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    The Square
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    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    Contrairement à ce que son titre peut laisser penser, « The Square » donne le tournis et sort continuellement du cadre ! En voilà un film original, qui, avec son air de ne pas y toucher, ose pourtant nous livrer une proposition peu courante et souvent pertinente.
    Véritable satire de nos vies modernes, le scénario attaque sur de nombreux fronts, en exagérant finalement peu le trait, sauf à de rares occasions. S’il use de quelques clichés, il le fait avec une intelligence et une lucidité rare.
    L’art contemporain, la bourgeoisie, le monde des médias, des agences de communication, les relations sexuelles, l’individualisme, la pauvreté, l’utilisation excessive de smartphones, la liberté d’expression… La liste des thèmes abordés est touffue. Mais le film va plus loin et nous montre les conséquences d’actions peu banales ainsi que les conséquences de l'inaction, où le fait de manquer d'assumer ses actes et/ou ses responsabilités, a des répercutions surprenantes.
    Même si le ton n’est pas vraiment celui d’une comédie, ces tranches de vies nous font soit rire jaune, soit grincer des dents au point d’en faire sauter l’émail !
    Les situations corrosives et généralement méprisables, sont présentées avec une mise en scène et des éclairages travaillés, comme pour mieux mettre en avant les mauvais comportements, avec de belles images qui ont un impact saisissant.
    Ruben Östlund semble prendre un malin plaisir à faire durer certaines scènes, comme pour mieux en faire des points d’orgue, insister sur le trait pour nous faire ressentir pleinement un malaise.
    Car s’il est facile de s’opposer à certaines actions et personnages du film, il est tout de même bon de se demander comment nous aurions réagi face à ces mêmes situations ?
    Le réalisateur joue de nombreux contrastes, les bobos ont peur d’aller dans un quartier populaire car ils craignent de mauvaise actions des habitants (notamment qu’ils abiment leur voiture électrique dernier cris), mais lorsqu’ils sont dans une soirée huppée, ils n’ont aucun scrupule à boire, fumer et se vautrer sur du mobilier historique ayant appartenu à la couronne royale de Suède !
    Le paroxysme de nombreux non-sens est atteint par la destruction partielle d’une œuvre d’art contemporaine (des tas de gravats) qui coute une fortune au musée alors que finalement, peu de visiteurs viennent la voir. Entre ceux qui la regardent 10 secondes et ceux qui veulent la photographier avec leur téléphone (et se font refouler), il semblerait que personne ne tienne à en chercher le sens (la voir prévaut sur en comprendre la portée). Pire, quand l’œuvre est partiellement aspirée par l’équipe d’entretien des sols, le directeur du musée refuse de faire jouer l’assurance et se propose de reconstituer l’œuvre approximativement en se basant sur des photos… Rien que sur cette excellente séquence, il y en aurait des choses à dire tant elle dénonce des travers de notre société.
    Des séquences marquantes, le film en est truffé, pour ma part, le trio gagnant et la scène des poubelles (fouiller les sacs pour retrouver un papier et essayer de réparer son comportement ordurier), la scène où le personnage principal monte les escaliers (le cadrage devient un cercle qui donne le tournis) et enfin, la scène la plus marquante du film : le diner VIP au musée et son happening où un homme joue un singe.
    Sans rien dévoiler de cette fabuleuse scène jouée par Terry Notary (qui est un expert dans la simulation simiesque), on constate aisément que les gens sont des moutons individualistes qui respectent les consignes en dépit du bon sens et qui tardent à venir en aide à une victime.
    Si le film est loin d’être parfait, s’il est un peu trop long (sans être ennuyant), s’il tire le trait pas toujours du bon côté, il a le mérite d’exposer nos faiblesses humaines d’une façon assez inédite.
