Avis sur À fond

"À Fond", de Nicolas Benamou, donnait a priori plus l'envie de faire marche arrière, plutôt que celle de se retrouver enfermé dans un monospace bloqué a 140 km/h sur l'autoroute...
Mais pour se faire son propre avis, surtout après deux "Baby sitting" inégaux, rien ne vaut de tenter soi-même l'expérience de ce road-movie un peu particulier sur les bords !
Alors soit, le scénario ne fait pas dans la dentelle, tout comme la mise en scène y va elle aussi de ses gros sabots, José Garcia étant en tête pour l'illustrer dans son style, comme il nous le prouve déjà depuis un petit moment...
André Dussolier est aussi de la partie en père et grand-père déjanté et allumé, venant perturber cette famille en clin d'œil à la célèbre référence "Little Miss Sunshine" !
Tout en étant loin de l'humour excellent de ce must incontestable, il faut reconnaître que ce presque huis-clos dans une bombe rouge roulante (non identifiée !), devient un catalyseur de réactions en chaîne assez cocasses, aussi bien dans ce qu'il révèle dans la famille elle-même que dans tout ce qui est dommages collatéraux inévitables...
Alors sans doute la subtilité que je recherche, n'est ici pas de mise, mais en compensation, les gags quelquefois bien inspirés font assez souvent mouche !
On aurait pu rêver d'une histoire plus fouillée, tout au plus moins convenue et attendue, de situations un peu plus originales débarrassées de ces clichés, mais l'ensemble est au bout du compte bien moins catastrophique que ce que je craignais et donc une comédie à prendre pour ce qu'elle est, avec des instants franchement impayables en dépit des défauts constatés !
Tous comme ceux de la mystérieuse Medusa toute équipée et truffée d'électronique, pour laquelle je dis franchement non merci !

J’ai honte mais j’ai beaucoup ri. Pas forcément, l’humour subtil que j’affectionne, plutôt un rire-réflexe incontrôlable devant des situations toutes plus grosses les unes que les autres. J’étais allé voir ce film à reculons après ma dernière très mauvaise expérience avec José Garcia, j’ai nommé « Tout Schuss » sorti il y a moins d’un an. Le film démarre lentement mais, une fois les héros installés dans la voiture, l’humour fonctionne mieux et les gags vont crescendo, de plus en plus rapprochés : finalement le rythme des gags est synchronisé sur la vitesse de la voiture qui reste bloquée à 160 km/h. Le film m’a eu à l’usure et fait passer un très bon moment sans aucune prétention. Mention particulière dans le casting pour André Dussollier toujours au top malgré ses 70 ans.

Beaucoup ont détesté ce film, sous prétexte que le scénario est fort mince (une famille est partie en vacances à bord d’une voiture dont le régulateur de vitesse tombe subrepticement en panne, donc le père ne peut plus ni freiner ni s’arrêter). Les gags s’accumulent et ne sont pas très subtils, mais le film n’a pas été conçu pour faire réfléchir le spectateur.

Je me suis beaucoup amusé, et j’ai fort admiré la réalisation, très acrobatique, puisque tout a été tourné dans les conditions réelles du voyage. Après tout, les films de Laurel et Hardy non plus n’incitent pas à de profondes réflexions ! Et, soit dit en passant, la satire des individus obsédés de ce qu’ils appellent « la technologie » (le mot exact est « technique ») n’est pas une entreprise vaine.

« A fond » est une comédie de Nicolas Benamou (« Baby Sitting » 1 et 2). Les adeptes de son cinéma retrouveront d’ailleurs tous les ingrédients de son univers cinématographique sur fond de road movie corsé. Mélange mutant entre « Speed » et « Little Miss Sunshine », son dernier long-métrage nous entraîne sur les autoroutes françaises, une belle journée d’été, à plus de 130 Km/h.

Vaut-il le voyage ? Oui, si vous aimez l’univers de Benamou et de ses « Baby-sitting ». S’il s’inscrit dans un tout autre registre, il baigne tout de même dans la même sauce. Autrement, pour les autres, cela restera un divertissement passable avec un casting de choix mais un peu excessif à notre goût. Il faut dire que nous sommes plutôt adeptes d’un humour subtil et sobre, ce qui n’est pas le cas ici.

