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    La Chair et le sang
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Ce qui est bon avec Paul Verhoeven, c’est qu’il ne fait pas les choses dans la demi-mesure. Ici, on ne pourra pas lui reprocher de représenter le Moyen-âge dans toute sa « crudité ». Parfois je m’interroge sur la réelle finalité de cette histoire, mais d’un autre côté je dois bien reconnaître qu’elle a totalement réussi son effet coup de poing.
    totoro35
    totoro35

    86 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Premier film tourné en langue anglaise par Paul Verhoeven, "La chair et le sang" est surtout le film le plus fort, le plus important dans la carrière du hollandais violent (même si ce dernier n'y voit qu'un film intéressant qui aurait pu être beaucoup mieux), contenant une grande partie des obsessions du cinéaste et annoncant déjà ses futurs travaux hollywoodiens ("Robocop", "Showgirl" ou même "Total Recall"). Véritable miroir de notre époque (le film se déroule au moyen-âge mais pourrait très bien se passer dans l'ouest américain ou dans les rues d'une métropole contemporaine), le film, violent, baroque, provocateur, décadent, offre au spectateur ce qu'il est venu voir (un putain de bon film d'aventure) tout en détournant ses codes (le prince charmant ne pense qu'à ses inventions, la douce princesse à le feu au cul, le preux chevalier est un bandit adepte du pillage et du viol...) avec un humour certain (le tendre baiser sous les pendus en décomposition) tout en étant foutrement subversif. Jouant sans cesse avec les oppositions (la force brute face à l'intellect, la science face à la religion, la royauté face aux prolos), "La chair et le sang" décrit un moyen-âge crasseux et putride, bouffé par des croyances stupides et manipulatrices, où les hors-la-loi, aussi cruels soient-ils, restent finalement les jouets d'une élite corrompue. Faisant naître l'ampathie et le romantisme là où on ne l'attend pas, Verhoeven et son scénariste Gerard Soeteman parviennent également à transformer une contrainte purement hollywoodienne (une histoire d'amour) en triangle amoureux ambigu et complexe, débouchant sur un portrait de femme incroyablement couillu. Complètement fou et d'une beauté graphique indéniable, délicieusement pervers et anachronique, virulent et exaltant, "La chair et le sang" est tout simplement un des plus grands films des années 80, hanté par la musique de Basil Poledouris et par l'aura sulfureuse de son couple vedette, Jennifer Jason Leigh incarnant à la perfection ce mélange d'innocence et de perversité quand Rutger Hauer (qui ne voulait pas du rôle et qui n'en trouvera plus jamais d'aussi fort) impregne la pellicule de son charisme animal.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2011
    Premier film tourné en anglais par Paul Verhoeven, La chair et le sang est une oeuvre barbare et survoltée, dont la violence et la noirceur sont souvent tempérées par l'humour "moyenâgeux". Ce n'est pas Les visiteurs pour autant, la sauvagerie et la bestialité sont présentes tout au long du film et le scénario réserve de machiavéliques surprises. Rutger Hauer compose un héros cruel un peu stupide, cela change de films comme Brave heart ou Robin des bois, où l'héroisme est magnifié. Verhoeven se permet certaines audaces qu'un réalisateur américain traditionnel ne pourrait peut-être pas oser.