    Reste à espérer que la Palme d'or du Festival de Cannes 2017 nous fasse prendre conscience du mauvais cadre dans lequel nous nous sommes placés et surtout, nous fasse réagir pour mieux en sortir.
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    "The Square" critique avec acidité notre société et la bourgeoisie, interroge notre confort et nos lâchetés. C'est un pur film du festival de Cannes : ample et intellectuel. On est en droit de trouver la démonstration un peu lourde et cérébrale bien que pleine de propos. On peut aussi se contenter de plaisirs cinématographiques tout simples, tels de nombreuses séquences très drôles (l'homme de ménage, la scène de sexe, ...) ou merveilleusement dérangeantes (le dîner et son "attraction"), ainsi que d'une mise en scène travaillée.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    Voici une Palme d'Or qui a de quoi étonner : un film atypique réalisé par un cinéaste non moins atypique, Ruben Östlund, dont on avait beaucoup aimé le film précédent, "Snow Therapy", à la fois drôle et satirique au possible. Cette fois il est question d'art contemporain : voilà déjà qui est risqué et qui peut virer à la critique facile et populiste. Or il n'en est rien. Ruben Östlund est lui-même l'auteur d'une installation intitulée "The Square" qui présente un carré accompagné d'un message altruiste qui relève bien sûr d'une forme d'utopie sociale. C'est ce même carré tracé devant la façade du musée d'Art contemporain de Stockholm qui va constituer la base du film. Or voici que le conservateur du musée, un certain Christian, lui-même à l'origine dudit carré, se fait voler son portable, devenant ainsi la victime d'une mise en scène d'une grande fourberie. Comment va-t-il réagir, lui le bel apôtre de la solidarité et de la bonne entente entre les hommes ? Tout le film repose sur la réaction de cet homme, sur son comportement qui va désormais prendre des allures névrotiques. Véritable film éthologique, "The Square" nous donne à suivre le parcours de Christian désireux d'en découdre avec son voleur. Rien de moralisateur cependant, contrairement à ce que peuvent prétendre certains. Non, le spectateur se trouve confronté à un zoo humain et ce n'est pas pour rien si la séquence majeure du film présente une performance au cours de laquelle, durant un dîner mondain, un artiste - incarné sans mal par le talentueux Terry Notary, habitué à ce genre de rôle - adopte le comportement d'un singe anthropoïde : d'abord amusée, l'assistance se fait de plus en plus inquiète et même terrifiée lorsque l'homme-singe témoigne d'attitudes d'une grande violence vis-à-vis des invités. Le film est d'une richesse inouïe. Peut-être verse-t-il par moments dans la saturation : c'est le reproche qu'on peut lui adresser. La satire est bien sûr l'élément clé qui permet de le comprendre. Reste à bien cerner la cible de cette critique, corrosive à souhait. Non, il ne s'agit pas d'une critique de l'art contemporain, mais bien du rapport ambigu et hypocrite que l'on peut avoir vis-à-vis de cet art qui par sa complexité peut donner lieu à de fameux malentendus. La critique porte également sur l'attitude des bobos que nous sommes pour beaucoup d'entre nous, qui nous conduit aux pires contradictions dans nos vies quotidiennes. Enfin elle dénonce le pouvoir des médias qui amplifient les faits et en donnent parfois une vision mensongère. C'est beaucoup, c'est un peu trop et voilà où le bât blesse. Sans doute aussi est-ce un film qui dérange, mais qui a eu de ce fait le don de plaire au jury de Cannes présidé par le non moins provocateur Pedro Almodóvar. Ajoutons que "The Square" brille par sa distribution en tête de laquelle il faut citer l'acteur danois Claes Bang dans le rôle de Christian et Elisabeth Moss dans celui d'une journaliste américaine qui deviendra l'amante d'un soir du personnage principal, ce qui nous vaudra l'une des scènes les plus drôles du film.
    philhag
    philhag