Le réalisateur de « Babys Sitting », Nicolas Benamou, abandonne « la bande à Fifi » pour réaliser un road movie avec José Garcia et André Dussolier dans les rôles principaux : « A Fond ». Et comme à son habitude, le réalisateur offre au public une comédie particulièrement dynamique, menée à un train d’enfer dans lequel les comédiens sont embarqués dans une voiture folle lancée à 160 Km sur une autoroute des vacances bondées. Et force est de constater que le film est une réussite quasi-totale. Car si l’introduction manque un peu d’originalité, dès lors que le spectateur se retrouve embarqué dans le véhicule, l’aventure prend son tous son sens. Car le réalisateur, qui a eût bien du mal à trouver un lieu de tournage, se lance dans un film complexe dont chaque plan de tournage est une épreuve technique. Notamment pour pouvoir conserver un rythme narratif soutenu en ayant des conditions quasi réelles et des comédiens évoluant en totale sécurité. Tout cela amène forcément une ambiance étonnante et des situations burlesques hilarantes.

Et le film fonctionne d’abord par un scénario écrit a cordeau qui tient compte du rythme de la comédie en apportant un gag toutes 2 minutes avec une certaine aisance. Car outre la tension liée au véhicule, et les péripéties d’un grand-père éternel adolescent, ce sont les seconds couteaux qui illuminent radicalement le film, à commencer par Jacky le gitan, qui subit tous les outrages du scénario et vient donner au film tout son aspect comique. Un personnage à hurler de rire, que l'on ne comprend que très peu mais dont chaque apparition fait mouche. Il y a aussi les bonnes idées, comme celles de créer des véritables ravins entre chaque personnages, comme entre le grand-père et son fils ou encore la jeune fille perdue de l'autoroute, ce qui donne ainsi au scénario une véritable valeur ajoutée dans cette unité de lieu un peu restrictive.

Pourtant on ne peut s’empêcher de reprocher au film, une certaine faiblesse dans la direction de certains acteurs limités aux personnages qui les ont rendu célèbres. C’est le cas de Jérôme Commandeur (Bienvenue chez les ch’tis) qui reste sur un terrain connu, même si cela rendre en accord avec le film. Il n’en n’est pas de même de Florence Foresti (Hollywood), qui non seulement ralenti le rythme du film, mais nous sert à nouveau son personnage de spectacle. Le résultat est sans appel, l’humoriste nous ennuie plus qu’elle nous fait rire, tant tout est prévisible dans son jeu.

En conclusion, « A fond » est une comédie très réussit de Nicolas Bénamou, qui souffre toutefois d’une baisse de rythme sur la fin et de la présence ratée de Florence Forest au générique. A voir toutefois en famille !

Je trouve les critiques assez sévères. Alors c'est vrai,c'est pas la comédie du siècle. Vrai aussi que par moment les acteurs surjouent un peu. Vrai qu'il y a les codes d'aujourd'hui pour ce genre de comédie. A savoir des secrets familiaux inutiles qui n'ont pas lieu d'être, pour en arriver a verser dans une petite morale. Bref excepté cela, le film est assez speed et déjanté, et les gags fonctionnent plutôt pas mal le plus souvent. Ce qui est le principal pour une comédie. La bonne idée pour le personnage du gitan a la BMW jaune qui est assez tordant. Moi perso, j'ai passé un assez bon moment.

Franchement c'est vraiment bof autant en scénario qu'en humour. Mais tellement c'est lourd ça en devient drôle !

Le pire cadeau de Noël que vous pourriez trouver sous le sapin cette année, c’est une place de cinéma pour aller voir A Fond. Sans l’aide déjà peu brillante de Philippe Lacheau, le réalisateur Nicolas Benamou sombre encore plus dans la médiocrité avec cette pseudo comédie ridicule qui ne provoquera que de la consternation. Réunir un tel casting pour un résultat aussi catastrophique relève véritablement du cas d’école. En dehors de la prouesse d’avoir tourné ce huis clos automobile sur une vraie route, rien ne mérite de s’infliger pareille infamie. In extremis A Fond arrivera juste à temps pour remporter une belle place dans le top 10 des pires films de l’année 2016. [lire la critique complète sur le site]

