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Audrey L
560 abonnés
2 426 critiques
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3,0
Publiée le 25 avril 2024
Un film d'aventures avec lequel il vaut mieux grandir, pour mieux l'apprécier. Si vous vous lancez tels des Robin sans peur et sans reproche dans la Forêt des Découvertes Filmiques Tardives, on vous prévient : il ne faudra pas trébucher sur les racines du "2h à voir des gars se taper dans le dos et faire des blagues de slibard et bibine", faire attention au marécage du "Alan Rickman qui joue comme s'il faisait un AVC à chaque dialogue", pousser les branchages du "Ah vraiment, c'est un bon gars, ce Kevin Cost... pardon, Robin des Bois". Mais si vous sortez de ces guêpiers, vous arriverez sur une dernière demi-heure vraiment dynamique, avec du catapultage humain, du duel à l'épée, de la pendaison qui capote, des plans de bataille que seul un aveugle peut voir clairement (et on aime ça), et une super chanson au générique de fin. Ah oui, parce que, si vous avez l'idée saugrenue que la chanson de Bryan Adams (Everything I Do) est dans le film, on vous a survendue l'affaire : elle n'est qu'en fin du générique, autant dire une petite douche froide pour nous (on a attendu la chanson tout le film). Aussi, le personnage de Martin Freeman est vraiment salutaire, remet un peu d'ouverture d'esprit dans les relations humaines du film (dont les dialogues n'ont pas tous bien vieilli...). Robin des Bois - Prince des voleurs n'est pas un film pour nous, dont on a subi longuement les deux premières heures, tout en pensant aimablement aux petits garçons (et petites filles) qui auront grandi avec, le transportant avec eux à tout âge, et raccrochant à fond sur la dernière demi-heure très acrobatique (du vrai spectacle généreux). Allez, même si cette version ne met pas dans le mille (on préfère largement Errol Flynn), elle ne rate quand même pas complètement sa cible : elle vaut le coup d’œil.
De l'action, de l'humour, de beaux paysages et des acteurs charismatiques (Alan Rickman en tête) : il y a tout ce qu'il faut pour faire de ce Robin des Bois un bon blockbuster, encore largement honorable trente ans après sa sortie. On passe même sur les invraisemblances du scénario et sur le message très consensuel du film, car il en émane en même temps une forme de sincérité qui est à mon avis la marque du cinéma hollywoodien de cette période.
Du bon Kevin Costner, comme toujours ! L'acting, les costumes et les décors sont magnifiques. Le scénario est le classique de Robin des bois, mais c'est assez efficace. Les scènes d'actions et les plans caméras sont très bien réussis. La musique nous accompagne tout du long pour nous plonger dans le monde de "Robin des Bois, prince des voleurs" !
Youpi... hier soir j'ai voulu faire découvrir un film à mon grand, un film que j'ai vu un paquet de fois adolescente et ce film c'est Robin des Bois, prince des voleurs !! Il ne l'avait jamais vu & j'ai donc rectifié ça mais ca a été malheureusement un peu laborieux... bon déjà c'est vrai que ca a un peu vieilli pis moi même j'ai trouvé ça un peu longuet par moment mais il n'empêche qu'il a aimé ça pareil et je suis contente d'avoir partagé ça avec lui ! Ce film a marqué toute une génération, sa BO aussi alors il se couchera moins inculte ce soir mon petit queniot... long live Robin Hood !
Je dois admettre que le film, bien que divertissant, souffre d'une certaine superficialité. Malgré une réalisation professionnelle et un casting de qualité, l'ensemble manque de profondeur et d'originalité. Le scénario, bien que classique, manque de nouveauté et tombe parfois dans le cliché. Kevin Costner, bien qu'efficace, ne parvient pas à rendre son Robin des Bois véritablement captivant, et le film semble osciller entre un respect trop rigide du folklore et une gravité historique incohérente. La performance d'Alan Rickman en Shérif de Nottingham est, sans aucun doute, l'un des points forts du film, apportant une touche d'humour et de méchanceté savoureuse. Du point de vue visuel, le film réussit à recréer une ambiance médiévale convaincante, mais cette réussite est assombrie par un sentiment d'artificialité et une approche trop hollywoodienne de l'histoire. Les scènes d'action, bien que spectaculaires, manquent parfois de crédibilité, et la longueur excessive du film contribue à une certaine lassitude. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Une bonne adaptation de Robin Hood mais un métrage daté et bien loin de la perfection sur pas mal de point. Le casting déjà, attirant sur le papier mais très inégal en "action", la mise en scène ensuite qui manque méchamment de folie et puis les dialogues pour finir assez moyens. La réalisation quand à elle est plutôt bonne, le soucis vient surtout du fait qu'on y croit que trop rarement, le film navigant entre comédie familiale et drame brutal et sanglant parfois, difficile à suivre donc ... La bande originale n'est pas mal en revanche même si le superbe thème principal de Brian Adams est sous exploité. Ça reste un film d'aventure sympathique, marqueur d'une époque du cinéma qui l'était tout autant mais ce Robin Hood a fort vieilli et ses imperfections n'en ressortent qu'encore plus. À voir tout de même bien sûr au moins pour Kevin Costner et son mulet.
