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    Le Labyrinthe du silence
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    264 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Qu'il est agréable parfois de voir un bon film académique ! Dans Le labyrinthe du silence, vous chercherez en vain une quelconque originalité du point de vue cinématographique. L'histoire qu'il raconte est par contre passionnante, les acteurs excellents, et le scénario formidablement écrit.

    Nous sommes en 1958 en Allemagne, et peu d'Allemands connaissent le nom d'Auschwitz. Un jeune procureur va être amené, par un concours de circonstances improbable, à s'intéresser au sujet. Cette quête menée au départ par ambition va se transformer peu à peu en réflexion sur son pays, sa famille et ses valeurs.

    Le film brille par de nombreuses facettes : il refuse obstinément de sombrer dans le sentimentalisme de bas étage, évite soigneusement toute une série de défauts inhérents à ce type de reconstitution (les intrigues privées sur-représentées, les arrangements avec l'histoire, les raccourcis faciles) et propose une reconstitution du début des années 60 admirable.

    Le labyrinthe du silence est beau, émouvant, et diablement intéressant. Allez-y de ma part.
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2015
    Une cour de récréation. 1958. Des enseignants discutent entourés par des élèves affairés à leurs jeux d’enfants. Un homme passe dans la rue et cherche du feu pour allumer sa cigarette. L’un des instituteurs s’avance et lui tend un briquet à travers la grille. L’homme dans la rue se recule, pétrifié d’effroi : il reconnait un signe nazi sur son bras et, en levant la tête, l’un des bourreaux du camp d’Auschwitz… La première scène du film, d’une puissance rare, est parfaitement évocatrice de tout ce qui va suivre et nous emmène sur le terrain d’un sujet brûlant mais passionnant.
    « Le Labyrinthe du silence » est un thriller historique davantage que juridique car on ne verra pas les fameux procès de Francfort de 1963 mais les évènements qui vont le précéder. Inspiré de faits réels et tragiques, le long-métrage est certes un premier film, mais costaud en tous points : une réalisation racée et propre en totale adéquation avec le sujet, des interprètes convaincants et surtout il se révèle être un véritable et utile réquisitoire contre l’oubli. Le protagoniste principal va réveiller les fantômes du passé et remettre à jour la barbarie nazie dans une Allemagne de l’Ouest, guère encline à se rappeler. En effet, les quelques condamnés des procès de Nuremberg suffirent à l’époque apaiser la honte du peuple allemand. Mais les horreurs perpétrées dans les camps vont réveiller certaines consciences et ce film montre parfaitement cela avec une minutie exemplaire, qu’elle soit historique ou cinématographique.
    On voit bien, notamment dans certains dialogues précis et évocateurs, que les nazis se trouvaient partout et qu’il fut parfois difficile de dire qui était coupable d’exactions, d’obéissance simple ou carrément de meurtres. Et de ce fait, d’établir une ligne juridique claire. Mais surtout, que beaucoup de gens à cette époque véhiculaient même en silence dans leurs esprits et dans leurs cœurs, l’idéologie nazie. On ressent donc à travers « La Labyrinthe du silence » un véritable travail de recherche qui le hisse au-delà du simple divertissement et c’est une gageure.
    Le film établit un pont avec le long-métrage argentin tout aussi réussi « Le médecin de famille » qui, lui, traitait de la fuite des dignitaires nazis dans les dictatures sud-américaines. Le médecin nazi Mengel était en ligne de mire tout comme ici. Dans les deux cas, ce sont des œuvres totalement captivantes qui ont le mérite de rouvrir des pages de l’Histoire que beaucoup ont tendance à oublier. C’est autant un grand et beau film qu’un film nécessaire sur le devoir de mémoire, dont certaines scènes, poignantes mais pudiques, nous font retenir nos larmes.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Certains films sont plus importants que d'autres. Et ce n'est pas toujours pour des raisons formelles mais parce que leur sujet est essentiel et permet de rappeler des événements peu connus de l'Histoire. Ainsi, le procès de Francfort, dans les années 60, le premier au monde où un pays jugeait ses propres criminels de guerre. Un tournant dans l'histoire de la RFA qui en finissait avec des années d'amnésie volontaire. Le labyrinthe du silence raconte comment l'instruction put avoir lieu après une enquête minutieuse en butte à l'hostilité de la majeure partie de l'opinion, jusqu'au président Adenauer qui souhaitait que l'on ne revienne plus sur cette période abominable. Le film de Giulio Ricciarelli, s'il n'est pas remarquable pour sa mise en scène, l'est pour son scénario, qui prend certes des libertés avec la vérité des faits (le personnage du procureur rassemble les traits de trois hommes qui ont mené à bien cette tâche titanesque), mais se révèle fidèle au processus dans ses grandes lignes en évitant tout dogmatisme ou démagogie. Le portrait de l'Allemagne de l'après-guerre est particulièrement saisissant avec cet argument largement entendu à l'époque ; "Voulez-vous que tous les jeunes allemands se demandent si leur père est un meurtrier ?" En mélangeant quelques éléments de fiction à la réalité, en rendant cette quête de justice viscérale, Le labyrinthe du silence ne s'érige pas seulement en oeuvre pédagogique. Il vise aussi le devoir de mémoire et l'hommage aux victimes anonymes d'un système barbare. Et ce n'est pas de culpabilité allemande qu'il s'agit en définitive mais d'un propos universel sur la mécanique de l'horreur et sa facilité à s'imposer au plus grand nombre dans sa terreur anesthésiante que l'on préfère occulter une fois reléguée dans le passé.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Je vais lui reconnaître une chose à ce film, c’est qu’au moins, il est fait avec de bonnes intentions. J’irais même jusqu’à dire qu’il est cohérent avec lui-même et que, du coup, il saura satisfaire le public qui est sensible à ce genre de cinéma. Parce que oui, je trouve quand même que, l’un dans l’autre, il a des qualités de « Labyrinthe du silence ». Dans la lignée des grandes fresques historiques qui flirtent souvent avec les Oscars, on a là un film sobre, classique et maitrisé dans sa forme pour nous parler d’un sujet digne d’être mis en lumière : la vraie-fausse dénazification de l’Allemagne. Alors, après avoir dit ça, peut-être vous étonnerez-vous de ma note bien basse par rapport à une telle énonciation de qualificatifs. Seulement voilà, j’avoue noter avec mon cœur et moi, mon cœur, dans ce labyrinthe du silence, il s’est vite égaré dans les impasses de l’ennui. Parce que bon, l’air de rien, une fois le les vingt premières minutes passées, le film a quand même dit ce qu’il avait à dire et fait ce qu’il avait à faire. Après, c’est simplement de l’illustration sans que de nouvelles arcanes ne soient réellement explorées. Et pour tenir sur la durée, Giullio Ricciarelli ne compte que sur l’émotion. Ainsi les protagonistes enchaînent les mêmes situations à base de « Ah bon ? Il y a eu Auschwitz ? Oh c’est triste ! » ou bien encore de « Et dire que maintenant ce SS est devenu un monsieur tout-le-monde et que la société préfère fermer les yeux ! ». Or, chez moi, ce genre de démarche, ça finit généralement par produire l’effet inverse de celui qui était recherché. Personnellement je n’ai pas besoin qu’on me repasse sans cesse la même couche d’indignation pour que je m’indigne, pour que je m’émeuve, pour que je cherche à comprendre et à explorer l’âme humaine. Or, le problème de ce « Labyrinthe du silence » c’est qu’il se limite très rapidement qu'à ça : répéter ce schéma en boucle sans jamais oser se mouiller, sans jamais oser montrer, sans jamais chercher à creuser plus loin que cette simple indignation de surface. Et au final, ce film je finis par lui en vouloir. Je lui en veux d’avoir été aussi timoré dans le propos et d’avoir été aussi fainéant dans la forme. Un tel sujet, ça méritait plus qu’une heure et demie de bla-bla et de démonstrations de personnages tantôt tristes, tantôt indignés. Alors après, certains aimeront sûrement, et tant mieux pour eux. Maintenant voilà, pour ceux qui nourrissent certaines exigences en termes d’audace et de savoir-faire, ils risquent vite de se perdre dans ce labyrinthe de la tiédeur…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Ce que l’on remarque tout de suite, c’est la sobriété de la mise en scène que certains pourraient trouver un poil mécanique, mais qui est super efficace (travelling arrière sur une porte fermée pour s'éloigner d’une vérité douloureuse, des ellipses sur certains témoignages des victimes des camps plutôt classe car d’autres auraient profiter du “pathos”).

    L’histoire est racontée à travers celle de Radmann qui est en fait est un personnage créé à partir de plusieurs personnes ayant réellement existé. Le réalisateur réussit grâce à lui à nous embarquer dans sa quête. Il s’agit de l’archétype du héros au sens de Joseph Campbell (“Le Héros aux mille et un visages”), passe par des stades bien définis tels que la partance, l’initiation et le retour. On suit ce héros ce qui donne un point d’ancrage et d’identification au spectateur. Beaucoup de sous-thèmes sont abordés au delà du pitch : faut-il cacher une certaine vérité quand l’équilibre est fragile ? Quelle dévotion consacrer à son travail - même si celui-ci concerne un sujet aussi grave - par rapport au sacrifice que cela représente pour sa vie et son épanouissement personnel ? La relation père/fils, la confrontation d’une certaine conception de la morale face à la réalité de la vie.