    24 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    La confrontation de 2 mondes. Celui urbain éduqué représenté par un directeur de musée d'art contemporain donc une belle, caricature et le monde de la rue jusqu'à la misère des migrants. C'est le choc et l'impossible échange. Le scénario avoisine la fable. La caricature est là, forte et inconfortable ... Bon jeu des acteurs, excellente création sonore/musicale. Le film est remarquable. Il peut ne pas être aimé (pour la compréhension, mon résumé peut bien aider) et il est un peu long. je le reverrai avec plaisir car des scènes échappent comme le chimpanzé se mettant du rouge à lèvres ...
    Krebs
    Krebs

    26 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Un film à la fois drôle et déroutant, qui pose des questions philosophiques (sur la confiance et l'altruisme, notamment), avec de belles trouvailles scénaristiques et quelques scènes inoubliables. Belle critique de certains milieux bobos avec une caricature très juste de l'agence de communication, qui est drôlissime.
    Réflexion intéressante sur la lâcheté et l'hypocrisie. D'un point de vue formel, une façon de filmer originale (escalier filmé en montant, qui donne le tournis).
    Très bons acteurs. Seul bémol, il m'a semblé que le film aurait gagné à durer 30 minutes de moins.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Eh bah… Une palme cannoise qui ne me laisse pas indifférent, ça remonte à loin ma parole ! Ça remonte à… 2003 et « Elephant » de Gus Van Sant tout de même ! Alors après, ne nous mentons pas non plus : j’avoue qu’au final, ce « The Square » combine à la fois ce que j’aime voir au cinéma d’un côté et tout ce qui m’horripile dans la mécanique politico-idéologico-morale que des festivals comme Cannes finissent par imposer aux auteurs de l’autre… Et en gros, si au final je mets une note plutôt tiède (enfin, un bon tiède hein : 3/5 pour moi c’est quand même chouette), c’est parce qu’à bien tout prendre, j’ai eu durant ce film une vraie alternance de saunas revigorants et de douches bien froides. Côté saunas, je louerai d’abord la beauté plastique de ce film. C’est propre et léché. C’est élégant. Idem pour la narration. Le film sait vaciller habilement entre absurdité d’un côté et humour noir de l’autre. Tout cela est notamment permis par d’astucieuses associations d’éléments qui s’opposent, d’humour par le hors-champ, ou bien encore tout simplement par l’effeuillage progressif du vernis bourgeois dont chaque personnage se recouvre. Tout ça se développe le long d’une histoire qui a le mérite d’explorer pas mal de situations et d’éléments d’intrigue en même temps. En somme, on a donc à faire là à une forme riche, à une démarche intelligente, et tout cela au service d’un film qui a indéniablement une identité qui lui est propre… Seulement, au milieu de tout ça, il y a aussi toutes ces douches froides. La longueur d’abord. Même si les situations sont nombreuses, on a quand même droit à un film qui est bien plus dans une logique de regard sur une situation plutôt que de regard sur une dynamique, ce qui fait que tenir presque trois heures sur ça, ça fait quand même un peu beaucoup. Surtout qu’au fond, le propos n’est pas non plus si diversifié que ça. En gros, tout tourne essentiellement autour de spoiler: bourgeois qui ne cessent de réfléchir sur comment rendre les gens sensibles à la misère du monde alors qu’eux-mêmes n’y sont pas sensibles.
    Tenir autant de temps avec si peu en guise de fond, forcément ça peut nous conduire à percevoir certaines scènes – bien que convenables – assez superficielles sur le temps long. Et enfin, dernière douche, c’est justement ce propos. Bon, en soi, il ne me dérange pas plus que ça, même si ça fait encore une fois cinéma de bourgeois par des bourgeois pour des bourgeois (…ce qui, dans le contexte cinématographique français actuel m’agace toujours un peu). Non, ce qui m’agace au fond, c’est le martelage. Une fois ça va, mais là le propos est illustré à satiété, jusqu’à ce qu’on arrive carrément à un long monologue du personnage principal qui récite carrément la morale de l’histoire. Plus que superflu, c’est juste lourd. Et dans un film de trois heures qui aime souvent jouer d’un rythme posé, le lourd, c’est juste vraiment pas une bonne idée… Mais enfin bon, comme je le disais donc, je trouve que l’un dans l’autre ce film vaut le détour. Au final il est malin et a clairement sa patte. Ce sont là deux qualités suffisamment rares dans le cinéma d’aujourd’hui pour être grossièrement boudées… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2017
    Alors voilà le film qui a volé la Palme d’or à 120 battements par minute. On peut légitimement se demander ce qui a pris à Pedro Almodovar et à son jury d’accorder la récompense suprême à Ruben Östlund, réalisateur du déjà très remarqué Snow Therapy. Même si cela peut se comprendre. Le film ne manque pas de qualités. Je dois dire que je lui trouve même peu de défauts. Je m'attendais à m’ennuyer, cela n’a pas été le cas. J’ai trouvé cela assez fascinant, pour ne pas dire passionnant. Voilà, pour moi, une belle réflexion sur l’art, le pouvoir, la lutte des classes, la puissance des médias et des réseaux sociaux ou la lâcheté (de nouveau donc). La mise en scène est magnifique, souvent virtuose. Le scénario tout aussi bien brillant. Ruptures de ton, scènes surréalistes, grotesques, dérangeantes, l'ensemble ne nous ménage pas, nous pousse à la réflexion sur les sujets cités plus hauts, tout autant que sur une certaine futilité de la vie. L’interprétation est au diapason. L’acteur danois Claes Bang est vraiment très convaincant. Elisabeth Moss (The handmaid’s tale) est aussi très bien, mais le rôle est peu développé. Avec également l’excellent Dominic West. Sans parler de Terry Notary (La planète des singes) génial dans la scène hallucinante du diner. Au final, je pensais en dire du mal et trouver le temps long et c’est tout le contraire qui se passe. Voilà donc une fable sociale satirique grinçante, aussi réussie sur la forme que sur le fond, qui nous bouscule et ne peut laisser indifférent. Même si le palmarès de Cannes aurait dû être l’inverse : Palme d’or pour 120 BPM et Grand Prix pour The Square...
    Hervé L
    Hervé L