Le Robin des Bois de Kevin Reynolds reste à ce jour la référence absolue sur l'histoire du plus héroïque des voleurs anglais. Épique, drôle, émouvant, à la réalisation parfaitement rythmée, sublimé par une merveilleuse bande son (ah Bryan Adams...) et un casting 5 étoiles (Kevin Costner, Morgan Freeman, Alan Rickman, M.E. Mastrantonio, Christian Slater et même l'immortel Sean Connery en magic guest pour King Richard en scène finale), ce classique des années 90 appartient à cette catégorie rare de films qui traverse les décennies sans prendre une ride et qu'on ne se lasse jamais de regarder, même après 50 fois (mon cas :)) À ranger bien précieusement dans sa DVDthèque aux côtés de ses semblables Braveheart, Die Hard et autres chefs d'œuvres du grand entertainment !
Ce n'est pas possible une version de Robin des bois telle que celle-ci. C'est faux, peu accrocheur. Cela joue mal, les dialogues sont pauvres (la version française est horrible), les scènes de bataille, de combat sont simplistes. Kevin Costner et Morgan Freeman ont trop de travail pour sauver ce film.
Et que dire de l'intervention finale de Sean Connery, à part pour son cachet, elle est inutile.
Avec ses vieilles guenilles et ses décors en cartons, privilégiant toujours plus les extérieurs, ce Robin Des Bois brille avant tout par son découpage des plus efficaces, à l'image de l'épisode animé signé Disney; On vibre sous le joug de chaque séquence. Un spectacle toujours aussi délectable depuis sa sortie. L'humour et l'aventure, de vraies tronches, pour une production tchip qui nous laisse rêveur.
Ridicule : ayant grandi avec le robin des bois d'Errol Flynn j'étais curieux de voir celui ci et bien je suis plus que déçu le film a une ambiance de mauvaise série b il y a presque un côté sacré graal des monty python tellement c'est caricatural par contre ça n'est pas drôle, les costumes sont grossiers, les décors pas terribles et les accessoires encore pires. Les dialogues sont prévisibles la réalisation est mauvaise et fait des gros plans sur les visages sans raisons. Tout de mêmes quelques moments sympas mais sur 2h20 c'est peu...
spoiler: C'est l'histoire d'un bourgeois qui sacrifie habilement quelques paysans pour récupérer son chateau et une gonzesse.
- Cette critique contient des spoilers -
Première vague de plaisir lorsque retentit la musique épique de Michael Kamen. Quelques instants plus tard le "Make its sacrifices an act of honour" affiche la couleur : les dialogues sont travaillés et le trio Freeman, Costner et Rickman les délivrera avec justesse, charisme voir génie. C'est cucul, grandiloquant, désuet et le patriotisme anglais est inimaginable aujourd'hui mais c'est bien fait. C'est trop long et même si j'ai parfois trouvé le temps lent, c'est ce rythme propre aux années 90-2000 qui me convient le mieux. Je m'épargne cette désagréable sensation post visionnage d'avoir été gavé, saturé par des stimulis incessants. Je suis définitivement un boomer.
Revoir ce film 20 ans plus tard me fait prendre conscience que le rôle de Costner que j'avais cru trop parfait fait en fait apparaitre ses limites dans ses interactions avec Will.
NB : Je lis, en 2023 sur ce film de 1991 "La nouvelle mouture des aventures du héros de Sherwood, après les quelques trente films déjà inspirés du personnage." Drôle.
Le film a trente ans et cela commence à se sentir. L'image est par moment datée malgré les efforts de mise en scène de l'époque et les superbes décors et paysages. L'aspect artisanal se ressent, le jeu des acteurs est efficace. Mais surtout ce film restera pour ses très courageuses saillies sur les croisades, la religion et la supériorité supposée de l'homme blanc. A l'heure de l'Amérique trumpiste on apprécie d'autant plus.