    Le réalisateur évite que son récit soit totalement manichéen. On y retrouve tous les points de vue : le fils de résistant, les familles déportées, ceux qui nient, ceux qui ne pensent pas qu’ils faillent creuser, ceux qui ont été nazis par conviction ou par "survie". (lire la suite sur le blog)
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    un film magistral tenu d'un bout à l'autre par un jeune procureur d'une justesse extraordinaire. sans voyeurisme, sans image choquante et pourtant tout est dit et vu. aucun moment insensible. un vrai chef d'œuvre qui ne permet pas l'oubli de cette horrible période.
    reymi586
    reymi586

    399 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Passionné par cette période, j'ai trouvé ce film super intéressant et super intelligent. Le film pose vraiment les bonnes questions et montre un moment important de l'histoire de l'Allemagne d'aujourd'hui avec cet éveil des consciences amenés par quelques hommes. Rien à redire, c'est le film du moment à voir en salle.
    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    15 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, beaucoup d’allemands ignorent encore l’existence des camps de concentrations. Beaucoup aussi se taisent. Deux obstacles qu’un jeune procureur entend soulever pour dire au monde la vérité. Cette histoire vraie qui conduira au procès d’Auschwitz reprend ici ses droits et son devoir de mémoire au sein d’une œuvre formellement classique, mais si prenante qu’il ne faut pas tergiverser. Ce que fait le réalisateur allemand, et d’origine italienne Giulio Ricciarelli , reprenant avec son héros, le jeune procureur Radmann, l’investigation nécessaire à la vérité. Un procureur encore bien fragile face à la chape de plomb posée sur cette période. La traque du Dr Mengele est à cet égard significatives. Réseau, complicité, tout un système s’active pour ne pas « rouvrir les plaies. (… ) Chaque fils allemand doit-il se demander si son père est un assassin ? » interroge un ancien nazi. Le film fournit une réponse éloquente.
    Pour en savoir plus
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2020
    À Francfort, à la fin des années cinquante, un jeune procureur enquête sur les crimes contre l’humanité commis à Auschwitz. Dix ans après le procès de Nuremberg, c’est la première fois que la justice allemande accepte de regarder son passé en face.
    Le cinéma allemand – ou du moins celui qu’on connaît en France – n’en finit pas de revisiter l’histoire contemporaine : "La Vie des autres", "Good Bye, Lenin !", "Barbara", "Phoenix", "Fritz Bauer, un héros allemand", "Elser, un héros ordinaire", "L’Œuvre sans auteur", "La Révolution silencieuse", "Le Vent de la liberté" … La liste est longue.

    "Le Labyrinthe du silence" révèle une monstruosité : en 1958, le nom d’Auschwitz ne signifiait rien à la majorité des Allemands (de l’Ouest). La priorité était à la reconstruction. Elle nécessitait de tourner la page du passé et de taire la compromission des Allemands dans les crimes nazis.

    "Le Labyrinthe du silence" raconte la préparation du procès de Francfort de 1963-1965 qui a révélé à l’opinion publique allemande le génocide juif et la responsabilité des soldats allemands dans son exécution.

    Pour donner plus de force à son sujet, le réalisateur a fondu les figures des trois procureurs en une seule : un jeune et brillant juriste, épris de vérité, mais dont le passé familial cache de lourds secrets.

    Le film est d’un classicisme éprouvé, suivant méthodiquement les étapes de l’enquête judiciaire, avec son lot de gentils (la fraîche fiancée, la secrétaire dévouée…) et de méchants (l’opportuniste procureur en chef, le méchant Nazi reconverti dans l’industrie…). Il relève la gageure de filmer les témoignages des survivants – témoignages archi-connus dont la répétition aurait fatalement lassé – sans leur laisser la parole : la caméra s’éloigne de la salle, la musique se fait plus grave, la porte se referme… jusqu’à ce que la greffière ne la rouvre, écrasée par le chagrin des confessions qu’elle vient de retranscrire.

