Avis sur Running Man

Running Man n'est pas l'adaptation du roman de Stephen King, mais un remake officieux du prix du danger de Yves Boisset. Cela n’enlève rien aux qualités de ce film, car pour moi, Running Man est le meilleur film de Arnold Schwarzenegger. Prenant dans un monde futuriste, notre héros se retrouve à devoir participer malgré lui à un jeu télévisé ou il devra survivre a des tueurs déguisés de façon classe même si cela parait kitch aujourd’hui. Sorte de jeux des cirques des temps moderne, le film est un excellent survival, s'il a un peu mal vieilli, cela n’enlève rien à la tension que l'on ressent pour nos héros, car oui Arnold Schwarzenegger n'est pas seul accompagné de ses deux comparses, il devra trouver le moyen de s’échapper de ces jeux de la mort. Les meilleurs moments du film sont les combats contres les tueurs qui s'ils ont un look tout droit sorti d'une BD comic n'en sont pas moins redoutables, offrant des scènes de violences bien gratinés et un suspense des plus efficace. Il est regrettable que depuis ce film soit tombé dans l'oubli alors qu'il est aussi bon que Total Recall ou Predator.

Il va être bien dur à défendre ce film.

L'intrigue est cousu de fil blanc. La réalisation est digne d'un mauvais téléfilm (dommage, c'est Starsky qui réalise !). Les personnages sont caricaturaux au possible, avec par exemple le groupe des "gentils" composé de : le héros fort et courageux, son copain noir, son copain intello, sa jolie copine.

Et surtout, qu'est-ce que ça a vieilli ! C'est le problème de ces films de science-fiction censé se dérouler dans le futur mais dont le futur présenté rappelle tellement l'époque du tournage. Ici, c'est censé se passer en 2017 (mince, c'est quasiment aujourd'hui :P) mais tous les personnages ont des coupes de cheveux à la mode des années 80, des habits et des looks des années 80, des ordinateurs des années 80, et même une manière de présenter la télé comme celle des années 80. Et tout ce qui n'est pas "années 80", le design du futur, est d'un mauvais goût hallucinant. Plus kitch, tu meurs. (C'est en regardant ce genre de film qu'on comprend à quel point ceux qui ont créé les univers visuels de Blade Runner, Star Wars, Alien, etc., sont des gens talentueux.

De manière général dans ce film, TOUT est mal fait.

Néanmoins, malgré ses innombrables défauts je lui mets quand même la moyenne, car la critique que fait Running Man de la télévision et de la société du spectacle, aussi balourde soit-elle, est d'une pertinence très actuelle. En particulier dans la façon qu'ont les médias de mentir ou de maquiller la vérité au public de manière aussi éhontée.
Dans les années 80, les gens (en tout cas les scénaristes du film) pensaient qu'il suffirait de montrer une vidéo montrant la vérité pour que le public comprenne qu'on lui ment. A l'heure d'internet, on sait que les médias n'ont besoin de prononcer qu'un seul et unique mot pour décrédibiliser n'importe quel discours ou vidéo démontant la propagande télévisuelle : "complotiste".

Running Man : Un film d’action qui encore de nous jours est réussit car déjà : il y a l’ambiance unique des années 80 avec des décors très old school avec des jeux de couleurs très typiques. Ainsi que des musiques qui donne vraiment le ton (celle du générique de fin est juste extra). Donc, la réalisation est plutôt pas mal pour l’époque. Le film en quand même un poil veille mais franchement ça va. Les scènes d’actions sont bien chorégraphiées. Et l’action et l’humour typique années 80 aurait pu rendre ce film un vrai nanar mais je trouve qui s’en sort bien et qu’il ne fait pas parti de cette catégorie. Car, le scénario est pas mal et captivant. Une sorte de Hunger games précurseur qui critique les médias, la violence et le délire qu’ils peuvent proposés dans une société instable contrôle par eux. Donc, notre bon vieux Arnold Schwarzenegger doit survivre dans ce jeu médiatisé ou il est la proie face à des tueurs : donc c’est un jeu jusqu'à la mort. L’idée du scénario est bonne et bien présenté avec des personnages bien caricaturés : le présentateur tv, une vraie ordure acclamé par le publique pourtant. Donc voila, un bon petit film d’action avec un Arnold Schwarzenegger dans un rôle fait pour lui : très bon divertissement des années 80.

Peu fidèle au roman de Richard Bachman (pseudo de Stephen King) Running Man est un film d'anticipation qui reste avant tout une bonne série B pas avare en action mais elle pousse un peu à une légère réflexion en nous montrant la manipulation des médias sur la population près à fermer les yeux tant qu'on la distrait. Scharzy incarne à nouveau un héros valeureux et positif qui va rétablir l'ordre. L'ensemble est un bon divertissement malgré que le style du film fasse kitch de nos jours.

