Mon compte
    RoboCop 2
    Note moyenne
    2,2
    2396 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur RoboCop 2 ?

    191 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    40 critiques
    3
    55 critiques
    2
    45 critiques
    1
    32 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2019
    Beaucoup aiment dire que la plupart des suites sont mauvaises, décevantes et ne possèdent plus l'esprit de l'original. Souvent, c'est le cas, comme le prouvent une flopée d'exemples ramassés à la pelle. Je vais vous en citer quelques uns des plus connus et des plus détestés : Starship Troopers 2 et 3 (surtout connus par les fans du premier), Batman Forever et Batman & Robin, Une Nuit en enfer 2 et 3, Vampires 2 et 3, ou encore Robocop 2 et 3.

    Alors, pourquoi ce nouvel opus des aventures du robot flic est-il si détesté? On pourrait y répondre en deux raisons. La première concerne évidemment le départ de Paul Verhoeven, réalisateur du premier épisode, qui marque un véritable coup dur dans le cœur des fans de la saga. Bien sur qu'Irvin Keshner est un bon choix de metteur en scène pour une suite (surtout parce qu'on lui doit le meilleur Star Wars, à savoir L'Empire contre-attaque, un bon James Bond non officiel et le très sympathique Les Yeux de Laura Mars) mais il ne possède pas la patte de Verhoeven, ni son génie pour illustrer ses scénarios hauts en couleur.

    Mais s'il n'est pas Verhoeven, il faut lui reconnaître un jusqu'au boutisme qui force le respect : si l'on ne pouvait pas faire de suite à son film (comme à tous les grands films de l'artiste), il fallait soit partir dans une direction inverse, soit perpétuer celle empruntée et la reproduire à l'excès. Cela, Keshner le réussit admirablement, au point même de se payer le luxe de livrer une réflexion sur son propre film, dans le film.

    C'est le principe du scénario : reproduire le succès Robocop par un Robocop 2 plus performant, plus outrancier, qui réussirait encore plus de choses que l'original; la scène de présentation des deux premiers prototypes de la seconde machine est en ce sens lourde d'importance, tant elle place les jalons, dès le départ, d'une auto-critique dure et cruelle. A l'image de ces deux cyborgs détraqués, Robocop 2 a été fait de manière suicidaire et sera un film mort-né, enterré par ses détracteurs et, de fait, sa propre équipe de tournage.

    Alors, on nous montre des gosses braqueurs, des opérations de cerveau qu'on laisse reposer, une fois extrait et toujours attaché à ses terminaisons nerveuses, dans un bac de produit conservateur. Les morts tombent sous des litres de sang, face à un Robocop duquel on a viré tout rapport avec son ancienne famille, et qu'on aura tenté, au travers d'un court passage d'environ cinq minutes, de décrédibiliser. Et cela fonctionne : c'est la petite touche Frank Miller, au scénario, couplé à l'académisme efficace de Keshner.

    Forcément, c'est propice à la venue d'une histoire jouissive, gore à l'excès (pour l'époque du moins), atypique et acerbe : Robocop allant déjà loin dans la critique sociale, celui-ci pousse la critique à l'excès avec ses volants tueurs de voleurs, ces crèmes solaires qui donnent le cancer à leurs utilisateurs, ou cette drôle d'idée, très actuelle et cinématographique, de faire plus pour faire mieux.

    Dès que l'on a compris cela, que Robocop 2, sur une idée de producteurs en quête de bénéfices, est en fait un immense bras d'honneur à l'industrie Hollywoodienne, il devient possible de l'apprécier à sa juste valeur; que dire de ce Robocop rendu enfantin, presque idiot, qui ne comprend plus rien et duquel on se moque, devenu mascotte de l'Amérique quand elle devait l'aimer pour sa protection.

