
    Serge V

    81 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2014
    un film long ,très long , un scénario sans intérêt bourré d'invraisemblances , des clichés à foison , des personnages caricaturaux ,quelle déception mais encore merci aux critiques de presse qui m'ont poussé à aller voir ce très beau film !!!!
    Zoé B.
    Zoé B.

    441 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2014
    Ça commence par une drôle de scène, à la fois intrigante (mais on verra plus tard comment elle se rattache au récit) et insupportablement chahutée : un squat au petit matin évacué par la police. Caméra tremblante, lumière et cadre indécis… Les visages comme l’action sont à peine lisibles. On se demande où on est. Loin en tout cas des promesses de l’affiche ou de la bande-annonce... Et puis, et puis le film démarre, déroulant le beau scénario de Nicole Garcia et Jacques Fieschi. Nous suivons Baptiste, professeur des écoles, apparemment ravi de son statut de remplaçant. Un type tout en retenue – sympa mais distant, solitaire même, pas bavard pour un sou, et visiblement sans ambition. Plutôt contemplatif aussi. Le film reste d’ailleurs constamment dans son point de vue : c’est par ses yeux que nous découvrons les autres protagonistes. Des yeux que Nicole Garcia filme donc beaucoup, souvent en gros plan, tandis que Baptiste se tient à la limite de l’ombre, juste à l’orée des hautes lumières de ce beau week-end de Pentecôte. Pas mal de caméra à l’épaule (mais singulièrement mieux maitrisée que dans le prologue), une photo assez remarquable même (Pierre Milon aux manettes), et une réalisation simple, apaisée, attentive surtout à rendre compte de la petite météo des personnages. Avec "Un beau Dimanche", Nicole Garcia explore à nouveau son terrain de prédilection : les liens familiaux. Ce 7ème long-métrage peut d’ailleurs apparaître comme une espèce de cross-over de ses deux premiers films, "Un week-end sur deux" et "Le fils préféré". Louise Bourgoin y succède à Nathalie Baye, Pierre Rochefort à Bernard Giraudeau. Il parait que que Pierre Rochefort (deux fois "fils de") ne se destinait pas au métier de comédien. Il est la grande révélation du film, tant est sensible son interprétation de Baptiste, personnage secret et mutique, abîmé et bienveillant. Mais le reste du casting est irréprochable - c’est depuis toujours la grande force de Nicole Garcia. Mention spéciale à Dominique Sanda (que je n’avais pas revue depuis "Les Rivières pourpres"), ici dans le rôle de la mère, dure, fermée, inflexible. La scène de son affrontement avec Baptiste est un sommet d’émotion. Et de justesse. Alors oui, on pourra reprocher aux 2 scénaristes une certaine désinvolture. Comment, tout à leur histoire de saisonniers, ils ont imaginé qu’un instit remplaçant pouvait se ballader partout en France (alors qu’il est attaché à son département), Un coup à Bourges, un coup à Lyon, cette fois au Vigan. L’an prochain pourquoi pas aux Antilles ? Ou comment un directeur d’école pouvait décider de créer une classe supplémentaire et la confier à la personne de son choix, comme un restaurateur rajoute des tables ou engage un extra (ces décisions appartiennent évidemment à l’Académie). De même, on pourra s’étonner du personnel pléthorique du restaurant de plage. Pratique pour réussir un joli plan sur le ballet des petites mains préparant le service, mais pas très vraisemblable. C’est vrai, "Un beau dimanche" est truffé comme ça d’erreurs ou d’invraisemblances. Etrangement, elles ont toutes glissé sur moi aussi vite que je les débusquais. En fait, je n’avais d’yeux que pour les yeux de Baptiste, ce regard triste, un peu absent, qui marque pourtant son incroyable présence au monde. La justesse parfois se contrefout de la vraisemblance.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 février 2014