35 ans après sa sortie, ce film a assez vieillit dans l'ensemble !! Vieillit certes mais en avance sur certains sujet comme l'utilisation des médias sur la population, la téléréalité, les images trafiqués ...Le film est bien divertissant avec son lot de fusillades et combats, kitch par moment ( les ennemis sont loufoques et idiot ) mais l'ensemble est agréable à suivre !! Schwarzenegger est dans son élément et envoie pas mal de punchlines qui détend l'atmosphère. Par contre, le doublage français n'est pas exceptionnel, loin de là, mais il en sort des dialogues assez ringard mais marrant !!

Énorme. C'est du Schwarzy donc il ne faut pas s'attendre à du grand art, mais que c'est bon de voir un film à l’esthétique 80's comme ça et voir Schwarzy buter tout le monde avec classe ! Mis à part son hype, le film a quand même quelques qualités comme le contexte politique vraiment présent, une grande critique, ça se passe dans un monde ultra contrôlé (comme le notre risque de devenir dans quelques temps...) une sorte de Hunger Games avant l'heure. C'est sûr ça a vieilli, les costumes, la construction, le hype, l'action exagérée assumée et les répliques du héros bad ass, mais les décors ont été intelligemment produits à l'époque pour ne pas paraître faux aujourd'hui et ça c'est assez important pour le souligner.

Un Schwarzie injustement sous-estimé. Film culte des années 80, réalisé par Paul Michael Glaser (mieux connu sous le nom de Starsky (oui, oui, & Hutch). Alors d'accord c'est un peu bourrin, mais c'est typiquement le genre de film qui a bien vieillit, tel un Predator (dont on retrouve avec plaisir Jesse Ventura en second rôle, le Captaine Freedom) ou Total Recall et qui se regarde avec nostalgie quand on est en quête d'un bon vieux film badass. Schwarzie balance des one-liners à lire-larigot, au sommet de son art (dont son fameux I'll be back, encore plus jubilatoire cette fois-ci que dans Terminator). La critique des médias est des plus contemporaines, niveau jeu de la mort à la télé, mis à part Hunger Games, on n'a pas fait aussi bien depuis. J'adorerais qu'Hollywood, à court d'idées, nous fasse un remake plus sombre de ce roman de Stephen King (publié sous le pseudo Richard Bachman). Je signerai bien ma critique, mais il n'y a personne pour que je m'appuie sur son dos. "N'oubliez pas de m'envoyer un double."

Du très bon roman de Stephen King il ne reste rien si ce n est le titre et le nom du personnage principal. En fait on est face à un objet étrange qui navigue entre le nanard et le navet alors que je le répète le matériel de base aurait pu faire un excellent film. Au lieu de ça on a Schwarzie en costume jaune poussin qui combat des ennemis tous plus ridicules les uns que les autres (mention spéciale pour le costume avec des leds pour faire futuriste et celui du "capitaine Freedom" (oui, oui c est bien son nom) les deux sont littéralement à se pisser dessus)! Tout au long du film Arnold nous gratifie de punchlines dignes d une cours de primaire et se trouve même être contagieux puisque l ensemble des personnages distillent des répliques venues d ailleurs. Le film est typique des mauvais film des années 80, la musique est kitchissime, les invraisemblances et les raccourcis ridicules se multiplient,
la vision du futur est complètement à côté de la plaque! Un film ridicule donc mais involontairement drôle qui fera passer un excellent moment si on aime rire de la bêtise et c est mon cas.