    Cette mise en scène trop classique, le jeu des acteurs trop lisse, l’histoire trop manichéenne sont les écueils que ce sujet en or ne parvient pas à éviter.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Hasard du calendrier: c'est au moment même où est jugé à Lunebourg, dans le nord de l'Allemagne, Oskar Gröning, l'ex-comptable du camp d'Auschwitz, (probablement le dernier procès d'un nazi), que sort sur nos écrans ce film. Premier long-métrage du réalisateur germano-italien Giulio Ricciarelli, "Le Labyrinthe du silence" retrace minutieusement l'enquête menée à la fin des années 50 par quelques acharnés afin de confondre des criminels de ce même camp d'Auschwitz et de les traduire en justice. C'est grâce à leur ténacité qu'ont pu être jugé 19 anciens SS lors du procès qui s'est tenu à Francfort entre 1963 et 1965.
    Mais, avant d'en arriver au procès, il a fallu bien du courage et de la volonté à la poignée d'hommes qui s'était juré de briser la chape de silence qui s'était abattue sur l'Allemagne de ces années-là. A la fin des années 50, personne ne voulait plus s'encombrer du passé nazi. Konrad Adenauer lui-même estimait qu'il convenait de tourner la page. Et les jeunes générations ne connaissaient pas même le nom d'Auschwitz.
    Si tout a changé et si le procès de Francfort a pu avoir lieu, c'est parce qu'un procureur du nom de Johann Radmann, qui s'ennuyait à ne traiter que de banales infractions de la route, s'est, par un concours de circonstances, pris de passion pour cette cause. Soutenu par sa hiérarchie et par quelques collègues, il s'est battu contre tous les obstacles, toutes les inerties et toutes les menaces, afin de mener à bien un devoir de justice qui s'est révélé, au fil de l'enquête, être aussi et surtout un devoir de mémoire.
    Car il ne suffisait pas de retrouver les noms des criminels du camp d'Auschwitz, mais il fallait aussi retrouver des témoins, des rescapés, et les convaincre de s'exprimer. Ce n'était pas chose facile, il s'en fallait de beaucoup. Le film s'attarde assez longuement sur l'un d'eux, un homme ayant perdu sa femme et ses deux filles, des jumelles, emportées dans l'horreur par le sinistre tortionnaire Josef Mengele. "Dieu était absent à Auschwitz", dit-il à Johann Radmann, avant de le supplier de se rendre sur place et de dire en son nom le Kaddish qu'il n'avait pas pu prononcer jusque là pour ses filles, lui-même étant malade et ne pouvant plus entreprendre le voyage.
    C'est un film passionnant, captivant et émouvant qu'a réalisé Giulio Ricciarelli. Un film dossier qui échappe à peu près complètement à la pesanteur qui encombre parfois ce genre-là. Ici, on ne s'ennuie pas une seconde et on se dit que les quelques acharnés qui ont osé réveiller une Allemagne amnésique en la confrontant à son passé récent méritaient bien cet hommage. 8/10
    pierrepp
    pierrepp

    13 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2015
    film historique avec beaucoup de suspense et au final l'émotion qui nous envahie...en plus, belle reconstitution, acteurs charismatiques : une réussite
    Kverketo
    Kverketo

    6 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Très bon film. On comprend mieux le rapport au camp dans la mentalité de cette époque, où beaucoup de nazis vivaient encore... Il y a peu d'originalité dans la mise en scène mais ceci dit, elle est factuelle, sans sentimentalisme, sans sur représentation du privé. Le scénario est très bien construit. Les acteurs sont très juste dans leurs interprétations.
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    Un film qui met au jour les enquêtes qui aboutiront en 1963 au Procès de Francfort au cours duquel la justice allemande jugea pour la première fois ses criminels de guerre. Une réalisation au fort potentiel qui mise malheureusement sur une mise en scène très appliquée mais non moins trop académique et lente, laissant apparaître de terribles longueurs. L’émotion n’est également pas très perceptible et personnages comme décors sont ternes. Un drame historique documenté qui pose des questions intéressantes comme celle de la responsabilité, mais dont le traitement, naïf et convenu, ne permet pas une franche immersion !
    elbandito
    elbandito

    313 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2017
    Une enquête foisonnante et documentée qui dévoile qu’il aura fallu treize années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour que les Allemands jugent enfin nécessaire de pourchasser les SS pour leurs crimes passés, afin de pouvoir se tourner enfin vers un avenir plus sain et bâtir une réelle démocratie. Mais, sorti du duo d’acteurs principal percutant, les seconds rôles sonnent faux et le style germanique trop théâtral à mon gout font qu’il est difficile de s’accrocher jusqu’au bout de ce film pourtant nécessaire.
    benjuju
    benjuju

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Un Grand film, des acteurs de talent, une histoire retracee avec habileté. Le courage de stanmann , de kirsch et de gnielka nous donnent foi dans la grandeur humaine, bravo et merci
    Les meilleurs films de tous les temps
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