    Après un départ un peu bizarre, mais qui me semblait prometteur, ce film s'étire en longueur sur un scénario très conventionnel, avec un déroulement bizarre, ainsi que des scènes ou des situations pas très crédibles. Il n'y a guère de cohérence là-dedans... Je ne sais pas trop pourquoi, mais a fin du film (les retrouvailles du "fils indigne" avec sa famille fortunée) m'a fait penser au "Charme discret de la bourgeoisie"... A la limite du ridicule ! Bref, un beau ratage à mon avis, avec des acteurs manquant totalement de charisme et jouant à côté de la plaque.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2014
    Baptiste Cambière (Pierre Rochefort), qui semble avoir zoné un temps (prologue), est instituteur remplaçant. W-e de Pentecôte : il est au Vigan (Gard), en charge d'une classe de CM2. Il se propose pour garder l'un de ses élèves, Mathias, constatant : 1) que son père a oublié d'aller le récupérer après la classe, 2) l'ayant amené au domicile paternel en scooter, que ledit géniteur, qui paraît gagner sa vie d'une façon non-conventionnelle (vaguement courtier en voitures de luxe), est fort embarrassé du gamin. Dès le samedi matin, il se laisse convaincre d'aller au bord de la mer, à Maguelone (Hérault). Il découvre ainsi l'existence de Sandra (Louise Bourgoin), la mère de Mathias, qui gagne sa vie comme serveuse dans un restaurant de plage. Paraît un (grand) rien paumée, et a des (gros) soucis avec 2 individus louches. Cette première partie du nouveau film de Nicole Garcia, réalisatrice (son 7e, depuis 1990, et "Un w-e sur 2") a, sur l'argument, tout d'un épisode de "L'Instit" (série télévisée diffusée de 1993 à 2005 sur le service public, avec Gérard Klein dans le rôle-titre). Sauf que Baptiste, jeune trentenaire plutôt réservé, voire taciturne, révèle assez vite un côté sombre, permettant déjà de faire le lien avec le prologue.
    La deuxième partie est nettement plus intéressante, sur fond de secret de famille (richissime et grande-bourgeoise) au bout d'un (court) passage en road-movie, vers la région toulousaine. Et mieux venue sur la forme. Baptiste est alors dans une partie de fils réprouvé assez réussie, entre orgie d'écrevisses, parties de tennis et apartés avec frères, soeur et mère (excellente idée d'avoir distribué la "Femme douce", Dominique Sanda, revenue pour l'occasion de son exil sud-américain, dans un rôle où son phrasé unique fait merveille quand elle campe Liliane Cambière, une génitrice distraite selon ses dires, fantasque et décalée plutôt, ce qui permet de mieux cerner ce "fils préféré" de son défunt mari qu'est Baptiste, qui tient surtout d'elle !), pendant que Sandra, la prolétaire, n'est reconnue (comme l'une des leurs) que par les membres de la domesticité.
    Histoire donc inégale, mais pas dépourvue d'attraits. Belle photo, éclairages soignés. Pierre Rochefort (double "fils de", à propos duquel on se prend à admirer les effets de la génétique - il a beaucoup d'un père qui ne l'a pas élevé) est très prometteur, et Louise Bourgoin acceptable. La moyenne : 2,5/5.
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    25 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2014
    Vivement lundi !
    Pour expliquer le monde du travail on a toujours pu compter sur les personnalités politiques qui n'ont jamais mis les pieds dans le monde l'emploi, pour nous parler de la classe moyenne nous avons le droit aux films "hors sujet" de Nicole Garcia.
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2014
    Voilà un film qui commence plan-plan et qui peu à peu, avec une grande intelligence et beaucoup de subtilité, nous fait pénétrer parallèlement dans deux mondes si socialement éloignés qu'ils en ignorent les codes, chacun de leur côté. La peinture de la bourgeoisie n'est, pour une fois, ni manichéenne, ni caricaturée. La vision, par ailleurs, du monde de la précarité, des petits boulots et des petits voyous est si vraie qu'on ne peut que s'enthousiasmer de la composition d'une Louise Bourgoin exceptionnelle et bluffante dans un rôle de pauvre fille trop vite grandie dans un monde sans pitié. Quant à Pierre Rochefort, le pistonné qu'on attendait au tournant, il est la révélation de l'année, tout en retenue et en finesse. Nicole Garcia réalise ici son meilleur film.