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    "La Chair et le Sang" est incontestablement un film complètement raté. Présenté par certains comme un successeur de l'inoubliable "Excalibur" de John Boorman, on aurait plutôt tendance à chercher du côté de "Conan le Barbare" pour décrire la ringardise 80's d'un film où Paul Verhoeven sombre régulièrement dans le nanar. On se prend donc souvent à hurler de rire devant le spectacle un peu grotesque d'un curé illuminé vociférant des prophéties idiotes, de la coupe "mulet" du héros ou encore de scènes de batailles très cheap où une armée composée de sept malheureux chevaliers attaque un chateau défendu par une poignée de renégats dépenaillés à coup de tranches de chiens pestiférés... Malgré tout, il y a toujours chez ce cinéaste une obsession charnelle qui fascine, une absence de pudeur assez baroque. Comme dans "Basic Instinct" ou "Black Book", c'est une femme ardente, ambiguë et souvent dévêtue qui se retrouve au coeur de l'intrigue. Jennifer Jason Leigh y tient le joli rôle d'une innocente victime qui, prenant conscience de sa sensualité et du pouvoir qu'elle lui confère, se rend maîtresse de son destin... un nanar d'auteur, donc.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2007
    Barbare, cruel, vicieux, mais totalement réaliste. Un pur chef d'oeuvre, un des plus grands films sur le Moyen-Âge avec "Braveheart", "Excalibur" et le "Robin des Bois" de Kevin Reynolds/Kevin Costner.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Un de mes films préférés ! Si vous l'avez pas encore vu , c'est un vieux film mais il est génial, violent et épique ça se passe au moyen-âge...C'est cru , gore et beau , un peu de romance , une bulbe de peste , une pincée de mandragore, beaucoups de bastons, un peu de finesse et de ruse et vous aurez un tres très bon CRU!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2008
    12 années se sont écoulées depuis le chef d'oeuvre assez méconnu de Paul Verhoeven, "Turkish delight". Où le réalisateur abordait des thèmes qui lui sont chers. Cette fois, en l'an de grâce 1985,il aborde un thème sur le moyen-âge, où des mercenaires se voient trahis par le noble Arnolfini. Verhoeven plonge, dès la première image du film, le spéctateur dans une ambiance où la guerre et le sang, d'où le titre de ce film,règnent. De plus"La chair et le sang" marque la dernière collaboration entre nos deux hollandais, Hauer et Verhoeven, ils auront tournés ensemble 4 films. Martin et ses compagnons doivent reconquérir le château du noble et impérieux Arnolfini, celui-ci en échange propose à ses hommes de grandes richesses, et autorisation de piller, violer tous ce qu'ils trouveront. Mais Arnolfini les roule, et chasse ses hommes hors de sa demeure en reprenant tous les biens que les guerriers avaient volés. Martin et sa troupe jurent de se venger et trouve un saint, Saint-Martin, qui par différents signes va les conduire à différents lieux. Une après-midi Ils croisent le noble Arnolfini en ballade avec son fils, qui envisage d'être inventeur, et la belle Agnès qui sera bientôt la belle-fille de Arnolfini. La petite troupe de Martin et lui-même, déguisés en moine, tendent une embuscade réussie puisqu'ils réussissent à s'emparer de trésors, soies etc et surtout, même si c'est involontaire, de la belle Agnès. La troupe est belle, de rouge vêtue, et s'aperçoit enfin à la nuit tombée, que l'une des charettes contient bien plus qu'une belle cape ou encore de beaux souliers, mais d'une jeune fille fraichement sortie de âge de l'adolescence, et vierge. Martin tombe littéralement amoureux de cette pucelle et décide de la charmer en la violant avec une telle intensité qu'elle tombera elle aussi amoureux de lui. Cependant, les troupes d'Arnolfini sont à leur trousse pour retrouver la jeune femme, et celle-ci devra faire un choix douleureux, Martin, ou Steven? MAGNIFIQUE. Bravo.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2018
    Une fresque moyenâgeuse aussi brutale que violente, portée par un souffle épique et une barbarie de chaque instant. Un divertissement pur et dur qui nous rappelle la chance que nous avons de vivre à notre époque.
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2009
    verhoeven signe l'exploit de faire un grand film aux USA: c'est brutal, très divertissant, sans concession.
    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2013