    Ne pourrait-on pas déceler ici une dénonciation de ce cinéma qui doit infantiliser ses icônes, uniformiser ses divertissements pour plaire à un public plus large, et oublier, au nom du profit de masse, la beauté de ce qui fait le septième art? L'inversion des rôles, Robocop devenant enfant et l'enfant du gang de Cain, Hob (intéressante identification de Robocop, lequel se souvient, en le voyant, de la vie de père qu'il a perdue), devenu caïd à son tour, pourrait attester de ce renversement des rôles au service d'une critique sarcastique d'Hollywood, où l'on tue autant les bons que les mauvais, où les prostitués font justice elles-mêmes et les magnats d'entreprise rejettent la faute sur les plus faibles, où l'on complimente le brushing de sa coéquipière pour, peut-être, dénoncer l'uniformisation d'un cinéma de divertissement qui commençait déjà à perdre de sa violence et de son anti-conformisme.

    Dans cette logique, la personnalité des travailleurs de l'OCP, en particulier le vieux et Johnson, toujours interprétés par les mêmes bons acteurs du premier, gagne en puissance et en vice, perdant certes un peu des nuances de l'original pour y superposer un traitement de grands méchants, démontrant, une fois de plus, que le bureaucrate est plus dangereux, dans l'univers de Robocop, qu'une organisation criminelle de trafic entière.

    Un traitement qui, s'il perd en finesse, gagne en impact et en violence, marque encore plus les esprits et permet de faire ce qu'aucune autre suite ou remake n'aura su faire pour le personnage : perpétuer l'univers génial de son metteur en scène, Verhoeven, et de ses scénaristes avec respect, originalité et l'idée de faire quelque chose de différent, presque sans lien tangible avec l'original (on croirait voir un remake, le masque de Murphy ayant été refait, certains acteurs remplacés -on pense à l'enfant de Murphy-, le thème principal exilé).

    Saluons, avant de nous quitter, l'incroyable travail fait sur les effets spéciaux, véritablement fantastiques pour l'époque; on se souviendra notamment du Robocop démembré, superbe et répugnant, et du combat final ultra-spectaculaire, certes vieillissant mais, possiblement, annonciateur de certains blockbusters allant dans le sens de la critique de Robocop 2; vous aussi pensez à Transformers?

    Du très bon travail.
    The Cinephile World
    The Cinephile World

    128 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2014
    Deux ans après que le cultissime premier opus de Robocop soit sorti, vint une suite bien évidement, qui ne parvint pas à séduire certains fan du premier film. Pour moi ce deuxième opus n'est ni meilleur, ni moins bon que le premier, il est juste du même niveau. Il est vrai qu'il ne possède pas tout à fait le charme qui accompagnait le précédent opus, mais sans chercher à le surpasser, il parvient à être de même qualité que le premier. Même si j'ai beaucoup aimé ce deuxième opus, je m'attendais à un peu mieux de la part d'Irvin Kershner, à qui l'on doit le chef d'oeuvre du cinquième opus de la saga Star Wars, je veux bien évidement parler de '' L'Empire Contre-Attaque '' qui est un grand film de SF des années 1980. De plus, Frank Miller est le scénariste de ce film, à qui l'on devra le scénario de la BD '' Sin City ''. Avec ces deux artistes, c'est sur, que l'on s'attendait à une très grande suite, finalement, il s'agit juste d'un blockbuster très satisfaisant. En effet, le premier opus était certes un blockbuster lui aussi, mais il voulait transmettre un message à propos de la société, alors que celui-ci prend un peu trop les codes d'un blockbuster et s'éloigne un peu du premier. C'est pour cela, que je trouve l'oeuvre d'Irvin Kershner imparfaite. Au niveau des effets spéciaux, on sent qu'ils sont un peu mieux maîtrisés que ceux du premier, même si je trouve que le robot dont Robocop doit faire face a un peu vieillit. Le scénario est très bon, et montre ce que devient et éprouve Robocop. Bon, on ne va pas dire que l'histoire est révolutionnaires comme le film de Paul Verhoeven, mais elle reste satisfaisante et il n'y a pas de quoi râler. Les méchants sont vraiment très réussit, Cain et Hob (le gosse) ont des allures de méchants convaincantes et qui marchent plutôt bien. Les acteurs sont convaincants et ils ont su garder les mêmes que dans le premier. Les scènes d'actions sont travaillées et divertissent, quand au combat final, il est excellent. spoiler: Une nouvelle drogue circule dans les rues de Détroit, le Nuke. Elle est contrôlée par une secte qui a pour gourou Cain. L'OCP tente une OPA sur la ville de Détroit qui a de plus en plus de mal à se financer. L'OCP a aussi pour projet RoboCop 2, un nouveau cyborg et elle affronte des difficultés à trouver un bon sujet pour la cybernétisation. RoboCop, toujours flic, essaye de faire face à la situation, au trafic de drogue, à l'OCP et son nouveau projet pour protéger les citoyens de Détroit.
    En conclusion, '' Robocop 2 '' est une très bonne suite du premier opus et il se voit être du même niveau. On s'attendait à un peu mieux de la part d'Irvin Kershner, mais ça reste très bon. Un excellent film, 4.5/5.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Définitivement : non. Faire une suite de Robocop sans « Paul Verhoeven » c’est comme vouloir faire du vin sans raisin. Ce film est plat et n’a absolument pas compris la force de son prédécesseur. Il n’est juste contenté de prendre un schéma classique de film de série B et l’a casé sur le personnage de policier robotique sans réfléchir. Assez minable.
    Chris46
    Chris46