    Caine78
    Caine78

    5 989 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    Nicole Garcia, je n'adore jamais, mais c'est souvent intéressant, celle-ci ne sacrifiant jamais le fond pour la forme et vice-versa. « Un beau dimanche » est peut-être même l'un de ses films les plus aboutis, notamment à travers sa construction originale et ses personnages globalement bien écrits. On a beau trouvé la fascination de notre héros pour Louise Bourgoin légèrement excessive, le duo n'en dégage pas moins une vraie sensualité et détonne quelque peu face aux couples lisses que l'on a désormais souvent l'occasion de croiser au cinéma. L'autre force du film, c'est de nous cacher jusqu'à la moitié du récit vers quelle voie souhaite se diriger la réalisatrice, commençant en œuvre sociale pour continuer vers l'éducatif, puis vers le polar et enfin le « drame familial ». D'autant que pour l'occasion, l'opposition n'est pas trop caricaturale, et si la (très) haute bourgeoisie n'en sort pas grandie, les points de vue des uns et des autres sont plutôt bien montrés, renforcé par une interprétation convaincante, l'excellent Pierre Rochefort en tête (comme quoi, le talent peut être parfois héréditaire!), le tout s'achevant sur un beau plan laissant sur une agréable sensation d'apaisement. Pas de quoi sauter au plafond donc, et on pourra toujours s'étonner de détails parfois curieux, mais voilà un bon film français, ayant des choses à dire et le faisant intelligemment : moi, je prends.
    aymericl
    aymericl

    13 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Une catastrophe signée Nicole Garcia. Il n'y a pas grand chose à dire de ce film... Il se passe rien et tout est fade. Les acteurs sont fades, la mise en scène est fade, le scénario est inintéressant. J'ai vraiment eu du mal à tenir jusqu'à la fin de ce dimanche merdique. Ne perdez pas votre temps en visionnant ce film.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 février 2014
    Mine de rien, Un beau dimanche est déjà le 7ème film réalisé par la comédienne Nicole Garcia. Le premier, c'était "Un week-end sur deux", il y a presque 24 ans. Comme d'habitude, elle a écrit le scénario avec Jacques Fieschi. Comme d'habitude, il est question de filiation, de secret familial. Jusqu'à présent, Nicole Garcia n'avait jamais fait preuve d'un talent extraordinaire en tant que réalisatrice. Avec "Un beau dimanche", elle est carrément au niveau le plus bas en terme de cinéma à la française (qu'on dit être) de qualité : une histoire sans grand intérêt, à laquelle on ne croit pas une minute tellement c'est bourré d'invraisemblances, couplée à des dialogues qui sonnent faux pratiquement tout le temps ! Lorsqu'on pense aux nombreux films qui n'ont pas pu voir le jour ou qui ont été mal distribués par manque de moyens financiers, on est en droit d'être amer de constater qu'un budget non négligeable soit parti s'égarer dans une production aussi médiocre, même si, on se demande comment, le jeu des comédiens arrive quand même à surnager au milieu du désastre.
    hulot02
    hulot02

    15 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2014
    Un véritable naufrage ... Couvert par une critique d'une inquiétante complaisance, Nicole Garcia livre ici un pensum indigeste assez désagréable. Cet enchainement de péripéties aussi incrédibles que caricaturales possède la finesse d'une enclume. Le portrait que la réalisatrice fait de ses personnages et les situations dans lesquelles elle les fait évoluer semblent venus d'une autre galaxie. Poirotant dans une voiture pendant de longues minutes, Louise Bourgoin s'exclame un brin agacée à la personne venant la libérer "Qu'est ce que c'est que cette connerie ?". Difficile de résumer le film mieux qu'elle ne le fait ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 février 2014
    Vu en avant-première. Franchement insupportable. Un film anémique remplie de bon sentiments et de bonne morale bobo : l'argent c'est sale et ça rend les gens méchant. Fort de cette morale, Nicole Garcia n'a peut-être pas payé le fils qu'elle a eu avec Jean Rochefort à qui elle a offert le premier rôle ?