Coucou ! C'est moi, le navet de fin d'année! Cette année je suis très en forme et vais à 140km/h sur l’autoroute sans m’arrêter...! Bon misère, le ton est annoncé dès le début avec une entrée en matière très grand public cheap, ton qui restera ancré jusqu'au dernières minutes de cette désespérante aventure familiale. José Garcia et André Dussollier sont de bons acteurs, ils méritent amplement mieux. Certains réalisateurs sont impitoyables et sans cœur avec le bon gout, le pauvre quand même. Les préjugés pleuvent dans la nouvelle voiture du bon père de famille chirurgien, reprenant l'archétype présenté à plusieurs reprise au public français de la bonne situation exaspérée, entouré de personnage des plus caricaturaux les uns entre eux. Pas fin et pas drôle, je veux bien oublier que le cinéma est à la base est un art pour laisser place au divertissement, mais ce n'est même pas le cas donc, on va plutôt farcir la dinde nous-même à Noël, n'est-ce pas...

Lors de son départ en vacances un 1er juillet, un médecin spécialisé dans la chirurgie esthétique accompagné de se femme enceinte, leurs deux enfants, son père et une jeune femme invitée par ce dernier, se retrouve sur l'autoroute avec son régulateur de vitesse bloqué à 130 km/h.
J'ai trouvé ce long-métrage très drôle. Il démarre rapidement et malgré une histoire se déroulant quasiment exclusivement dans la voiture, il parvient à renouveler les situations tout du long. Les personnages sont caricaturaux, mais cela correspond à l'ambiance déjantée du films et y contribue, les situations improbables s’enchaînant sans temps mort.

Mise en scène par Nicolas Benamou, le réalisateur des 2 Babysitting, cette bonne comédie se révèle comme une véritable prouesse technique ; elle est bourrée d'action, de cascades et d'humour. Sur une mise en scène rythmée et efficace, le scénario habile nous délivre un gros suspense et de multiples péripéties. En plus d'une BO dynamique, ce film nous propose des seconds rôles très bien tenus par Charlotte Gabris, Vincent Desagna et Jérôme Commandeur. Mais la réussite de cette production repose aussi sur un excellent trio d'acteurs : José Garcia dans un registre peu usuel est plus tragique que comique, Caroline Vigneaux très gracieuse et André Dussollier toujours aussi élégant.
Le pitch : Tom, sa femme enceinte Julia, et leurs deux enfants partent en vacances. Le monospace flambant neuf denier modèle chargé, la petite famille et le papi fantasque, invité de dernière minute, prennent la route du Midi.

Pas drôle, 2mn sympa avec forresti en flic tare. Le reste le vide intersidéral.
Quand à la promo basé sur le tournage à vitesse réelle ...
DUssolier ouvre une porte en roulant FANTASTIQUE !
FUYEZ!

Non, rien de rien, non, il n'y a rien à sauver. Ni les vannes, toutes vaseuses, ni les acteurs, très mauvais, tout ça est bien bancal ! Merci Nicolas Benamou pour cet affreux moment en ta compagnie.

L’appellation « Comédie » y est ! Des gags ridicules, pas toujours drôles mais bien pensés tout de même, le genre est surtout très bien étudié grâce à plusieurs histoires aux multiples relations entre les personnages, l’ensemble offrant ainsi des situations cocasses. Bien que ce soit une comédie populaire française, force est d’admettre que « A Fond » se positionne surtout comme étant un véritable film d’action comme rarement on en voit dans le paysage français. Cascades, accidents, situations rocambolesques mais frissonnantes, il y a une véracité dans la réalisation du projet qui est quand même admirable. Une agréable surprise !
Enfin, malgré des traits grossiers, le long-métrage est également une mini-satire qui tourne à la dérision toutes ces nouvelles technologies qui nous entourent et sur lesquelles notre contrôle est démuni. La conclusion finale confirme cette pensée en nous laissant le sourire aux lèvres.
Bilan : Plus un film d’action avec un aspect comédie que l’inverse, « A Fond » reste agréable.

rien de franchement amusant dans cette pseudo comédie. Trop caricaturale à mon goût. si j'avais su avant j'aurai fui à fond