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Artriste
92 abonnés
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4,0
Publiée le 31 octobre 2020
Avec Le Cas Richard Jewell, Clint Eastwood nous offres un joli film sur une affaire qui a marqué les Etats-Unis. En effet on va suivre ici le procès fait à ce monsieur qui est passé du statut de héros à celui de criminel très rapidement. Il faut dire que c’était un homme facile à attaquer vu qu'il traînait quelques casseroles qui ont fait de lui le coupable idéal et vu sa personnalité. Car oui on découvre que Richard Jewell était un homme trop gentil, poli et soumis aux autorités. C'était un homme certes un peu simple mais qui avait un cœur énorme rempli de bienveillance et qui prenait trop à cœur son travail qui consiste à protéger les autres. C’était un homme touchant, trop franc, assez sociable et qui parlait facilement ce qui lui jouait des tours. Et d'ailleurs le FBI ne s'en ai pas privé quand on voit l'acharnement dont il a été victime de la part de ces derniers mais aussi de la part de la machine médiatique qui s'emballe beaucoup trop vite. Evidemment il va se voir dépasser par les événements mais heureusement pour lui il peut compter sur quelques personnes pour l'aider à se sortir de cet enfer. Déjà en premier lieu le soutien de sa maman qui est toujours présente pour lui alors qu'elle même subit les événements de plein fouet étant donné qu'ils vivent tous les deux ensemble. Mais aussi il va pouvoir compter sur son avocat qui même s'il s'avère être haut en couleur, reste une personne de confiance et sincère avec son client. Les personnages sont réussis même si le rôle de la journaliste fouille merde qui joue de son pouvoir de séduction agace légèrement. Les acteurs qui campent ces rôles sont tous à la hauteur avec à leur tête un Paul Walter Hauser qui rend un magnifique hommage à Richard Jewell de par sa prestation. Les dialogues eux sont d'une belle justesse et arrivent à émouvoir notamment dans la dernière ligne droite avecspoiler: le discours de la maman face à la presse qui est très touchant. Petite déception au niveau de la réalisation de Monsieur Eastwood que je trouve assez plate et sans saveur particulière mais ça n'entache pas l'histoire pour autant. Reste une b.o. discrète qui tiens son rôle ainsi qu'une fin convaincante. Je sors de ce film content que Clint Eastwood est réhabilité l'honneur de ce monsieur qui était une bonne personne et qui ne méritait bien évidemment pas toutes les choses négatives qui lui sont arrivés à travers Le Cas Richard Jewell que je ne peut que vous conseiller.
Entre lynchages médiatiques et combat pour restauré la véracité des faits, l'affaire Richard Jewell a fait beaucoup coulés d'encre à l'époque. Clint Eastwood, dresse le portrait d'un héros bafoué par les médias ayant fait son devoir en sauvant des vies, au cours d'un attentat, lors de la grandiose cérémonie d'ouverture des jeux olympiques du centenaire, à Atlanta, en 1996, devenue le souffre douleur d'une terrible injustice policière. Un biopic émotionnellement puissant qui traite son sujet avec beaucoup de pudeur et qui développe chacun de ses personnages avec soin. Paul Walter Hauser, l’interprète de Richard Jewell dans ce biopic, est parfait dans la peau d'un personnage accusé à tort qui découvre le vrai visage des forces de l'ordre qu'il admirait tant, dans un parcours initiatique à toute épreuve. Le nouveau film de Clint Eastwood, est un récit mis en scène avec humanité malgré quelques simplicité de narration, qui parvient a crée une ambiance sous haute-tension qui donne un réel impact sur la crédibilité des faits.
Autant j'aime beaucoup Clint Eastwood acteur et réalisateur, autant ce film ne laisse rien paraitre du réalisateur. Le film traine avec des rebondissements limités. Pas convaincu de la nécessité de mise en lumière de cette histoire.
À 90 ans le cinéaste Eastwood est dans une forme éblouissante. C'est ce que j'appelle du très grand cinéma, écrit de main de maître, au casting irréprochable. L'histoire, exemplaire, rend hommage à ces « invisibles » d'une Amérique encore portée par des valeurs qu'ont saccagé les politiciens et les médias à force de sensationnalisme à tout prix. Portrait d'une société aliénée, d'un monde impitoyable où tout est prétexte à la destruction de l'individu isolé ne répondant pas aux normes. Porté par le formidable Paul Walter Hauser, le génial Sam Rockwell et l'extraordinaire Katy Bates, le film est un modèle de justesse et de précision qui happe le spectateur durant plus de deux heures. On en ressort bouleversé avec cette sensation que le cinéma, quand il atteint des sommets, demeure une expérience unique qui reste gravée dans la mémoire.
grandiose comme à chaque fois avec clint eastwood. Une histoire vraie d'un heros un Monsieur Tout-le-Monde qui fut une fois dans sa vie un héros heureux et malheureux . Richard Jewell, : petit, en surpoids, un peu bébête et, naïf lorsque, après avoir accompli un acte professionnel consciencieux, ce dernier se retrouve fustigé par les médias et les autorités précisément en raison de cet acte qui l’a distingué du commun des mortels.et hélas c'es qualites vont se retourner contre lui : d’un côté nous avons une journaliste ambitieuse t obsédée par le scoop ; et de l’autre côté des agents du FBI à qui on reproche de pas savoir mieux protéger les citoyens qu’un petit agent de sécuritéer: ). Et au milieu de tout ça, nous avons un homme qui n’arrête pas de crier son innocence, aidée par un avocat sam rockwell excellent Du beau cinéma comme on l’aime :
Un anti-héro, plouc et obèse, agent de sécurité incapable de courir 200m... Un agent du F. B. I. borné et aveuglé par l'arrogance... Une journaliste prête à vendre son âme pour couvrir un scoop... Un avocat paumé et paresseux...