    On reconnaît dès les premières secondes la patte de l'iconoclaste Paul Verhoeven dans cette épopée barbare du XVIème siècle,où des mercenaires se venger sauvagement d'un seigneur qui les a floués. Retranchés dans son château,ils violent sa fille vierge promise à un autre,et coulent des jours heureux en attendant l'affrontement inévitable. "La chair et le sang"(1985),comme son titre l'indique,ne fait pas dans la dentelle. Les scènes de violence sont crues avec membres déchiquetés,sang qui giclent... Même remarque pour des scènes de sexe assez bestiales qui prouvent que la jeune Jennifer Jason Leigh n'avait pas froid aux yeux. Dans le rôle-titre,Rutger Hauer est souverain,mais Verhoeven fait passer son héroïsme pour de l'imbécilité. Au visionnage,on sent bien que le réalisateur hollandais n'avait pas les moyens de recréer fidèlement l'époque. C'est pourquoi,toute la seconde partie se passe en huis clos,dans le château réquisitionné. Il faut apprécier également cet humour moqueur,presque parodique qui éloigne le film d'un quelconque réalisme. C'est en tout cas un objet bien singulier,à découvrir.
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2007
    La chair et le sang est le premier film américain de Paul Verhoeven et constitue une réussite majeure dans sa filmographie. Ce film marque la dernière collaboration entre le réalisateur et son acteur fétiche Rutger Hauer avec qui il aura tourné en tout quatre films majeurs: turkish delices, katie tippel et soldier of orange. Le film relate l'histoire de quelques soldats à la solde d'un seigneur nommé Arnolfini en 1501 qui vont lui permettre de récupérer son fief. Ce dernier, qui leur avait promis pillages et richesse ne tiendra pas sa promesse et les trahira en les chassant de sa ville. Les soldats menés par un Rutger Hauer impressonnant de charisme et de présence exerceront une vengeance sanglante en s'emparant des carrioles et de la future femme du fils d'Arnolfini. Ce dernier pourchassera ces soldats qui prendront possession d'un château et qui défendront leur fort avec violence. S'engage un véritable duel mental puis physique entre le fils d'Arnolfini et Rutger Hauer pour la conquête de la fille interprétée par Jenifer Jason Leigh (qui tournera la même année avec Hauer pour Hitcher) qui essaye de manipuler Hauer en le convainquant qu'elle l'aime en couchant avec lui pour sauver sa vie. Le film distille cette intrigue en un scénario efficace qui ne souffre d'aucun temps mort, la musique de Basil Poledouris est entraînante et donne un caractère jouissif au film pourtant très violent en témoigne la scène du viol que Verhoeven réussit à transformer en situation comique en ridiculisant Hauer. Le film n'hésite pas à afficher les défauts humains: trahison, jalousie, opportunisme. Verhoeven fidèle à ses habitudes livre un film sans concession et colle à la réalité en affichant également le sexe et contredit les idées reçues sur les filles du couvent en mettant en scène l'une d'elle friande d'exhiber son corps et de jouer avec le sexe opposé. En somme, une réussite du tandem Hauer/Verhoeven.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    « La Chair et le sang » est le premier film hollywoodien de l'excellentissime Paul Verhoeven (Robocop, Basic Instinct, et surtout Total Recall ) qui s'est fait connaître en Hollande pour sa provocation envers l'Église, sa violence et sa perversité. Rutger Hauer en est son acteur de prédilection (il faut voir le cultissime « Hitcher » pour moi son plus beau rôle, le plus perverse, là où il est le plus ambiguë et le plus envoutant). Le film est violent, baroque et provocateur. Il y oppose le manque d'humanité de l'église à la créativité scientifique du jeune noble, l'amour courtois et une princesse avec le feu au cul, les pauvres et les puissants, la bonté et la cruauté, le laid et le beau. Le propos subversif est délivré de manière esthétique. Ce film restera pour moi un film culte car non conformiste, pour le moins.
    artaud
    artaud

