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Michael78420
42 abonnés
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4,0
Publiée le 29 avril 2024
John Nash (interprété par Russell Crowe) était doué pour les mathématiques et aussi malade de schizophrénie. Les traitements qu'il a subis sont inhumains, au contraire de l'aide de sa femme et de ses amis. À peine arrivé à Princeton, le héros refuse d'aller en classe : "Les cours nous ramollissent l'esprit. Ils détruisent notre potentiel de vraie créativité." Voilà une phrase qui mérite réflexion. John Nash résume le monde à un jeu d'équations mathématiques, y compris les relations humaines, et pour la drague, ce n'est pas idéal, mais qu'est-ce que c'est drôle ! Pour le pousser à agir, William Parcher (Ed Harris) le titille : "Les convictions ne sont que le luxe des observateurs qui ne s'engagent pas." Encore une phrase qui mérite réflexion. Le script en propose plusieurs de cet acabit, comme pendant le discours de décembre 1994 lors de la remise du prix Nobel, John Nash s'adressant à sa femme assise dans le public : "Il n'y a que dans les mystérieuses équations de l'amour que l'on peut trouver raison et logique. Si je suis ici ce soir, c'est grâce à toi. Tu es ma raison d'être. Tu es toutes mes raisons. Merci." Quelle magnifique déclaration d'amour ! La réalisation de Ron Howard est superbe et mérite qu'on fasse un petit effort pour plonger dans l'univers des mathématiques avancées.
Ce film est une ineptie au sujet de la schizophrénie. Il a même un discours dangereux, sous-entendant que le génie permet de surmonter une telle maladie. Pour résumer la psychiatrie est une discipline qui permet aux schizophrènes qui ne sont pas assez intelligents d'être traité, mais est inutile pour ceux qui sont intelligents et donc utiles. On se croirait presque dans un film de propagande de la scientologie. On croirait que les hallucinations de cette maladie sont de simples fantômes que l'on peut vaincre avec un crucifix et une prière. Plusieurs notions de psychiatrie sont mélangées. Autant des notions réelles que des fantasmes éculés et dépassés. Même à l'époque du film. C'est vraiment très dérangeant. Je ne vois d'ailleurs aucune raison d'autant de récompenses et notamment d'Oscars, si ce n'est pour la nature du sujet, le génie dans le drame. Les acteurs font bien leur travail, mais Russell Crowe se perd dans les approximations de la maladie de son personnage et dans la nature même du génie de John Nash, qu'à mon avis Ron Howard n'était pas en mesure de comprendre, de mesurer. Un bon gros nanar hollywoodien, qui peut faire rire ceux qui comprennent la maladie et ennuyer les autres.
Peut-être la plus grande prestation que j'ai vu à l'heure actuelle de Russell Crowe qui est ici en forme XXL, juste sur toute la ligne jusqu'au bout et surtout dans les scènes difficiles. Rien qu'avec ça, ça part bien. Le film est très surprenant car ne connaissant pas l'histoire de John Nash et n'ayant pas vraiment lu le synopsis, je ne m'attendu pas du tout à un tel basculement au milieu du scénario Cependant et il faut bien le souligner, le côté mathématiques est totalement mis de côté pour jouer sur la corde sentimentale et parler de la vie personnelle de Nash mais j'aurais aimé en apprendre plus sur ses découvertes. On en parle jamais comme si on était censé tout connaître déjà. Je connais donc un peu mieux Nash aujourd'hui mais je ne suis pas plus avancé sur ses découvertes, ce qui est un peu dérangeant pour un biopic.
Magnifique biopic sur la vie de John Forbes Nash, interprété par R.Crowe, qui livre une performance incroyable, il aurait mérité une récompense après sa nomination en 2002. Ça aurait fait la pire avec J.Connely qui avait gagnée l'oscar pour la meilleure actrice dans un second rôle, et c'était mérité car quelle perfomance elle aussi!
Ce film est un immense hommage à John Forbes Nash, mathématicien et économiste américain. Introverti et schizophrène, il a obtenu le prix Abel, la plus prestigieuse récompense en Mathématiques avec la médaille Fields (équivalents d'un prix Nobel). Le Golden Globes de Russell Crowe est largement mérité, les 4 oscars pour le film peut-être un peu moins. Même si l’histoire suffit à délivrer le message, la mise en scène reste un peu tiède et académique en glissant parfois dans le mélodrame. Le film aurait mérité 30 minutes de moins. Ed Harris est parfait, comme toujours. C’est un bon film mais pas d’exception.
Quel est l'intérêt de ce film ? S'agit-il de nous montrer le parcours universitaire d'un génie qui, malgré quelques obstacles sociaux, atteint le haut du panier technico-économique ? Ou bien de le suivre en train de tenter de s'insérer dans un milieu qui n'a rien d'autre que l'aspect intellectuel à lui offrir ? Ou encore le voir se heurter à un mur sentimental qui le pousserait à tomber dans la démence ? Ce film traite à la fois ces trois aspects-là et, dans le même temps, aucun.
L'idée de suivre un étudiant réussir dans ses études apparaît déjà comme plutôt ennuyeuse. Y ajouter une amourette de pacotille, aussi invraisemblable que malvenue, pour nous montrer que, derrière cet esprit brillant, se cache une âme sensible, laquelle âme tombe malheureusement dans une démence fréquente, la faute à une pathologie mentale, nous achève.
Alors on subit le cabotinage de Russel Crowe pendant 2 h, les mimiques lascives de Jennifer Connelly (relayée à un rôle pro-patriarcat), et la sous-intrigue inintéressante et éculée spoiler: du génie sombrant dans la folie. Au passage, on nous ressert le lieu commun de l'espion russe qui flique tous les faits et gestes du gentil protagoniste américain.
Si globalement l'aspect folie est intelligemment traité, le manque d'approfondissement des notions mathématiques - pourtant censé être le sujet du film - et le trop grand nombre de longueurs gâchent l'expérience.
Et c'est dommage d'autant que les acteurs sont bons.
Ce film est exceptionnel, un Russell Crowe juste terrible , on voit qu'il y a mis du sien et qu'il a été dans ce film tres impliqués. J'ai aimé ce film basé sur des faits réels et qui l'air de rien parle d'une maladie peu connue et dont on ne sait peut etre pas grand chose en tant que personne landa... A voir ;)
Oulala, grosse douche froide, moi qui m'attendais à voir un Russell Crowe jouer un génie incompris, j'ai vite déchanté. Le rythme est lourd, le film est lisse, et ne raconte finalement pas grand chose. Un cliché du film à Oscars.
Un film qui se perd un peu en longueurs, et il arrive que l'on se demande la valeur de l'histoire dans son déroulement. La folie du protagoniste principal est cependant très bien mise en scène et traitée même si je n'aurais pas vu Russel Crowe dans ce rôle, bien qu'il soit très bon tout de même.