Et... BOOM! Un attentat terroriste va dévoiler chacun d'entre eux.
Révélant une histoire vraie, le réalisateur met en exergue une morsure médiatique, venimeuse, dont il résulte une blessure longue à cicatriser. Le tsunami médiatique emporte famille et amis, en 1996 comme aujourd'hui.
Certains associeront le F. B. I. à ce fiasco. Ce n'est pas mon avis. Le bureau a fait sont travail, peut être pas toujours avec la manière, mais il ne pouvait pas éliminer la piste 'Richard Jewell'. Notons que celui-ci n'a d'ailleurs pas été privé de liberté. Mais les opinions contraires sont respectables.
C'est justement ce(s) débat(s) que le réalisateur suscite par ces films, toujours captivants.
C'est avéré, si vous voyez << Directed and produced by Clint Eastwood >> au générique d'un film, vous risquez de vivre un grand moment de cinéma...
Le cas Richard Jewell est un excellent film de Clint Eastwood (encore un). La preuve que le cinéaste possède encore toute sa verve à l'âge de 89 ans. Le propos du film est toujours aussi fort et met le doigt sur là où ça fait mal (surtout pour le public américain). La société américaine dépeinte ici est une société devenue tellement paranoïaque que, par défaut, elle ne peut croire à la sincère gentillesse et l'héroïsme désintéressé de ses concitoyens et par du principe que ce sont en réalité des criminels en puissance. Les médias et la police sont les premiers épinglés dans ce pamphlet. Le casting est extrêmement convaincant avec notamment Paul Walter Hauser, la véritable révélation de ce film (alors qu'il semblait être condamnée à une carrière de seconds rôles). Son interprétation de ce personnage sans histoire se retrouvant du jour au lendemain sous le feu des caméras est extrêmement sincère. Sam Rockwell est impeccable (comme à son habitude depuis un bon bout de temps). Les autres acteurs sont également convaincants (Kathy Bates, Jon Hamm, Olivia Wilde). Il n'y a pas de perte de rythme et on ressent complètement le sentiment de dépossession qu'éprouve le personnage principal dans cette spirale kafkaïenne. C'est un très bon cru de Clint Eastwood.
J'ai adoré ce film. Il est bien construit, pas de temps mort et de bons acteurs. Je recommande. De l'émotion et un peu de rire. Petit bémol sur le cliché de la journaliste qui couche pour une info.
Histoire poignante. Le film est assez doux et lent mais le rendu est fort. Ça fait un peu téléfilm avec des personnages caricaturaux. Mais on reste bien accrochés.
salut, donc tire d'une histoire vrais, c'est pour quoi moi l' #Amérique et une honteux ( c'est surement pour sa que j'y mettrais pas les pieds, l’Europe et bien plus beau et plus sécurisent ) de détruire la vie d’honnête citoyen de son propre patrie pour protéger les siens de même pays, et pour le film produit par M clint eastwood de super je le conseil car il est bien fait, sauf le son qui monte par moment c'est agacent a mon gout, mais vraiment a voire !
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1,5
Publiée le 7 août 2020
Eastwood sait comment réaliser un film aux ton nationaliste subtil mais pas si subtil dans les établissements traditionnels des forces de l'ordre et des médias. Ce que ce film n'a pas couvert : Richard Jewell a refusé de parler aux autorités lorsqu'il a été interrogé pour la première fois. Il a refusé de coopérer avec la police et son histoire a changé à quelques reprises. Il a finalement été libéré du statut de suspect. Mais c'est le problème avec les films américains tout le monde peut facilement être placé dans l'une des deux catégories suivantes : bon gars et méchant. Il n'y a pas de solution intermédiaire...
Un film fabuleux, émouvant, et tiré d'une histoire véridique, aux Jeux Olympique de 1994, un héro traîné plus bas qu'un vrai couple, un film splendide.
J'ai vu un film.. brillant sur l'injustice de ce monde prise à partie entre les forces de la presse et des du FBI. C'est un film profondément humain, qui nous bouleverse par la qualité de la réalisation, du jeu des comédiens et de la thèse de la justice... On suit le déferlement de l'(in)justice sur ce pauvre homme, victime de son devoir... Non seulement il empêche un drame, mais il se trouve être accusé d'être le poseur de bombe. Il a été une victime indirecte du déferlement de l'acharnement de la presse. Paul Walter Hauser (Richard Jewell) et Sam Rockwell forment un formidable duo, soutenu par Kathy Bates, avec en face d'eux un sacré bon duo, Jon Hamm et une sexy Olivia Wilde... Clint Eastwood est un sacré réalisateur qui nous plonge dans les années 90, avec une maîtrise totale de l'époque... A croire qu'il les a vécu... ;)
Si les films du cinéaste Eastwood sont aussi passionnants, c'est qu'ils donnent à voir des personnages souvent ordinaires, en révélant toute leur complexité, loin du manichéisme dont l'acteur a été taxé à l'époque de "Dirty Harry". C'est encore le cas avec ce Richard Jewell, dont l'humanité perce le vernis de l'insignifiance.