    462 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    2ème volet de " robocop " . Robocop ( Peter weller ) continue sa lutte contre le crime à Detroit . Il tente d'arrêter Cain un criminel à la tête d'une organisation très dangereuse faisant le commerce d'une nouvelle drogue appeller le nuke ...
    " robocop 2 " est une bonne suite du film culte " robocop " de Paul verhoeven . Paul Verhoeven laisse sa place de réalisateur a irvin kershner ( le réalisateur du cultissime empire contre attaque ) . Irvin kershner qui succède à Paul Verhoeven s'en sort très bien . C'est pas facile de succéder à un réalisateur aussi talentueux que Paul Verhoeven mais je trouve que irvin keshner s'en sort très bien . Le scénario sans avoir la profondeur du premier est plutot efficace . J'ai bien aimer qu'on approfondisse un peu la relation entre robocop et sa femme ce qui n'avait pas été vraiment fait dans le premier . On retrouve dans ce 2ème opus tout ce qui a fait le succès du premier volet à savoir de l'humour noir , de la violence et de bonnes scènes d'actions explosif et spectaculaire spoiler: ( le combat final entre les deux robocop )
    . Bref tout les ingrédients pour passer un bon moment. l'ambiance du film est toujour aussi glauque et violente . Peter weller est toujour parfait dans son rôle de robocop . Tout comme Nancy allen de retour dans le rôle de l'officier Anne Lewis la collègue de robocop . Les effets spéciaux sont un peu plus réussit que ceux du premier film . Je comprend pas trop pourquoi cette suite est autant dénigré par certains et divise autant les spectateurs . C'est vrai que les méchants sont un peu plus fade que dans le premier film . Le film ne bénéficie plus de l'effet de surprise du premier opus . Le scénario est certe moins profond et intelligent que celui du premier film avec nottament la critique acerbe envers la société qui est moins présente et moins efficace . Mais bon mis à part ses quelques points négatifs que je trouve plutot mineures le film est loin d'être mauvais . C'est une bonne suite et un bon divertissement dans la lignée du premier . Enfin bon pour ma part c'est une bonne suite très divertissante et spectaculaire .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    RoboCop 2 est tout simplement génial, hyper sous estimé par les spectateurs et par la presse, tout comme autant Judge Dredd de Danny Cannon qui a été un super échec et que il ne respectait pas du tout le comic notamment pour le personnage qui n'est pas vraiment le Juge Dredd, par sa mal interprétation.
    Mais RoboCop 2 fait pour ma part preuve de grandes qualités, notamment pour son côté un peu plus funny contrairement au prequel. Mais son histoire et plus profonde, alors que dans le 1 le scénario était écrit à la perfection et nous donnait bien de le voir que ce film ne gâchait absolument rien dans son ensemble. RoboCop 2 a un peu plus de défauts, en effet pour son scénario pas très recherché et le film est un peu fait à l'arrache mais ça marche parfaitement, au niveau des scènes d'actions c'est dynamique, ça m'a mis absolument dans l'ambiance mais certaines ont été un peu ennuyeuse. Après pour les personnages ça reste normal, toujours épris par RoboCop qui cette fois-ci est un peu plus drôle, Nancy Allen est un peu moins intéressante. En faite j'avais pas tellement apprécié cette protagoniste car je trouvais qu'elle servait à rien et seul RoboCop pouvait faire son boulot tout seul.
    Aux niveaux du méchant c'est décevant, car moi je m'attendais à un méchant charismatique et maléfique, qui a son côté noir, mais finalement c'est spoiler: juste un gamin qui veux de l'argent
    et bref. Et dans le 1, l'antagoniste restait pour ma part beaucoup mieux, je sentait le gros sérieux sur lui et ça c'était satisfaisant.
    Mais après RoboCop 2 pourrait être un film qui plaira aux gamins et aux amateurs de nanars. Pour moi RoboCop 2 est pas catastrophique mais certains défauts se montrent mais ne sont pas ravageurs. L'univers reste toujours aussi impressionnant, genre ça créer des robots, le spoiler: RoboCop 2.0
    qui est plutôt stylé et impressionnant, et les effets-spéciaux restent réussi même plus que dans le premier, le premier était un peu vide mais extra divertissant et cool.
    Je déconseille le film aux -12 ans
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2013
    C'est toujours jouissif ! Robocop is back, avec de l'humour qui compense pas mal une violence encore plus accentué que le précédent. Toujours les annonces publicitaires à la ramasse que j'adore. Le réalisateur Irvin Kershner (L'Empire contre-attaque), se défend honorablement même si le Verhoeven est au-dessus. Intéressant de voir un personnage, un jeune garçon ou la violence règne (joué par Gabriel Damon), et qui est du coté marginal au milieu d'adultes.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2024
    Dans la lignée du premier film, violant et corrosif, cette suite fait le boulot. La fin est par contre un peu longue et a surtout mal vieillit.
    Lepouceducoin
    Lepouceducoin