    23 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2007
    A ne pas regarder pour l'éthique médiéval mais pour la tournure du scénario. C'est vraiment surprenant. la féminité y est représenté en force et en âme.
    NeoLain
    NeoLain

    4 227 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Avant que Paul Verhoeven réalise Robocop. La Chair et l'ennui... Vous suivez une troupe dans une époque de barbare. Dans ce long-métrage, ce que je reconnais de bon, c'est que venant de la part du réalisateur Hollandais, certaines scènes hésite pas à vouloir choqué. Les femmes sont comme les hommes à part une. Celle qui sort du lot est le personnage que joue l'actrice Jennifer Jason Leigh. Elle est la femme libérée. Attirante et croquante comme une pomme. Et en négatif, l'histoire ne m'a pas transporter et les textes mal écrit.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Je suis un peu déçu de La chair et le sang. En réalité le film est vraiment bon, on y retrouve le sexe, la violence propre à Verhoeven et très clairement il s'amuse avec son histoire. Je veux dire qu'on a un mec que les gens suivent parce qu'il s'appelle comme un saint dont ils ont trouvé la statue... Clairement c'est excellent, l'idée est géniale et voir le personnage de Rutger Hauer ne pas être duper et s'en amuser ça a quelque chose de réellement délicieux.

    Mais je pense que la force du film est l'absence de manichéisme. En fait dans un scénario traditionnel Rutger Hauer serait un méchant unidimensionnel et Steven le jeune prince serait un être fondamentalement habité par la bonté. Et la force du film c'est de passer plus de temps avec le type qui devrait être le méchant et donc d'épouser son point de vue sur les événements et donc fatalement nuancer les notions de gentil et de méchant dans cette sombre affaire.

    Sombre affaire qui part quand même d'un bel acte de saloperie de la part du seigneur local refusant de payer les soldats qui l'ont aidé à reprendre son château. J'aime beaucoup lorsque les choses ne sont pas binaires, lorsque tout est gris, ambigüe...

    Une autre chose ambigüe est l'héroïne du film, cette jeune princesse à sauver qui semble jouer un double jeu dangereux, voulant être secourue par son doux prince, mais se laissant malgré tout séduire, ou plutôt éprouvant malgré tout une certaine forme d'attraction physique envers son ravisseur. Ambigüité maintenue jusqu'au bout et ça c'est chouette.

    Disons que c'est un réel plaisir de voir ce film totalement exubérant et finalement loin des représentations chevaleresques du Moyen Âge. On n'est clairement pas dans Perceval le Gallois. D'ailleurs, c'est plutôt intéressant, même si le personnage de je-sais-tout est assez insupportable, de voir les temps évoluer, de voir comment on passe de la période médiévale à l'époque moderne, de voir comment les superstitions ont la vie dure, de voir comment petit à petit on fait évoluer les mentalités. Après je dois avouer que le personnage de Steven m'a un peu dérangé avec ses inventions, sa science, car il sait trop de choses. Néanmoins j'apprécie la fin lorsque son personnage devient bien plus nuancé, car il commet malgré une action assez horrible.

    En fait ce que je reprocherais au film et c'est très personnel, c'est qu'il m'a plusieurs fois fait sortir de l'histoire avec son cheval de Troie à échelle, la peste qui a un temps d'incubation très variable et qui devient quasiment instantané lorsque l'exige le scénario, alors qu'une ellipse était possible et aurait permis de gagner de crédibilité, ou bien encore lorsque des types se prennent la foudre et survivent. En fait j'ai un peu l'impression que par moment le scénario se réveille et se dit "ah ouais, merde, il faut qu'il se passe ça" et qu'ils trouvent une solution de facilité. Je trouve ça un peu décevant, car le reste est franchement réussi. Alors on peut bien entendu passer outre ces quelques fautes de goût, ce côté un peu trop outrancier et abusé et passer un excellent moment.

    Bref, très clairement c'est un film à voir, mais j'en attendais plus, ou plutôt devrais-je dire, j'en attendais un peu moins... moins de trucs qui sont un peu absurdes et impossibles. Mais sinon, super film.
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