    9 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Très bon film! On retrouve ce qui avait fait l’originalité de son précédent film "Snow Therapy": le cinéaste suédois place ses personnages dans des situations inconfortables qui donnent lieu à des scènes qui mettent parfois mal à l’aise... le spectateur aussi! Dans sa nouvelle comédie satirique à l’humour toujours aussi corrosif, le réalisateur dénonce l’individualisme, la bien-pensance et l’hypocrisie dans nos sociétés et notamment dans certains milieux bobos où les gens ont une haute opinion d’eux-mêmes mais qui n’arrivent pas à vivre en accord avec les principes qu’ils prônent... Par ailleurs, le film est aussi une critique virulente de l’art contemporain (montré comme la décadence de l’art) qui donne lieu aux passages les plus drôles du film. Cette satire de l’art contemporain vise notamment le principe du "ready made" de Marcel Duchamp selon lequel le simple geste délibéré d’exposer un vulgaire objet du quotidien dans un musée peut en faire une œuvre d’art. Tout est art. Enfin, le film soulève la question des limites de la liberté d’expression: par exemple, peut-on tout se permettre pour faire du buzz sur internet et les réseaux sociaux afin de donner de la visibilité à une exposition à venir? La seule limite du film est qu’il se disperse un peu trop, compte-tenu du nombre de sujets abordés, quand "Snow Therapy" restait davantage centré sur un seul acte de lâcheté du personnage principal, un acte qui allait déclencher la crise dans un couple aux sports d’hiver...
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Voilà une oeuvre forte, originale, très amusante par moments.
    C'est bien étudié, percutant et cela m'a bien plu.
    Laurent M.
    Laurent M.

    9 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Un film qui réussit le tour de force original d'allier suspense, causticité, justesse de ton et mise en scène.

    Suspense, car The Square met d'abord en scène le basculement de la vie et des convictions d'un directeur de musée d'art contemporain à partir de plusieurs incidents qui induisent une violence psychologique. Au point qu'on a parfois l'impression de voir un thriller: nombreuses sont les scènes où on se demande si la situation va complètement partir en sucette.

    Causticité ensuite, car The Square égratigne bcp de monde: les grands (le petit monde suffisant de l'art, les mécènes, les pubards...), comme les moyens & les petits (les mendiants, la foule). Le film vient à grands renforts d'humour noir nordique (la conférence d'art contemporain perturbée par un spectateur atteint de Tourette), de situations cocasses (le singe qui se maquille). On rit rarement franchement, mais la jubilation et l'amusement sont bien là.

    Justesse de ton, car au lieu d'un film qui serait entièrement basé sur un sujet social qui ferait dans le pathos (chose que le cinéma français fait malheureusement bien), on a une satire qui s'inscrit d'abord dans une fiction souvent très réaliste.

    La mise en scène enfin: très serrée et plutôt inventive, elle ménage parfaitement ses effets.

    Il n'y a pas bcp de films de 2h20 qui me tiennent en éveil sur la durée (j'ai vu récemment Blade Runner: 2049 qui était comparativement d'une pauvreté abyssale). The Square fait partie de cette catégorie rare de films à la fois captivants et subtils. Donc il me semble que sa Palme d'Or est très méritée. Et il me semble aussi que je dois largement vous le recommander.
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    The Square ou comment expliquer la philosophie de la vie en société par l'absurde. 2 h 30 mn pour essayer de comprendre comment un administrateur de musée (et quelle exposition de chefs d'oeuvre !!!) tombe dans l'exagération de ses actes la plus totale à la suite d'un vol de son portefeuille, téléphone...Tout cela pour bien nous faire savoir que la société est fondée de plusieurs clivages, les riches, les bobos et les pauvres. Rien de nouveau sous le soleil. De plus on en arrive à supporter des scènes qui n'ont aucun sens, si elles se veulent comiques c'est raté, si elles se veulent effroyables, on n'y croit pas non plus. Je ne sais pas pourquoi ce film a reçu plusieurs récompenses, mais pour ma part, il n'aurait jamais dû voir le jour. Mais à vous de juger...
    dillinger75
    dillinger75