    16 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    RoboCop 2 ou une suite vraiment décevante. Le scénario est quelconque (notamment les méchants sans charisme et spoiler: surtout une chose invraisemblable avec ce gamin caïd du clan
    ), les répliques de RoboCop vraiment nazes (le fameux "Vous avez pas école aujourd'hui ?" à des jeunes drogués est culte), et enfin des effets vraiment spéciaux dans le sens où ils sont pourris...Bref, un épisode à oublier et qui est loin du premier opus !
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Avec la sortie du remake de "RoboCop", je me suis dit qu'il serait temps que je regarde la saga "RoboCop". Je continue sur ma lancée avec "RoboCop 2". Cette suite a bénéficié de plus importants moyens et cela se voit mais pas partout. Je m'explique : cette suite comporte beaucoup plus de scènes d'action avec des explosions et des effets spéciaux (si on peut appeler ça ainsi), l'armure de RoboCop est également devenue plus sophistiquée. Malheureusement, pour notre époque, ces effets spéciaux sont dépassé le premier film aussi ils l'étaient mais il y en avait moins donc cela se voyait moins. L'argent n'a visiblement pas servi à les améliorer. Mis à part le côté esthétique, cette suite comporte également une portée politique toujours d'actualité aujourd'hui même si on s'éloigne un peu de celui du premier "RoboCop". La violence est également plus présente que dans le premier avec certaines scènes assez bluffantes pour l'époque mais presque dégoûtantes. Il est regrettable que le thème du premier film n'est pas été repris, celui était pourtant bon. "RoboCop 2" n'en est pas moins une mauvaise suite même si la fin se fait un peu à la va-vite et nous laisse un net goût d'inachevé.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    RoboCop 2 : Une suite très réussite car elle repose sur les bonnes bases du premier. J’ai bien apprécié ce second opus qui est mieux sur deux, trois points que le premier. Enfin, je ne sais pas si il est mieux (chacun son point du vue) mais il est de même qualité. Car déjà, même si on a pu le droit a Paul Verone a la réalisation, on a Irvin Kershner (Star Wars 5) qui fait de l’excellent travail. Avec une meilleure gestion des effets spéciaux car ils sont plus maitrisés. Et il a su garder l’ambiance bien particulière de premier : ambiance assez noir et dégelasse (avec le cerveau). Mais, c’est aussi le scénario qui est pour quelque chose. Mais, le personnage en bave plus. Et on nous montre toujours ce Detroit malfamé avec cette criminalité. Le scénario est pas plus rechercher. Mais, il est plus rythmé et le méchant du film : le gosse est assez original. Sans oublier le retour de grosses machines destructrices. Il y a aussi l’humour que je trouve plus adéquate. Et pour finir, on retrouve les mêmes acteurs (comparé au troisième opus) est ça c’est top car c’est eux les acteurs phare de la série. Donc voila, une suite très convaincante qui n’a pas à rougir du classique qui était le premier.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    RoboCop 2 est souvent mal-aimé, peu intéressé par l'idée d'une suite Paul Verhoeven fera l'impasse et laisse sa place à Irvin Kershner qui s'en sort plus qu'honorablement.
    Le problème de cette suite c'est que certains passages rappellent ceux du précédent opus de plus le côté grinçant sur la société américaine est moins marqué.
    Pourtant cela demeure un divertissement efficace, doté d'une certaine violence (mais elle est moins crue que celle du film de Verhoeven) d'ailleurs certains lui reprochent d'être presque le même film en moins bien.
    Kershner n'est pas un manchot (on lui doit l'épisode V de Star Wars), donc au niveau de la réalisation RoboCop 2 n'est pas à critiquer, cette suite comporte de très bonnes scènes d'action dont un combat final de robots titanesque.
    Niveau scénario, le scénariste de comics Frank Miller (Sin City) a concocté une histoire de drogue qui a du cachet mais il sera déçu du résultat, Leonard Rosenman remplace Basil Poledouris et signe une musique moins accrocheuse, pour le casting on retrouve celui du 1er film avec toujours Peter Weller dans la peau de RoboCop/Murphy par contre Nancy Allen est un peu laissée à l'écart (apparemment le réalisateur n'appréciait pas son personnage).
    Cela débute bien, car RoboCop rencontre des problèmes avec des souvenirs venant de son passé d'homme et malgré que le ton est moins percutant dans l'ensemble j'ai pour ma part pris du plaisir avec cette suite.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2017
    Robocop 2 est sans doute celui que j’ai vu le plus de fois, et pourtant je me rends compte que je n’avais toujours pas posté sa critique. Ce film est une suite assez malaimée, car c’est vrai qu’il est inférieur au premier épisode. Pourtant, il a un côté séduisant, par son côté jusqu’au-boutiste, semblant repousser dans les limites du grotesque la recette originelle.