Schwarzenegger en aura fait de gros navets durant toute sa carrière. Et parmi tout ces films il y a Running Man. Running man c'est un film avec une bonne idée, un scénario qui aurait pu être davantage développé et avec des acteurs pas si mauvais que ça. Mais le problème c'est que tout tombe littéralement en ruines. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce film d'action collectionne les défauts qui font officiellement de lui un pur navet des années 80s. Le concept, pourtant, était intéressant - cette histoire de jeu sadique dans un monde futur obsédé par la télévision, pourquoi pas ? C'est une bonne manière de critiquer le monde comme il pourrait être d'ici une quarantaine d'années. Mais non, il n'y a pas moyen, le film fait un gros flop. Incohérences perpétuelles au rendez-vous suivies d'un jeu d'acteur minable, de scènes d'actions ridicules et de design franchement dégueulasse. Oui, je prends en compte qu'il date de 1987, il a donc maintenant 25 ans. Mais ça n'excuse rien du tout. Beaucoup de films à petits budgets ont su se reconnaître et ont su se faire célèbre, beau, et divertissant. Mais avec Running Man, on touche littéralement le fond. Les personnages sont des clichés ambulants - ouh qu'il est méchant ce présentateur qui est gentil avec un concierge et qui l'insulte une fois en dehors de sa vue, ouh qu'il est méchant à mentir à tout le monde - non je suis désolé mais le jeu de Dawson est pathétique et son personnage l'est encore plus. On ne reprochera pas à Schwarzenegger de jouer un mec badass enchaînant les punchline à deux centimes, puisque c'est sans doute le rôle qu'il a le plus joué de sa carrière. Quant à l'histoire d'amour complètement ratée, et surtout d'un ridicule affligeant, je préfère éviter le sujet. Même l'atmosphère est dégueulasse, on ne se croirait même pas dans un jeu ou autre, on devine les studios et limite les cadreurs avec les perches. Et que dire des costumes des catcheurs ? Dynamo est aussi crédible qu'un chien avec une tétine. Et en plus d'accumuler tous les défauts, le film se permet de faire des scènes d'actions ridicules, à la limite du fou rire, qui se limitent par 30 secondes toutes les 20 minutes. Running Man est un film partant d'un bon concept mais se viande complètement. Si vous aimez la science-fiction et l'action, allez voir Terminator qui vaut bien bien plus.

Un film de science-fiction divertissant et bourrin qui se regarde sans grandes prétentions, l' idée de base est originale et bien trouvée, malheureusement cet atout a été mal exploité et l' on peu vite se rendre compte que le contenant gâche le contenu, en nous envoyant directement dans les travers d'un film classique de la trempe Schwarzy, où comme à son habitude, se gros bras sauvera la vie d' une jolie fille face à des méchants messieurs pas très coubertin, et utilisera sa spécialité : la réplique daubée pour les achever. Dommage, j'espère qu' un remake verra le jour car le concept méritait beaucoup mieux.

Du pur Schwarzy comme on en fait plus! En effet, dans Running Man, il va sauver L’Amérique du totalitarisme grâce à sa bravoure et ses punchlines dans un show Tv! Balaise non?
Bref, du grand art made in 80's.

Sorti en 1988, réalisé par Paul Michael Glaser, le Starsky de Starsky et Hutch, Running Man, adapté du bouquin éponyme de Stéphane King, fleure bon les années 80. On retrouve Schwarzenegger au temps de sa splendeur, avec moult clins d’œil à sa filmographie passée : la poutre en acier qu'il porte sur l'épaule rappelle le tronc d'arbre de Commando et le cigare au bec fait écho à celui de Prédator. Et les fameuses punchlines qu'il se plaît à balancer au coeur de l'action : "on fait l'avion ?", "Quelle tête brûlée !". Désolé, moi, 25 ans après, ça continue à me faire marrer. Comme le titre l'indique un peu, on a un survival ou Schwarzy, et sa combinaison moulante, doit se débarrasser des traqueurs au sein d'une immense arène de jeu s'il veut espérer avoir la vie sauve. Le tout sous l’œil des caméras de télévision et de la populace. On a donc une critique virulente des médias et de la télé-réalité avant l'heure. Critique des foules aussi qui se passionnent pour ces jeux violents. Comme je le disais plus haut, on est vraiment dans les années 80 avec cette violence exacerbée, les éclairages fluo, la musique au synthétiseur. Et la romance à la fin, un peu débile, qui n'apporte rien. Pour terminer, pour ceux que ça intéresse, carton rouge à l'édition DVD vierge de bonus et dont la qualité de l'image fait vraiment penser à une vieille VHS. Je sais pas ce que l'éditeur a foutu mais, dans la mesure du possible, mettez la main sur le Blu-ray qui bénéficie, en plus, d'un commentaire audio de Paul Michael Glaser.

Féroce critique au vitriol du petit écran et de son pouvoir dangereux capable de générer des jeux médiatiques cruels et violents pour une société futuriste avide de sensations fortes. Le film rappelle étrangement "le Prix du danger" d'Yves Boisset en 1983, où Gérard Lanvin se retrouvait dans une situation similaire à celle de Schwarzy. Sauf que là, c'est plus démesuré, il y a plus d'impact, plus de moyens, et Schwarzy peut y balancer ses vannes habituelles mais avec des variantes (ce n'est plus "je reviendrai", mais "je vais revenir"). Excellente musique au synthé de Harold Faltermeyer, qui colle bien à l'ambiance.

Un bon divertissement qui dans les idées a surement influencé Hunger Games.

Un "Schwarzy" insipide qui est le remake du film français "le prix du danger" avec Gérard Lanvin.