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2014
    Ouais bof, ya rien de bien intéressant la dedans. C'est trop fade.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2014
    Le film débute par une scène choc très éloignée du côté estival de l'affiche. Au petit matin, au milieu de chiens énervés, des corps ensommeillés à même le sol sous des couvertures miteuses, sont soudain rudoyés par la police pour une évacuation manu-militari. Nous voilà prévenus, on va voir ce qu'on va voir, Mme Garcia a quitté la "Place Vendôme" et troque les diamants pour la canette de bière de chez Lidl. Une plongée dans la France d'en bas nous attend. Effectivement, après le générique, nous voilà dans une autre zone populaire, une école publique ! Et tout de suite ça se gâte ! Pas de chance pour Mme Nicole, je suis instit ! Et les invraisemblances s'enfilent les unes après les autres. Je laisse de côté la poubelle à usage unique jetée dans le container par le héros, une petite erreur de mise en scène mais j'ai tiqué sur le fonctionnement des remplacements dans les écoles et de l'offre faite par le directeur à son remplaçant. Non Mme Garcia, non Mr Fieschi (l'autre scénariste), on ne créé pas un CM2 à la tête du client même si celui-ci est beau et sympathique. Je pinaille vous allez me dire, il faut être un peu romanesque et se laisser aller.... Ok, je tourne la page sur ce manque de crédibilité et je regarde la suite, dialoguée sans doute par les CM2 punis lors d'une récréation (c'est pour expliquer le manque d'inspiration et de naturel du rendu final) car quelques scènes plus tard, notre héros se retrouve à garder durant le week-end un gamin de sa classe. On ne le sait pas assez, mais les pauvres sont de sales gens qui ne peuvent même pas s'occuper de leur mômes, ils ont soit à travailler comme des bêtes (normal, pour gagner plus) soit à tremper dans un commerce louche de bagnoles (pour briller plus parce qu'ici il s'agit de belles cylindrées). Bref, notre jeune instit fait la nounou. Pas grave, il a 30 ans, un physique de rêve et n'a justement rien à faire durant son congé de fin de semaine.
    C'est bien beau un gamin à la maison, mais comme il a une mère pas loin, serveuse dans un resto de bord de mer, autant aller lui ramener son rejeton ! La mère, c'est Louise Bourgoin. Elle a plein de soucis la pauvre. Elle trime dur mais est harcelée par deux méchants garçons à qui elle doit du fric, 50 000 euros pour le bail d'un petit commerce à Saint Barth !!!??!!! ( une serviette de plage sans doute où elle vendait quelques colifichets....) Bref, c'est la panade totale. Elle a la mine sombre, très sombre. Louise Bourgoin fait très bien la gueule et l'oeil noir. L'instit s'incruste et sans trop savoir pourquoi ni comment, finit par aller passer la soirée avec elle dans un bar, s'alcooliser et devenir violent. Là, Louise Bourgoin, fronce toujours le sourcil mais est intriguée... Il est bizarre ce mec non ? Nous on le devinait depuis un moment, Mme Nicole essayait de nous le faire deviner entre deux scènes soit disant naturelles ( Louise est pauvre, elle met donc au frais les bières par pack de 20. Louise est pauvre, elle a des goûts vestimentaires de chiotte et essaie de vendre d'immondes gilets en acrylique, ...). Mais soudain, entre deux sanglots de Louise qui pense tout quitter pour Barcelone pour cause de non-solvabilité, l'instit a une idée, il sait où trouver l'argent. Il va aller le demander à sa famille qui est richissime. Et hop, après le sous-prolétariat, bienvenue chez les immensément riches ! Je ne raconte pas la suite mais je vous rassure, Mme Garcia a le sens de l'équité. Si le milieu ouvrier était une succession de clichés, celui des nantis aussi ! Ah les gazons, les buis, les tennis, les cuisines comme au début du 20éme siècle, les polos Lacoste, .... Un vrai collier (de perles, bien sûr).
    L'histoire est tarte à souhait, mal fichue, pas crédible pour deux sous.
    La suite sur le blog
    Les meilleurs films de tous les temps
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