    Je pense que Kershner a en fait assez bien retenu les éléments qui composés le premier film, et sa doctrine ici c’est toujours plus gros, toujours plus énorme. Ça peut rebuter c’est sûr, car on est presque dans la caricature, mais le résultat reste tout de même bien efficace.
    L’histoire ne surprendra pas énormément. Détroit est dans une situation bordélique, sous la menace de l’OCP, Robocop a à faire aux pires dealers de la ville, et il doit conjuguer son combat avec ses états d’âme de robot pas tout à fait robot. Le film n’est pas foncièrement original, mais il y a des idées singulières. Par exemple celle de faire d’un enfant un vrai méchant. Cela convainc moyennement au début, d’autant que l’acteur est un peu en surjeu, mais c’est une idée singulière, et sans trop en dire, son sort est rare au cinéma. De la même manière le film essaye de donner un peu de profondeur humaine à Robocop, et il y a toujours cet humour incisif du premier, notamment dans les fameuses pubs. Ici il faut s’attendre à ce tout soit plus gros (la bande de gamin braqueurs !), mais grâce à un rythme percutant, une bonne dose de dérision, et des effets sanglants sympas, le spectacle est là.
    Sur la forme justement, Robocop 2 est bon, même si on perd de l’ambiance sombre et crépusculaire du premier film. Les scènes d’action sont nombreuses et bien faites et les séquences sanglantes sont au rendez-vous, à la fois excessives et parfois dignes d’un Re-animator dans le côté « humour noir », comme dans la scène de transformation du méchant. Les effets spéciaux ont un peu vieilli, mais Robocop a de l’allure, et le robot antagoniste reste bien fait, hormis cet écran un peu dégueux montrant le visage du méchant. Kershner mène honorablement la danse, et si on est assez loin de la force d’impact de la mise en scène de Verhoeven, en bon artisan le réalisateur parvient tout de même à créer une série B roublarde, vive, et dans l’esprit du premier film.
    Le casting reprend les deux acteurs principaux du 1 : Peter Weller, continuellement sous le costume de Robocop, et Nancy Allen, assez discrète ici. Le métrage offre comme principal antagoniste Tom Noonan, lequel campe Cain, le baron de la drogue sans foi ni loi. Charismatique, pour autant il est un peu en-dessous de celui du premier film. Heureusement il y a une très longue galerie de méchant, allant du simple maire sans foi ni loi mais pas trop mauvais, au patron de l’OCP près à toutes les vilenies pour s’enrichir, et campé par l’excellent Dan O’Herlihy. Et on saluera le choix, étrange mais finalement bien vu (Robocop ne pouvant faire de mal à un enfant) de Gabriel Damon, jeune bandit de 14 ans qui tout en surjouant de trop son rôle, est aussi détestable que ses comparses.
    Pour ma part, ce Robocop 2 est une suite moins convaincante, mais tout de même d’un bon niveau. Spectaculaire, c’est avant tout un solide divertissement. Sur le fond, c’est le premier film mais dans un excès qui pourra, chez certains, frôler l’indigestion. Pour ma part j’ai trouvé le choix malin. Robocop est un univers de la décadence, et on peut difficilement faire plus décadent que les protagonistes de ce film. 3.5
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2021
    Pas un chef d œuvre très loin d être un navet non plus. Ce qui est réussi dans cette suite l'est beaucoup, ce qui est raté le plombe totalement. Déjà par rapport au propos: si le film de Verhoeven dénonçait les dérives du tout sécuritaire ce deuxième volet aurait tendance à les justifier. En effet Robocop ne passe t il pas pour un demeuré quand on lui demande de faire de la prévention ( même si le passage où il sort son flingue pour tirer sur un homme qui fume juste après avoir laisser filer des enfants voleurs est franchement génial). Le film pâti aussi de personnages absolument pas crédibles comme le maire de Detroit, qui ressemble à un gamin capricieux et crétin ainsi que celui de l enfant dealer dont le potentiel subversif est complètement gâché. Le film aussi souffre d effets spéciaux vraiment limites même pour l époque, de décors mal peints ou en mousse et d un futur qui fait bien trop années 80. Le final est d ailleurs le pis moment du film à cause de ces différents défauts. Mais Robocop garde tout de même quelques très bons aspects comme sa vision noire du monde dominé par les multinationales pour qui la fin justifie tous les moyens, ou le dollar est au centre de toutes relations et de tout acte. Les passages télé avec les fausses publicités idée reprise sur le premier film en sont le meilleur exemple.
    DamienReloaded
    DamienReloaded