    9 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    The Square est la palme d'Or du festival de Cannes 2017 présidé par Almodovar. Film étrange, inclassable, qui s'apparente à de la comédie et qui amène à réfléchir sur la façon dont on vit ensemble en société, est ce qu'on se comporte comme il le faudrait ? La scène la plus marquante du film est sans nul doute le moment du diner "expérimentale" et l'apparition de l'homme-singe, les invités sont prévenus et jouent le jeu puis finalement l'homme-singe reste dans son incarnation, comme si il se sentait mieux dans la peau de ce singe qui au final s'amuse des convives et ridiculise meme l'artiste contemporain. Il y a également des allusions à toutes ces nouvelles technologies, le smartphone, les réseaux sociaux et qui font parties de notre quotidien et qui nous empêchent de vivre ensemble, d'être à l'écoute des autres et d'apprécier les moments présent, et qui peuvent même nous détruire.
    Le film pose aussi la question de l'Art. Qu'est ce que l'art contermporain au fond ?
    Bref un film à aller voir
    angelo F.
    angelo F.

    43 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    A part une scène très pénible et difficile à visionner spoiler: (la grande réception avec l'homme imitant un singe)
    , ce film s'avère dans l'ensemble très bon.
    Ce réalisateur met bien en évidence l'humanité et la société.
    L'acteur principal est excellent et c'est captivant de bout en bout.
    La scène avec la journaliste spoiler: le soir au lit
    est très drôle.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Un film vraiment antipathique, extrêmement long, ennuyeux, théorique, censément drôle et juste navrant (on est censés rire devant la scène de la capote ou celle avec l'homme affligé du syndrome de la Tourette ?). La critique du monde de l'art contemporain et de l'hypocrisie des sociétés occidentales est très appuyée, et la représentation des sans-abris carrément de mauvais goût. A fuir et il ne faut en aucun cas que la Palme d'Or donne le sentiment d'être obligé de voir cette daube sinistre dont on ne sait pas toujours ce qu'elle veut nous dire et si elle a au fait quelque chose de vraiment intéressant à nous dire (scène très douteuse et dilatée de l'homme singe qui agrippe une femme par les cheveux et la traîne au sol). Enfin, Dominic West, bon acteur de séries - notamment "The Affair" - et dont le nom figure sur l'affiche est extrêmement sous-exploité et n'apparaît que deux fois brièvement.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2018
    Morceaux de vie d'un bobo, même pas caricaturé, non, juste emblématique de l'espèce, "Christian Nielsen". Alors de ce chef-là, c'est très drôle (le bobo à la ville, et à la scène - le sujet est conservateur en chef d'un musée d'"art contemporain" à Stockholm, entendez du n'importe quoi, qui vaut une blinde, parce que "c'est conceptuel, vous savez"...comme ce "The Square", dû à une Sud-Américaine, forcément "bienveillante"). Le premier saura retrouver la jugeote du commun des mortels quand confronté à la réalité, dont il vit ordinairement déconnecté, et à ses petits tracas, comme le vol de portable. Ou pas.... Quand le second s'enferrera dans une com' polémique. Suite de saynètes, plus ou moins bien venues (avec le "happening" de l'homme-singe, sorte de Tarzan, bien sûr, pour ne froisser aucune ligue de vertu antiraciste - pas trop d'audace quand même....en apothéose), pour illustration. C'est beaucoup trop long (2 h 30 !) - on bâille souvent quand on ne rit plus, au second degré, avec la description crue du boboland - en effet, la bien-pensance brute n'est jamais bien loin, quand le pittoresque et le grinçant cèdent la place à la moraline "correctrice", de mise en perspective (l'épisode du gamin rom "justicier"). Une "Palme" qui interroge....car les qualités cinématographiques de ce film scandinavo-franco-allemand (réalisé par un Suédois) ne sautent pas aussi aisément à l'oeil du spectateur moyen qu'elles ont dû le faire pour le jury cannois de Pedro Almodovar....
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