    21 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Conscients qu'il était difficile de faire mieux que Robocop, la production s'attelle à développer dans cette suite l' ensemble des thématiques vues dans le premier film: le capital qui s'immisce dans la société au rang de Dieu suprême, la justice sacrifiée, la technologie comme palliatif aux insuffisances et danger principal de l'humanité, l'identité...En plus, le film recycle volontiers les scènes déjà vues dans l'original: le fiasco de Robocop 2 rappelle celui de l'ED209, la jeune femme qui saisit cet échec pour s'immiscer dans le projet et proposer son produit fait écho à Bob Morton, le méchant charismatique Boddicker est remplacé par Cain; l'équipe de ce dernier, les stupéfiants comme motivation première des "bad guys", le démontage de Robocop qui rappelle sa construction dans le film de Verohven...
    Bref, on a toujours l'impression de revoir le même film...en moins bien. le rythme bâtard amoindri le film et on se serait passé de la réapparition de Mme Murphy censée avoir quitté la ville dans le 1, au même tire que cette nouvelle composition musicale nettement en deçà du premier film. Irvin Kirshner déçoit donc, d'autant que le long métrage propose quelques irrévérences comme l'enfant dans le groupe de Cain (la jeunesse corrompue par le Dieu Argent).
    Au final, ce n'est qu'une suite opportuniste aux maigres qualités. Comme souvent, mieux vaut préférer l'original.
    julien2222
    julien2222

    26 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2012
    Encore meilleur que la premier opus. Imagination et innovation sont au rendez vous. Excellent.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top